Malgré l’accord des autorités de la prison de Semnan, la demande a été rejetée par le bureau du procureur de la prison d’Evin. La prisonnière politique Maryam Akbari Monfared restera donc dans la prison de Semnan, où elle a été bannie il y a plus d’un an.
Maryam Akbari Monfared a demandé à plusieurs reprises à être transférée dans une prison proche du lieu de domicile de sa famille à Téhéran.
Selon une source informée, les autorités de la prison de Semnan ont reconnu que le bureau du procureur d’Evin s’était opposé au transfert.
Maryam Akbari Monfared passe son temps de détention à la prison de Semnan, où la séparation des délits n’est pas respectée.
Mme Akbari Monfared ne reçoit pas les médicaments et les traitements dont elle a besoin en raison de ses problèmes gastro-intestinaux. Elle est également harcelée lors des visites et des appels téléphoniques. Elle rencontre sa famille en plein air et sous le soleil d’été, sans aucun dispositif de refroidissement ou d’ombre qu’elle puisse utiliser.
La Commission des femmes du CNRI a déjà fait état des conditions critiques de la prisonnière politique Maryam Akbari Monfared.
Zahra Mohammadi, l’enseignante kurde emprisonnée
Zahra Mohammadi est incarcérée au centre correctionnel du quartier des femmes de Sanandaj pour purger sa peine de cinq ans de prison. Sa détention dans cette prison viole le principe de la séparation des délits.
Mme Mohammadi souffre de problèmes gastro-intestinaux mais est privée de soins médicaux et de congés pour raisons médicales.
Les dernières nouvelles sur ses conditions indiquent que le département des renseignements de Sanandaj et les autorités responsables du quartier des femmes du centre correctionnel font obstacle à son envoi en congé médical.
Zahra Mohammadi vit à Sanandaj, la capitale de la province du Kurdistan iranien. Elle est titulaire d’une maîtrise en géopolitique de l’université de Birjand.
Des agents du Département des renseignements ont fait irruption dans le domicile de Mme Mohammadi le 23 mai 2019 et l’ont arrêtée. Elle a été libérée sous condition et temporairement après six mois, moyennant une caution de 700 millions de tomans.
En juillet 2020, Zahra Mohammadi a été condamnée à 10 ans de prison pour avoir « formé un groupe contre la sécurité nationale. » Plus tard, en octobre, sa peine a été commuée en cinq ans.
Elle a été transférée dans le quartier des femmes du centre correctionnel de Sanandaj le 8 janvier 2022 pour purger sa peine de cinq ans.
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