· Appel à sauver les condamnés à mort
Dans la crainte de voir s’intensifier les soulèvement, Khamenei multiplie les exécutions de prisonniers, tout en empoisonnant des écolières. Lundi 6 mars, le pouvoir judiciaire a annoncé la condamnation à mort de six prisonniers politiques de la minorité arabe iranienne de la province du Khouzistan, en raison de la mort de plusieurs policiers et agents de la milice du Bassidj.
Le même jour, Hamid Shahouzahi, Bahram Behzadi et Mohammad Amin Javashiri ont été pendus à la prison de Bandar Abbas, et le dimanche 5 mars, Kiyomarth Zarghami a été pendu à la prison de Saqqez. Le jeudi 2 mars, Qorban Gorbanpour a été pendu à la prison Lakan de Racht.
Le mercredi 1er mars, Mansour Saïdi, Asghar Khosh Sima et Abbas Hamavar ont été pendus à la prison centrale de Chiraz, Ali Dodkanlou à la prison centrale d’Oroumieh et Mohammad Doustinejad à la prison centrale de Hamedan.
Le mardi 28 février, Khosro Mohammadi a été pendu à la prison centrale de Zahedan, Maziar Sultanzadeh et Hamid Safari ainsi qu’un autre condamné ont été pendus à la prison centrale de Karadj. Dans les émeutes dans cette prison le 17 décembre 2022, Maziar Sultanzadeh avait été blessé par balles par les tirs des agents et puis jeté en cellule d’isolement. Toujours le 28 février, un prisonnier a été exécuté à Hamedan et Kiyomars Sadeghpour pendu à la prison de Dieselabad à Kermanchah avec deux autres détenus.
Le lundi 27 février, Leila Bameri, mère de deux enfants de 5 et 7 ans, incarcérée depuis trois ans, a été pendue à Bandar Abbas. Le jeudi 23 février, deux prisonniers ont été exécutés à la prison Lakan de Racht.
Compte tenu des chiffres précédemment annoncées, dans la première quinzaine de mars, au moins 38 condamnés, dont deux prisonniers politiques, ont été pendus. Le nombre de personnes exécutées au cours des deux premiers mois de l’année 2023 atteint au moins 105 personnes.
La Résistance iranienne appelle une fois de plus à la nécessité pour l’ONU, l’Union européenne et ses États membres de prendre une action immédiate pour sauver condamnés à mort, en particulier les prisonniers politiques, et pour forcer le régime des mollahs à cesser ses exécutions et ses tueries. La communauté internationale doit rejeter ce régime. Il faut déférer le bilan de ses crimes devant le Conseil de sécurité de l’ONU et juger ses dirigeants pour quatre décennies de génocide et de crimes contre l’humanité.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 6 mars 2023
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