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vendredi 26 novembre 2021

Trois nouveaux prisonniers exécutés en Iran

 CSDHI – Le régime des mollahs a, cette semaine, ajouté trois prisonniers de plus à sa liste sans fin d’exécutions. Il a exécuté un prisonnier à Rajaï Chahr et deux autres à Kerman.

Mohammad Safari exécuté à Rajaï Chahr

Mohammad Safari, un agent municipal condamné à une peine de qisas (la loi du Talion) a été condamné pour le meurtre du vendeur ambulant Ali Cheraghi.

Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, Mohammad Safari, 35 ans, a été exécuté à la prison de Rajaï Chahr, le 24 novembre.

« Mohammad Safari travaillait en tant qu’agent municipal chargé de déblayer les chemins. Le 7 août 2014, il a tué Ali Cheraghi qui collectait des déchets métalliques dans le quartier de Téhéran Pars », a déclaré une source informée à Iran Human Rights.

Mohammad Safari a été acquitté du meurtre. Cependant, l’affaire a été envoyée pour réexamen à la branche 10 du tribunal pénal de Téhéran à la demande de la famille de la victime. Elle l’a condamné à une peine de qisas. Selon la décision du tribunal, il a tué Ali Cheraghi en le frappant à la tempe.

Au moment de la rédaction du présent rapport, les médias nationaux ou les autorités iraniennes n’ont pas signalé son exécution.

Selon le rapport annuel d’Iran Human Rights sur la peine de mort, le régime des mollahs a condamné au moins 211 des 267 personnes exécutées en 2020 à des peines de qisas (la loi du Talion) pour « meurtre avec préméditation ».

Comme aucune distinction juridique n’est faite entre le meurtre et l’homicide involontaire, qu’il soit volontaire ou involontaire en Iran, les personnes inculpées sous le terme générique de « meurtre avec préméditation » se verront infliger la peine de mort, quelles que soient l’intention et les circonstances.

Abdolsattar Shehbakhsh et Khan Mohammad Rahmatzehi exécutés à Kerman

Deux hommes baloutches nommés Abdolsattar Shehbakhsh et Khan Mohammad Rahmatzehi ont été exécutés pour des infractions liées à la drogue dans la prison centrale de Kerman. Au moins 104 prisonniers, dont une femme, ont été exécutés dans les prisons iraniennes en 2021.

Selon Hal Vash et confirmé par Iran Human Rights, les deux hommes baloutches ont été exécutés dans la prison centrale de Kerman le 25 novembre. Condamnés à mort pour des accusations liées à la drogue, leurs identités ont été établies comme étant Abdolsattar Shehbakhsh et Khan Mohammad Rahmatzehi.

Ils ont été transférés en cellule d’isolement en vue de leur exécution, hier midi.

À l’heure où nous écrivons ces lignes, leurs exécutions n’ont pas été signalées par les médias nationaux ou les autorités iraniennes.

Selon le rapport annuel d’Iran Human Rights sur la peine de mort en Iran, au moins 25 personnes ont été exécutées pour des motifs liés à la drogue en 2020. Cependant, au moins 104 personnes ont jusqu’à présent été exécutées pour les mêmes motifs en 2021.

Le 3 mai, IHR a publié un rapport sur la peine de mort au cours des quatre premiers mois de 2021 dans lequel il exprime son inquiétude face à l’augmentation significative du nombre d’exécutions liées à la drogue et continue de mettre en garde contre la poursuite de cette tendance.

Source : IHR

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