Plusieurs détenues ont été infectées par la tuberculose dans la prison pour femmes de Qarchak. Cette nouvelle a suscité l’inquiétude des familles des prisonnières.
Les prisonnières atteintes de tuberculose sont détenues avec d’autres prisonnières. Le risque de développer la maladie guette toutes les détenues en raison de la négligence et de l’inaction des responsables de la prison pour femmes de Qarchak.
L’enfant d’une des prisonnières a déclaré : « Les autorités pénitentiaires n’ont encore pris aucune mesure pour mettre en quarantaine ou séparer les prisonnières malades. Elles sont détenues avec les autres prisonnières. »
Au lieu de prendre des mesures pratiques en réponse à la protestation des prisonnières, les responsables de la prison pour femmes de Qarchak leur ont dit : « Si vous êtes infectés, votre système immunitaire combattra la maladie. »
La tuberculose est une maladie mortelle qui infecte les poumons et les autres organes du patient. Le patient peut transmettre la bactérie par ses gouttelettes respiratoires. Les personnes atteintes de tuberculose active propagent l’infection dans l’air lorsqu’elles toussent, éternuent ou crachent.
Dans un lieu surpeuplé et sans ventilation, comme la prison pour femmes de Qarchak, réservée aux femmes, il est possible de prévoir dans quelle mesure les détenues risquent de contracter la maladie.
La commission des femmes du CNRI a déjà publié un article intitulé « La chambre de torture de Qarchak« . La prison pour femme de Qarchak est le lieu de détention d’environ 2 000 femmes. L’article indique également que les prisonnières appellent Qarchak « le bout du monde ».
Les détenues de la prison de Qarchak, exclusivement composée de femmes, sont privées de trois éléments vitaux pour tout être humain : l’eau, l’air et une nourriture saine. La prison de Qarchak est utilisée comme un bannissement pour les prisonnières politiques.
Selon des nouvelles récentes, même les filtres et le système usé de purification de l’eau sont hors d’usage.
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