Shahnaz Akmali, la mère de la défenseuse des droits humains, a déclaré aujourd’hui dans une vidéo que sa fille avait été arrêtée.
Elle a déclaré que les forces de sécurité de l’État avaient fait irruption chez elle et l’avaient mise à sac. Elle n’a pas encore été informée des charges retenues contre la défenseuse des droits humains.
Le fils de Shahnaz Akmali, Mostafa Karim Beigi, a été tué par balle à Téhéran lors d’une manifestation en 2009.
Shahnaz Akmali et sa fille Maryam Karimbeigi n’ont pas mâché leurs mots et ont demandé justice pour le meurtre de manifestants pacifiques.
La police a effectué une descente similaire contre la défenseuse des droits humains en février, mais elle n’était pas chez elle au moment de l’opération.
En avril, elle a été convoquée au bureau de la sécurité de l’Université islamique Azad, section sciences et recherche, pour recevoir une explication officielle après avoir été prétendument expulsée de l’établissement alors qu’elle poursuivait ses études en maîtrise en sociologie.
Shahnaz Akmali avait déjà été emprisonnée pour avoir demandé justice.
Elle a été arrêtée par le ministère du renseignement en janvier 2017 et condamnée à un an de prison pour « propagande contre l’État » en raison de ses activités en tant que membre des Mères éplorées du parc Laleh, un groupe de victimes de violences politiques.
Dans son verdict d’octobre 2017, le juge Mashallah Ahmadzadeh de la branche 26 du tribunal révolutionnaire a également interdit à la mère de 54 ans de quitter le pays, de participer à des activités politiques et de publier sur les médias sociaux pendant un an après la fin de sa peine de prison.
Source : Iran HRM
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