onireh Arabshahi, Massoumeh Askari, Nargess Mansouri et Samin Ehsani sont privés de leurs droits en prison.
Voici une mise à jour sur les conditions déplorables de 4 prisonnières politiques, Monireh Arabshahi, Massoumeh Askari, Nargess Mansouri et Samin Ehsani
La militante civile Monireh Arabshahi
Monireh Arabshahi, mère du prisonnières politique Yasaman Aryani et militante de la société civile, a subi une forte baisse de son taux de calcium et un engourdissement de certaines parties de son corps. Après cet incident, elle a été transférée dans un centre médical municipal le mardi 14 juin 2022.
Une source informée a déclaré que les médecins voulaient que Mme Arabshahi soit testée à l’hôpital tous les dix jours car ils avaient opéré sa thyroïde. Mais les autorités pénitentiaires ont empêché ses visites à l’hôpital. Finalement, les autorités de la prison de Kachouii ont accepté qu’elle soit emmenée à l’hôpital une fois par mois seulement.
Monireh Arabshahi avait déjà été envoyée à l’hôpital Rajai le 1er mai 2022, en raison de la détérioration de son état.
Monireh Arabshahi et sa fille, Yasaman Aryani, doivent passer cinq ans et demi en prison pour s’être opposées au hijab obligatoire. Monireh et Yasaman ont été transférées de la prison d’Evin à la prison de Kachouii à Karaj le 22 octobre 2020.
Un point sur les conditions déplorables des 4 prisonnières politiques dans les prisons iraniennes.
Narges Mansouri, membre du syndicat des chauffeurs de bus
Narges Mansouri, militante politique et membre du syndicat des chauffeurs de bus de Téhéran et de la banlieue, est toujours en isolement après 27 jours de détention.
Les interrogateurs l’ont sévèrement battue au point qu’elle a craché du sang. Mme Mansouri se voit également refuser l’accès à un avocat.
Une source proche de la prisonnière a déclaré : « Après avoir été arrêtée dans les zones frontalières, Mansouri a été transférée à l’isolement dans le quartier 209 de la prison d’Evin. Les interrogateurs ont sévèrement battu Mansouri au moins une fois pour avoir prétendument insulté le guide suprême du régime. Elle a été battue si fort qu’elle a vomi du sang ».
Mohammad Moghimi, un avocat de Mme Mansouri, a également déclaré : « Narges Mansouri n’a eu accès au téléphone qu’une seule fois pendant cette période. Et comme on lui a refusé l’accès à l’avocat qu’elle avait choisi, on ne dispose d’aucun détail sur les nouvelles accusations portées contre elle ou sur les tortures qu’elle a subies. »
L’agence de presse officielle IRNA a affirmé le 19 mai 2022 que Narges Mansouri avait été arrêtée par les forces de sécurité alors qu’elle traversait la frontière. IRNA a rapporté que Narges Mansouri est accusée d’avoir « pour mission de provoquer l’opinion publique en préparant de fausses déclarations et en réalisant des interviews déformées et provocantes visant à créer le chaos et l’insécurité dans le pays. »
Une mise à jour sur les conditions déplorables des 4 prisonnières politiques dans les prisons iraniennes.
Massoumeh Askari est privée de congé
Massoumeh Askari, prisonnière politique et enseignante à la retraite, est confrontée à de nombreuses violations de ses droits fondamentaux en tant que prisonnière. Massoumeh se voit refuser l’accès aux soins médicaux et refuser un congé. Mme Askari purge une peine de 5 ans à la prison de Kachouii à Karaj.
Massoumeh Askari souffre de dépression et de fractures à la jambe droite nécessitant une intervention chirurgicale. Elle a également besoin de faire remplacer la platine de sa jambe. Elle est l’unique tutrice de son père âgé, qui souffre de la maladie d’Alzheimer.
Alireza, le fils de Mme Askari, a fait une tentative de suicide et a besoin de sa mère à ses côtés.
Massoumeh Askari réside à Téhéran mais a été déportée à la prison de Kachouii à Karaj et détenue parmi des prisonnières condamnées pour des délits dangereux. Le principe de ségrégation des délits n’a pas été appliqué à Mme Askari. Pendant son séjour en prison, des prisonnières ordinaires l’ont battue à plusieurs reprises.
Le bureau du procureur de la prison d’Evin s’oppose à la libération conditionnelle de Massoumeh Askari, même pour un congé temporaire, alors qu’elle a passé 3,5 ans en prison sur sa peine totale de 5 ans.
Massoumeh Askari a été transférée du quartier des femmes d’Evin à la prison de Kachouii à Karaj le 19 décembre 2021, alors qu’elle réside à Téhéran.
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Samin Ehsani, une militante des droits de l’enfant
Samin Ehsani, une militante des droits de l’enfant, a été arrêtée le 15 juin 2022 et transférée à la prison d’Evin pour y purger sa peine. En plus d’être une militante des droits de l’enfant, Mme Ehsani est une femme bahaïe.
Le tribunal révolutionnaire de Téhéran a déjà condamné cette militante des droits de l’enfant à 5 ans de prison.
Samin Ehsani avait déjà aidé des enfants afghans à accéder à l’éducation, car ils sont privés du droit à l’éducation en Iran. Le tribunal s’est fondé sur cette accusation pour lui infliger une peine de prison.
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