« Raïssi menteur, où en sont tes promesses », « Le parlement et le gouvernement mentent à la nation », « jusqu’à quand le déshonneur, la mort ou la vie ? »
Ce 18 juin, des bazaris et commerçants ont manifesté dans diverses villes contre la hausse des prix et l’augmentation des taxes qui les prennent à la gorge. À Téhéran, les vendeurs de pièces détachées se sont mis en grève dans la rue Cheragh Bargh et ont défilé en direction de Lalehzar, appelant les autres commerçants à faire grève. Les magasins du passage Kashani à Téhéran se sont également mis en grève aujourd’hui. Les forces répressives sont arrivées sur place pour briser la grève. Les bazaris protestataires ont répondu en insultant les agents. Des arrestations ont eu lieu.
À Ispahan, des commerçants de huit secteurs classes, dont le bazar du linge de maison traditionnel de Naghcheh-Jahan, de la téléphonie mobile dans les rues Bozorgmehr, Ahmadabad et Ferdoussi, des appareils ménagers dans la rue Hatef, du tissu dans la rue Ibn Sina, des fruits et légumes et le marché Bankdaran ont continué leur grève.
Les bazars de Lanjan, Khorramabad, Arak, Hindijan, Nouorabad-Mamassani, Kouhchenar dans la province de Fars et les bijoutiers de Yazd se sont également mis en grève pour protester contre les prix élevés et les taxes énormes.
Depuis ce matin, des tailleurs de pierre sont en grève dans six villes de la province d’Ispahan, dont les villes industrielles de Mahmoudabad, Rezvanshahr, Maymeh, Najafabad, Shahin-Shahr et Dolatabad. Ils protestent contre la montée sans précédent des taxes, l’augmentation de 500 % des prix de l’électricité, les pannes de courant, l’augmentation de 100 % des prix du gaz, réclament la hausse des salaires des travailleurs et dénoncent le problème de l’approvisionnement en eau pour la taille de la pierre.
Aujourd’hui, des retraités de la sécurité sociale se sont également rassemblés pour défiler dans diverses villes, dont Ahwaz, Shoushtar, Zandjan, Bandar-Abbas, Abadan, Shoush, Kerman et Racht, contre leurs pensions de misère et l’incapacité des autorités de répondre à leurs revendications. Ils ont scandé : « Raïssi menteur, où en sont tes promesses ? », « Le parlement et le gouvernement mentent à la nation », « Assez de promesses vides, notre table est vide », «jusqu’à quand le déshonneur, la mort ou la vie », « gouvernement trompeur, rends-nous nos droits. » Les forces répressives à Téhéran et Tabriz ont empêché la formation de rassemblements.
Aujourd’hui, en plus des bazars et des retraités, les travailleurs des usines d’aluminium d’Arak, d’Azarab d’Arak et de la pétrochimie de Kendjan se sont mis en grève. Les familles des enseignants arrêtés à Saghez se sont rassemblées devant la prison centrale de la ville pour exiger la libération de leurs proches.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a salué les retraités et les commerçants qui, malgré l’assaut des forces répressives, ont une fois de plus réclamé leurs droits inaliénables à la vie et à la liberté dans diverses villes. Elle a estimé que leur résistance face aux arrestations et aux passages à tabac témoigne du fait que les Iraniens sont déterminés à renverser le régime des mollahs et qu’ils n’ont plus peur.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 18 juin 2022
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