Les bourreaux de Khamenei ont pendu le prisonnier baloutche Akbar Shah-Bakhsh à la prison de Zahedan le samedi 14 janvier. Le même jour, le système judiciaire a annoncé l’exécution d’Alireza Akbari, ancien vice-ministre de la Défense du régime. Le jeudi 12 décembre, Maher Ilouli et Ali Abbasszadeh ont été exécutés à la prison centrale de Chiraz.
Le mercredi 11 janvier, cinq prisonniers ont été pendus à la prison centrale d’Arak, dont trois s’appelaient Azad Dadvand, Ali Garavand et Keyvan Amini Tavakol. Le même jour, Milad Ashoub a été pendu à la prison de Lakan à Racht, Shahram Mortezavi à la prison de Gorgan et Reza Haji à la prison centrale de Karadj. Le mardi 10 janvier, Mehdi Karami a été pendu à la prison d’Arak et Peyman Arab Guicheh a été pendu à la prison centrale de Karadj, et le 9 janvier Khaleq Khezr-Zadeh a été pendu à la prison centrale de Bandar-Abbas et Nazir Sork Kaman a été pendu à la prison de Roudan.
Le dimanche 8 janvier, Mohammad Rassoul Shah-Bakhsh et Akhtar Mohammad ont été exécutés à la prison de Kerman, Pardel Ahmad Khanzehi à la prison de Zahedan, Majid Sedaqat à la prison de Yassoudj et Rashid Lavadpour à la prison centrale de Karadj. Mohammad Rassoul Shah-Bakhsh avait reçu 8 balles dans le corps lors de son arrestation en 2016 et a été exécuté après 7 ans de douleur en détention.
Le jeudi 5 janvier, Rostam Abbaszadeh et Mehdi Askari ont été pendus à la prison de Qezel-Hessar à Karadj et Abolfazl Halva’i à la prison de Dastgerd à Ispahan. Rostam Abbaszadeh et ses 4 enfants ont été condamnés à mort par le juge potence Moghiseï pour avoir transporté 100 grammes d’héroïne. Or les pasdarans sont à la tête d’un trafic de drogue qui se monte à des milliards de dollars en Iran et dans d’autres parties du monde.
Ainsi, en une dizaine de jours du 15 au 24 janvier, les bourreaux de Khamenei, en plus des deux jeunes insurgés Mohammad Mehdi Karami et Seyyed Mohammad Hosseini, ont exécuté 24 autres prisonniers.
La Résistance iranienne souligne une fois de plus la nécessité d’une action immédiate des Nations Unies, de l’Union européenne et de ses États membres pour forcer le régime des mollahs à cesser les exécutions et les meurtres. Il faut mettre ce régime au ban de la communauté internationale, fermer ses ambassades, expulser ses mercenaires et traduire en justice ses dirigeants pour quatre décennies de génocide et de crimes contre l’humanité.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 15 janvier 2023
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