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mardi 7 juin 2022

La Cour d’appel confirme les 32 ans de prison des étudiants universitaires

 CSDHI – Une cour d’appel iranienne a confirmé la condamnation à 32 ans de prison des étudiants universitaires Ali Younesi et Amirhossein Moradi, selon les dires de leur avocat.

Le 6 juin, la chaîne officielle Emtedad Telegram a cité leur avocat Mostafa Nili, qui a déclaré : « La cour d’appel de Téhéran a approuvé les peines de 16 ans de prison pour ces deux étudiants de l’université Sharif, dont 10 ans sont exécutoires. »

Les étudiants d’honneur de l’Université de technologie de Sharif ont été initialement condamnés à un total de 32 ans de prison en avril.

Amir Hossein Moradi et Ali Younesi sont détenus depuis deux ans dans le quartier 209 de la prison d’Evine, contrôlée par le ministère iranien du renseignement, pour « complot contre la sécurité nationale » et « propagande contre l’État ».

Les familles des deux étudiants d’élite ont nié ces allégations.

Chacun des étudiants devra purger une peine de dix ans derrière les barreaux, à moins que la Cour suprême ne réduise ou ne modifie sa peine.

L’article 134 du code pénal islamique permet aux accusés de ne purger que la peine la plus longue dans les cas de condamnations multiples.

Les agents du régime ont arrêté Ali Younesi et Amir Hossein Moradi le 10 avril 2020. Tous deux sont des étudiants très doués.

Ali Younesi est médaillé d’argent et d’or aux Olympiades nationales d’astronomie d’Iran et médaillé d’or en 2018 aux Olympiades internationales d’astronomie et d’astrophysique de Chine. Amirhossein Moradi est le médaillé d’argent des Olympiades nationales d’astronomie d’Iran.

En mai 2020, un mois après l’arrestation de Younesi et Moradi, le porte-parole du pouvoir judiciaire, Gholam-Hossein Esmaili, les a accusés d’être en contact avec des « groupes contre-révolutionnaires », à savoir l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (MEK).

Pendant leur détention, les agents du ministère du renseignement les ont battus et maintenus en isolement prolongé dans des conditions difficiles pour leur extorquer des faux « aveux ».

Source : Iran HRM

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