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dimanche 22 août 2021

Atena privée d’appels chez elle, son avocat banni et ses parents malades du Covid

 CNRI Femmes – Atena n’a pas été autorisée à appeler chez elle ; son avocat a été banni et ses parents sont malades du Covid.

Les autorités de la prison de Lakan, à Racht, ont confisqué la carte téléphonique de la prisonnière politique Atena Daemi. Elle ne peut donc plus appeler chez elle pour parler à ses parents qui sont malades du Covid-19.

Le directeur de la prison de Lakan n’a pas travaillé pendant quatre semaines. Il a repris le travail la semaine dernière. Plusieurs prisonnières, dont la libération avait été retardée, ont été libérées et les lignes téléphoniques ont été réparées.

Cependant, comme la prisonnière politique Atena Daemi avait publié un enregistrement audio de sa voix sur les conditions déplorables de cette prison, les autorités carcérales lui ont confisqué sa carte téléphonique.

Le père d’Atena, Hossein Daemi, a publié un message sur Twitter, qualifiant cette mesure de la “pire oppression des familles des prisonnières et de nous-mêmes.”

M. Daemi a souligné que l’avocat d’Atena, Mostafa Nili, avait également été banni et qu’il n’y avait plus aucun autre moyen de s’informer de la situation de leur fille.

La famille Daemi vit à au moins à 400 km de Racht. Ils sont malades et en quarantaine à domicile. Ils ne peuvent pas se déplacer pour rendre visite à leur fille.

Atena Daemi a entamé une grève de la faim le 12 août pour protester contre les coupures fréquentes des lignes téléphoniques. Elle a mis fin à sa grève de la faim le 18 août, lorsque les lignes téléphoniques ont été réparées.

Lors d’un appel à son domicile, elle a enregistré un message dans lequel elle explique : “J’ai déjà dit, à de nombreuses reprises, les douleurs des prisonnières condamnées pour des délits de droit commun, mais j’ai été condamnée à une nouvelle détention. Cette fois aussi, mon intention en faisant une grève de la faim, malgré les menaces répétées, était d’attirer l’attention de l’opinion publique sur la réalité derrière les barreaux.”

Atena Daemi, 32 ans, a commencé à purger sa peine de cinq ans en novembre 2016 dans le quartier des femmes de la prison d’Evine.

En 2018, le tribunal révolutionnaire de Téhéran l’a condamnée à une nouvelle peine de prison de 2 ans et 1 mois. De nouveau, en juillet 2020, elle a été condamnée à une autre peine de 2 ans et 74 coups de fouet. 

Les autorités de la prison d’Evine l’ont bannie à la prison de Lakan à Racht le 16 mars 2021.

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