En 2018, l’Organisation du renseignement des pasdarans a arrêté Bayani et Kashani ainsi que Kavous Seyed Emami, Amir-Hossein Khaleghi, Morad Tahbaz, Taher Ghadirian, Houman Jowkar et Abdolreza Kouhpayeh. Tous les huit étaient membres de la Persian Wildlife Heritage Foundation (PWHF), un groupe local qui se consacre à la préservation de la biodiversité en Iran.
Seyed Emami, un professeur de sociologie irano-canadien, est mort en détention dans des circonstances suspectes. Les autorités judiciaires ont accusé le groupe d’utiliser des projets environnementaux comme couverture d’espionnage. Mais elles n’ont fourni aucune preuve de ces allégations. Au cours des quatre dernières années, les autorités ont violé leurs droits à une procédure régulière et les ont privés du droit à un procès équitable. Bayani a affirmé devant les tribunaux qu’elle et d’autres membres du groupe ont été soumis à la torture pendant leur détention. En février, le site Internet BBC Persian a publié un compte rendu détaillé des mauvais traitements que les autorités pénitentiaires auraient infligés à Bayani sur la base de ses lettres, notamment « 1 200 heures d’interrogatoires », « de longues heures d’interrogatoire en position debout », « la menace d’une injection hallucinogène » et « des insultes sexuelles. »
Le 18 février 2020, une cour d’appel a confirmé les peines allant de 6 à 10 ans de prison, prononcées à l’encontre de tous les militants sous l’accusation de « coopération avec l’État hostile des États-Unis. » La cour a également confirmé une peine de 4 ans de prison contre Kouhpayeh pour « rassemblement et collusion pour agir contre la sécurité nationale. » Kouhpayeh est le seul à avoir été libéré en 2020, à l’exception d’Emami qui est mort en détention. Les six autres sont toujours en détention.
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