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dimanche 28 mars 2021

Une brève mise à jour sur la situation de Maryam Akbari-Monfared

 CNRI Femmes – Une brève mise à jour sur la situation de Maryam Akbari Monfared après son éloignement de la prison d’Evine vers la prison de Semnan le 9 mars 2021.

La prisonnière politique Maryam Akbari Monfared est actuellement détenue dans la section générale de la prison de Semnan. 

Après une journée d’interrogatoires, elle a été envoyée parmi les prisonnières de droit commun dans la section générale de la prison de Semnan, où elle n’a pas accès à ses effets personnels. Sa détention dans cette section constitue une violation du principe de séparation des délits.

Au lendemain de son transfert à la prison de Semnan, elle a été incarcérée dans un centre de détention anti-drogue où elle a été interrogée par des agents du ministère du Renseignement.

Selon une source informée, “les conditions sanitaires dans la section générale de la prison de Semnan sont déplorables. Malgré l’apparition généralisée du coronavirus, tout le monde utilise les mêmes savates. Les autorités pénitentiaires ne fournissent pas de détergents ou de désinfectants aux détenues.” Depuis qu’elle a été envoyée à la prison de Semnan, Mme Akbari Monfared n’a pas eu accès à ses effets personnels ni à sa carte de téléphone. Elle dispose d’un temps très limité pour passer ses appels quotidiens qui sont effectués dans le bureau de la sécurité de la prison et en présence d’un gardien de prison”, a ajouté la source sur la situation de Maryam Akbari Monfared.

Maryam Akbari Monfared a trois filles et purge sa 12e année de prison. Elle a été arrêtée le 31 décembre 2009, après le formidable soulèvement du 27 décembre de la même année qui a ébranlé les piliers du régime. En juin 2010, le tribunal révolutionnaire de Téhéran l’a condamné pour « guerre contre Dieu » à 15 ans de prison pour “appartenance à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK)”, une accusation que Mme Akbari n’a jamais acceptée. Elle n’a obtenu aucun jour de sortie depuis son arrestation. Elle souffre d’un dysfonctionnement de la thyroïde et de rhumatismes articulaires.

La sœur et un frère de Maryam Akbari ont été exécutés lors du massacre des prisonniers politiques à l’été 1988. Deux autres de ses frères ont été exécutés lors des exécutions de masse du début des années 1980.

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