Dans leur déclaration, ils affirment que le « traitement inhumain » de Keyvan Samimi par le régime est une « tentative de meurtre graduel ».
Les signataires de la déclaration, publiée le mardi 14 juin, ont condamné le régime pour avoir déposé un nouveau dossier contre Keyvan Samimi, soulignant que « Les hauts responsables judiciaires, sécuritaires et politiques de la République islamique seront responsables de toute négligence ou incident malheureux pour lui. »
Selon la déclaration, les responsables de la sécurité de l’État ont récemment déposé une nouvelle plainte contre M. Samimi « uniquement pour avoir publié ses opinions sur un canal personnel de Telegram. »
Keyvan Samimi qui est l’un des plus anciens prisonniers d’opinion en Iran a été arrêté lors d’un rassemblement de la Fête du travail à Téhéran en 2019. Il a été condamné à trois ans de prison pour « rassemblement et collusion contre l’État. » Il a commencé à purger sa peine en décembre 2020.
Il a de nouveau été arrêté à la suite d’une permission de sortie en mai 2022 après sa convocation à la prison d’Evine et envoyé à la prison de Semnan.
Dans une lettre transmise depuis la prison, Samimi a exprimé son soutien envers les protestations populaires qui se multiplient dans le pays. A ce titre, il a déclaré : « Les rassemblements non violents visent à rétablir les droits perdus de la nation, ce qui entraînera des changements structurels. »
En février, Reporters sans frontières (RSF) a exprimé son inquiétude concernant la vie de trois militants emprisonnés, dont Samimi, qui, selon l’organisation, ont été transférés dans des prisons connues pour leurs « traitements cruels, inhumains et dégradants, dans une pratique souvent utilisée pour briser délibérément la résistance des prisonniers d’opinion ».
M. Samimi est rédacteur en chef du magazine d’actualité Iran-e Farda (L’Iran de demain), rédacteur en chef du quotidien interdit Nameh (Lettre) et membre du conseil d’administration de la Société pour la défense de la liberté de la presse.
Source : Iran HRM
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