Les forces de sécurité ont arrêté les deux enseignants iraniens, Eskandar Lotfi et Massoud Nikkhah, en grève de la faim également, le 1er mai.
M. Nikkhah a été libéré sous caution de la prison de Marivan le 11 mai. Puis il a de nouveau été arrêté le lendemain.
Un autre membre du conseil d’administration de l’association des enseignants de Marivan, Shaban Mohammadi, a également été arrêté le 11 mai.
Le 4 juin, Shaban Mohammadi a annoncé à sa famille, lors d’un appel téléphonique, que Massoud Nikkhah et lui-même avaient été transférés à la prison d’Evine, à Téhéran.
Asghar Amirzadegan, un autre enseignant militant détenu à la prison Adel Abad de Chiraz, dans le sud-ouest de l’Iran, qui est également en grève de la faim, souffre d’une hémorragie gastro-intestinale, mais les autorités pénitentiaires ne veulent pas le transférer dans un hôpital à l’extérieur de la prison.
Dans une lettre datée du 2 juin, l’Internationale de l’Éducation a exhorté Khamenei, le Guide suprême du régime, à libérer tous les enseignants iraniens détenus en Iran.
Il est important de noter qu’en dépit des risques que les grèves de la faim font courir à la santé, la plupart des prisonniers n’ont aucun autre moyen de faire valoir leurs droits bafoués.
Les autorités iraniennes ont arrêté des dizaines d’enseignants iraniens dans tout le pays avant et depuis les manifestations du 1er mai.
Au moins 17 d’entre eux sont toujours détenus, dont Mohammad Habibi, porte-parole du syndicat des enseignants iraniens (ITTA).
Ces arrestations ont eu lieu après que le Conseil de coordination des associations d’enseignants de la culture iranienne a appelé à une manifestation nationale le 1er mai, à la veille de la Journée nationale des enseignants.
Source : Iran HRM
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