Mme Maryam Radjavi demande une enquête internationale indépendante sur le crime commis par Khamenei pour contrer le soulèvement
Depuis le lundi 3 avril, après la fin des vacances de Norouz, le nouvel an iranien, les empoisonnements des élèves, en particulier de filles, ont repris. Le site officiel Rokna rapporte que 78 écolières ont été empoisonnés. Le directeur général de l’éducation du régime dans la province d’Azerbaïdjan occidental a déclaré le 4 avril à l’agence Irna : « dans une école de Naqadeh, environ 50 élèves ont souffert de symptômes d’empoisonnement et ont été transportées à l’hôpital et prises en charge. »
Le 4 avril, l’agence IRNA a cité le chef du service des urgences de Tabriz expliquant que « 20 élèves d’une école de filles de la cité Baghmicheh à Tabriz ont été transportées à l’hôpital à la suite d’un empoisonnement ». Le même jour, le site Rokna a rapporté que « le 4 avril, les sciences médicales d’Ispahan ont indiqué que le nombre d’élèves empoisonnés dans le secteur de Dolatabad à Ispahan est toujours inconnu. Les malades ont été transportés à l’hôpital. »
Le mercredi 5 avril, le site officiel Tejarat News a rapporté que sept élèves de l’école de filles Salamat à Qom avaient été empoisonnées. Le même jour, des élèves de l’école de filles Esteghlal à Kohenjan (Sarvostan), de l’école Jila Moqbal à Sanandaj et du lycée de filles Hazrat Mehdi à Piranshahr avaient également été intoxiquées.
Toutefois, le 5 avril, Ahmad Vahidi, le ministre de l’intérieur du régime, a été cité par l’agence Mehr indiquant que cette information n’était pas confirmée et qu’une enquête plus détaillée devait être menée.
Yahya Ebrahimi, député du régime, a admis avoir couvert ce grand crime dans les derniers jours de l’année iranienne (terminée le 20 mars). Le 17 mars 2023, Rouydad 24, un site officiel, a cité ses propos comme quoi ils n’ont pas été honnêtes avec les gens et qu’ils ont caché l’affaire. Il a également mentionné que 26 provinces et 245 écoles étaient concernées et que ces bombes n’étaient larguées que dans des écoles de filles, ce qui signifie qu’ils agissaient sur un segment spécifique avec des objectifs spécifiques.
Mme Maryam Radjavi, Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré que Khamenei avait commis un crime majeur en empoisonnant systématiquement et largement des écolières innocentes dans différentes villes et régions d’Iran après les vacances de Norouz. Cet acte a été commis pour contrer le soulèvement en créant un climat de terreur, D’autant plus que le rôle d’avant-garde des filles et des femmes dans le soulèvement des sept derniers mois l’a rendu furieux et qu’il se sent extrêmement frustré.
Mme Radjavi a de nouveau appelé la mission d’enquête internationale et les organisations des Nations unies concernées, telles que l’UNICEF et les rapporteurs spéciaux sur les droits humains et les violences faites aux femmes à mener des enquêtes indépendantes et à prendre des mesures immédiates pour mettre un terme à ce grand crime qui dure depuis cinq mois.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 6 avril 2023
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