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dimanche 6 mars 2022

Conférence internationale pour la Journée des femmes en présence de 170 personnalités politiques de 37 pays

 Maryam Radjavi : Appelons cette année la Journée internationale des femmes, la Journée de la résistance des femmes d’Ukraine

A la veille de la Journée internationale des femmes, dans une conférence internationale le 5 mars 2022 intitulée « les femmes force du changement en Iran, de la paix et de la stabilité dans le monde », Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, a adressé « ses salutations les plus chaleureuses au fier peuple d’Ukraine, en particulier aux femmes courageuses de ce pays ». « Appelons cette année la Journée internationale des femmes, a-t-elle ajouté, la Journée de la résistance des femmes d’Ukraine » et applaudissons-les pendant une minute. »

Le rassemblement des femmes Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK) à Achraf 3 en Albanie était reliée en ligne à la grande conférence de Berlin en Allemagne. Plus de 170 personnalités politiques de 37 pays y ont participé. Parmi les intervenantes figuraient : Helle Thorning-Schmidt, première ministre du Danemark de 2011 à 2015, Rita Süssmuth, présidente du Bundestag allemand (1988-1998), Urška Bačovnik Janša, activiste au cours du 2ème semestre de la présidence slovène du Conseil de l’UE 2021 et première dame de Slovénie, Frances Townsend, ancienne conseillère à la sécurité intérieure de la Maison Blanche (2004-2007), Linda Chavez, ancienne directrice des relations publiques de la Maison Blanche (1985-1986), Ingrid Betancourt candidate à la présidence de la Colombie, Mimi Kodheli, ancienne ministre albanaise de la défense (2013-2017), présidente de la commission des affaires étrangères du Parlement albanais, vice-présidente de l’AP de l’OTAN, Annegret Kramp-Karrenbauer, ministre allemande de la Défense (2019-2021), Michèle Alliot-Marie, ministre d’Etat française (2002-2011), Theresa Villiers, ministre de l’environnement britannique (2019-2020), deux députées ukrainienne, Lisa Yasko et Kira Rudyk, Dominique Attias, présidente de la fédération des barreaux d’Europe, Maria Carvalho, ancienne ministre des sciences et de l’enseignement supérieur du Portugal (2003-2005), Alessandra Moretti, députée européenne, membre de la commission des droits de la femme et de l’égalité des genres, Christina-Maria Bammel, évêque adjointe de Berlin et théologienne protestante, Sylvia Lehman, députée fédérale allemande du SPD, Susanna Ceccardi, eurodéputée italienne de la commission des affaires étrangères, les membres de la Chambre des représentants des États-Unis, Betty McCollum (D-Minnesota), Marilyn Strickland (D-Washington), Deborah Ross (D-Caroline du Nord), Jennifer Wexton (D-Virginie), Rosa DeLauro (D-Connecticut), Åse Kleveland, artiste et ministre de la culture norvégienne (1990-1996), Marianne Binder-Keller, conseillère nationale suisse, Michèle de Vaucouleurs, députée française, Valeria Valente, présidente de la Commission des femmes du Sénat italien, Els Ampe, sénatrice belge, Ranjana Kumari, Activiste féminine de premier plan en Inde, Emilia Cerqueira, députée portugaise, Maria-Elena Elverdin, juriste argentine et présidente honoraire de la Fédération internationale des femmes de carrières juridiques (FIFCJ), Ingjerd Schou, députée norvégienne et vice-présidente de l’APCE, Judy Sgro, ancienne ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration (2003-2005) et députée canadienne, et des délégations du Parlement européen, des parlements britannique, allemand, italien, australien, et irlandais. De plus, 66 parlementaires de divers pays du monde ont aussi assisté à cette conférence.

Dans son intervention, Maryam Radjavi a déclaré que « la résistance du peuple ukrainien n’est pas seulement une épopée pour la défense de l’honneur et de l’existence de ce pays, mais aussi un tournant dans la renaissance de la culture de la résistance dans le monde aujourd’hui. Les Ukrainiens se battent et défient la complaisance et la passivité des pays occidentaux. Avec leur résistance, ils ont gagné le soutien du monde. »

Elle a évoqué le rôle central des femmes et des filles iraniennes dans les séries de grèves et de manifestations des enseignants, des agriculteurs d’Ispahan, et des femmes dans les unités de résistance pour briser la répression et développer les protestations. « C’est là le véritable visage de la femme iranienne, a-t-elle souligné. Son cri n’est pas un cri d’impuissance et de désespoir mais plutôt de rébellion pour briser la situation de captivité d’aujourd’hui, un cri pour construire un avenir qui peut et doit être atteint. C’est une voix qui a traversé les salles de torture, les champs de bataille, les couloirs et les salles de pendaisons du massacre de 1988. C’est une voix qui a rendu très puissante la lutte vieille de 150 ans des femmes iraniennes contre la tyrannie, la réaction et la misogynie. »

Mme Radjavi a poursuivi : « Les femmes de l’OMPI ont fermement résisté au barrage de calomnies. Elles ont persévéré pendant des années sous les attaques de l’armée et des missiles, sont restées les mains vides devant les chars et les ont repoussés. Elles ont ainsi prouvé leur compétence et leurs capacités sur le champ de bataille. Les femmes et les hommes de ce mouvement, qui sont à la pointe de la lutte du peuple iranien contre la tyrannie religieuse, ont ravivé la valeur de la résistance. Ils ont choisi de ne pas se soumettre à l’oppression et à payer sans discontinuer le prix de son élimination, quel qu’il soit. »

Helle Thorning Schmidt, ancienne Premier ministre du Danemark, exprimant son soutien au CNRI et à sa présidente élue, Maryam Radjavi, a déclaré : « Les femmes et les jeunes filles en Iran sont les premières victimes de la machine misogyne. Les femmes iraniennes ne se sont pas soumises au régime. Elles sont devenues une force de changement en Iran et savent que leurs droits ne seront obtenus qu’avec un changement politique en Iran. En Iran, les femmes participent à la résistance pour la liberté. Cette participation est unique, non seulement en Iran mais dans le monde entier. » Elle a souligné : « Il est remarquable que le CNRI soit dirigé par une femme musulmane, Maryam Radjavi. Son plan en dix points est un modèle pour que le monde entier voie qu’il y a un avenir démocratique pour l’Iran. Tous les démocrates du monde entier devraient soutenir ce plan. »

Urška Bačovnik Janša, Première Dame de Slovénie, et fervente partisane de la Résistance iranienne, a déclaré : « En tant que femme musulmane, Maryam (Radjavi), a dû surmonter des défis politiques, sociaux, culturels et idéologiques extraordinaires mis en place par le régime au pouvoir en Iran. Je salue le courage de Maryam et son engagement pour l’émancipation des femmes iraniennes. Sous la direction de Maryam, des femmes se sont élevées pour occuper des postes clés dans le mouvement de la Résistance iranienne. » Elle a ajouté : « J’admire le travail de la commission des Femmes du CNRI que je suis de près depuis un certain temps. Les femmes iraniennes ont été en première ligne des protestations contre le régime islamique iranien. Elles ont fait preuve d’un courage, d’une intelligence et d’une force considérables. Nous, les femmes du monde entier, pouvons être fières d’elles toutes. » Elle a souligné : « Je voudrais saisir l’occasion de l’événement d’aujourd’hui pour transmettre un message très fort à mes consœurs occidentales et aux gouvernements occidentaux. Nous devons faire front ensemble, contre les politiques du régime iranien qui étrangle les libertés des femmes. Les paroles des organisations de femmes occidentales et des gouvernements occidentaux doivent être mises en pratique. Nous devons être là pour les femmes iraniennes. »

Rita Süssmuth, ancienne présidente du Bundestag allemand, a souligné : « Je pleure presque quand je pense à ce que subissent les femmes iraniennes. Cela ne peut plus durer. Nous devons parler à l’intérieur et à l’extérieur du parlement. Nous faisons tous partie d’un tout, et nous sommes unis aux hommes. L’Iran est un pays très civilisé. Vous pouvez le voir chez les femmes qui viennent d’Iran, les femmes d’Achraf. Elles ont survécu au régime. Elles n’étaient pas faibles. La souffrance peut conduire à une énergie nouvelle. » Elle a ajouté : « Maryam Radjavi est une femme que j’admire. Elle veut atteindre la liberté et la démocratie sur la base des valeurs de l’Islam. Il est important de rendre chaque femme forte, de s’assurer qu’elle ait confiance en elle. »

Annegret Kramp-Karrenbauer, ancienne ministre allemande de la défense, a déclaré : « Beaucoup de femmes se battent pour leur liberté, même si elles doivent sacrifier leur vie pour un Iran meilleur. Un grand exemple est Maryam Radjavi, qui a élaboré un plan pour l’avenir d’un Iran libéré de la discrimination, où les hommes et les femmes seront égaux, un pays qui ne sera pas une plaque tournante du fondamentalisme et du terrorisme. »

Frances Townsend, ancienne conseillère à la sécurité intérieure auprès du président des États-Unis, a déclaré : « Les femmes de toute la planète mènent la résistance pour la liberté à travers le monde, que ce soit au Kurdistan, en Ukraine ou en Iran. Je me sens humble devant le courage des femmes en Iran qui se battent pour le choix, pour la liberté, ou pour le renversement du régime misogyne de l’Iran. »

Ingrid Betancourt, candidate à la présidence de la Colombie, a réaffirmé : « Aujourd’hui, l’OMPI est reconnue et respectée dans le monde entier. Elle est à l’avant-garde de la lutte pour l’égalité des sexes. Maryam Radjavi a apporté la lumière dans la vie de millions de femmes iraniennes réduites au silence et bâillonnées. Nous parlons d’une génération de femmes qui mènent aujourd’hui le combat pour la liberté. Les femmes jouent un rôle de premier plan dans les manifestations contre le régime. Il est temps pour la communauté mondiale de s’unir et d’agir. Nous appelons le Conseil de sécurité des Nations unies, le gouvernement américain et les gouvernements européens à modifier leur politique conciliante à l’égard du régime iranien. Dans le cas de l’Iran, le monde doit mettre fin à l’approche honteuse consistant à conclure un accord nucléaire avec le régime. Il est temps de nous aligner sur le peuple. Soutenir la Résistance iranienne et l’OMPI est un devoir pour le monde. »

Mimi Kodheli, ancienne ministre albanaise de la défense, a déclaré à la conférence : « Les femmes iraniennes sont à l’avant-garde de toutes les protestations en Iran. Qu’est-ce que cela signifie pour les femmes qui souffrent de l’apartheid sexuel dans le monde ? Condamner la répression des femmes en Iran n’est pas suffisant. Nous devons soutenir ces femmes en Iran et dans le monde entier. »

Lisa Yasko, députée ukrainienne, jointe en ligne depuis l’Ukraine, chaleureusement applaudie, a déclaré : « En Ukraine, nous avons une guerre. Nos frères, nos pères et nos fils sont à la guerre. Les femmes travaillent très dur. Beaucoup d’entre nous ont pris les armes. D’autres font de l’aide humanitaire. D’autres sont impliquées dans la politique pour attirer l’attention du monde entier. Si nous perdons la foi, nous ne gagnerons jamais. Il est très important de garder la foi. À tous ceux qui nous écoutent, n’abandonnez pas votre pays. Nous nous battons pour vous tous. Si nous ne défendons pas notre liberté dès maintenant, l’histoire ne sera plus jamais la même. Je suis très fière de ma nation et je vous envoie mon amour à toutes. Nous avons besoin de paix en Ukraine. Nous avons besoin de paix dans le monde. »

 

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI)

Le 5 mars 2022

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