La législation européenne ne doit pas saper les efforts visant à mettre un terme au terrorisme d’État de l’Iran
Le Parlement belge doit bientôt se prononcer sur un projet de loi du gouvernement concernant le transfert de prisonniers entre la Belgique et l’Iran. S’il est adopté, ce projet de loi permettra aux citoyens iraniens condamnés pour des crimes en Belgique de purger leur peine en Iran.
Cela pourrait signifier que le diplomate iranien Assadollah Assadi et ses trois complices iraniens, qui purgent actuellement des peines de prison de longue durée en Belgique pour terrorisme, pourraient être remis en détention en Iran pour y purger le reste de leur peine.
Cela reviendrait à libérer ces terroristes condamnés et à leur permettre d’échapper à la justice, compte tenu de la réputation bien établie du système judiciaire iranien d’accorder et de maintenir l’impunité aux responsables du régime pour les crimes graves, récemment exprimée par le Rapporteur spécial des Nations unies sur l’Iran.
En outre, la libération d’Assadi sous quelque prétexte que ce soit portera un coup dur aux efforts déployés pour combattre et contrer le terrorisme d’État iranien sur le sol européen et compromettra la coopération antiterroriste qui a conduit à l’arrestation et à la condamnation d’Assadi.
Assadi et ses complices ont planifié un attentat à la bombe contre le rassemblement de l’opposition pro-démocratique organisée d’Iran, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), à Paris en juin 2018, visant la dirigeante de l’opposition, Mme Maryam Radjavi, et de nombreux parlementaires européens, dont plusieurs députés britanniques, qui ont assisté à la conférence à Paris avec 100 000 personnes pour soutenir un Iran libre et démocratique.
Téhéran est le premier État parrain du terrorisme dans le monde et est connu pour utiliser abusivement ses diplomates, ambassades et missions diplomatiques pour faciliter et réaliser des actes de terrorisme, comme le prouve la condamnation d’Assadi.
Aujourd’hui, nos efforts doivent se concentrer sur la fin de l’impunité en Iran et sur l’obligation de rendre des comptes, comme l’a demandé le Rapporteur spécial des Nations unies sur l’Iran afin que le régime réponde de ses violations systématiques des droits de l’homme et du terrorisme. Le projet de loi proposé par le gouvernement belge et examiné par le Parlement belge constitue donc un pas dans la direction opposée.
Le British Committee for Iran Freedom (Comité britannique pour la liberté de l’Iran) exprime de sérieuses inquiétudes quant à ce projet de loi et se joint aux communautés iraniennes du Royaume-Uni et d’Europe pour demander instamment au Parlement belge de le rejeter.
En outre, nous soutenons également leur appel au gouvernement belge pour qu’il retire ce projet de loi, qui non seulement sape les efforts européens de lutte contre le terrorisme, mais confère également une légitimité imméritée au système judiciaire moyenâgeux de l’Iran, qui est un instrument essentiel de la répression intérieure du régime.
Professeur Lord Alton of Liverpool
Membre indépendant de la Chambre des Lords 1er juillet 2022
###
LES MEMBRES ÉMINENTS DU COMITÉ BRITANNIQUE POUR LA LIBERTÉ DE L’IRAN SONT LES SUIVANTS :
The Rt Hon David Jones MP, Président
Lord Carlile of Berriew CBE QC, co-président et réviseur indépendant du HMG pour la législation sur le terrorisme (2001 – 2011)
Le professeur Lord Alton of Liverpool, Co-Président
Dr. Matthew Offord MP, Co-Président
Steve McCabe MP, Co-Président et ancien Shadow Minister et Whip de l’opposition
The Rt Hon. the Baroness Boothroyd OM, ancien président de la Chambre des communes
La Baronne Verma, ancienne Baronne d’honneur (HM Household) (Whip) et Sous-secrétaire parlementaire (Département du développement international)
La baronne Harris of Richmond DL, vice-présidente de la Chambre des Lords.
Le très honorable Lord Dholakia OBE DL, co-chef adjoint des pairs libéraux démocrates et ancien président du parti.
Le très révérend Lord Harries of Pentregarth DD, ancien évêque d’Oxford.
Lord Singh of Wimbledon CBE, membre de la commission mixte sur les droits de l’homme.
Lord McInnes of Kilwinning CBE, directeur du parti conservateur et unioniste écossais.
The Lord Clarke of Hampstead CBE
La baronne Masham of Ilton DL
La baronne Redfern
Lord Inglewood MRICS
Lord Roberts de Llandudno
Lord Turnberg
Lord Cotter
Rt Hon Sir Roger Gale MP, ancien vice-président du Parti conservateur
Rt Hon John Spellar MP, ancien ministre d’État (ministère de la Défense) et ancien chef de file adjoint du parti.
Bob Blackman, député
Martin Vickers, député
John Cryer, député
Ian Mearns, député
Jim Shannon, député
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire