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mercredi 1 novembre 2023

Le bellicisme de Khamenei et le rôle destructeur des pasdarans révélés par la Résistance iranienne

– Cependant, à mesure que les répercussions de son attitude agressive s’estompent, la communauté internationale prend de plus en plus conscience de son influence néfaste. La Résistance iranienne, un groupe d’opposition de premier plan, insiste depuis longtemps sur la nécessité d’affronter directement la « tête du serpent » à Téhéran. C’est désormais un secret de polichinelle que le régime des mollahs, ainsi que le Corps des gardiens de la révolution islamique (les pasdarans), ont intégré le bellicisme et le parrainage du terrorisme dans leur éthique de gouvernance.

Ces mécanismes permettent non seulement d’étouffer les dissensions internes, mais aussi d’étendre les manœuvres agressives de l’Iran au-delà de ses frontières. Le rôle des pasdarans dans ces actions est si évident que le fait de ne pas le reconnaître comme une organisation terroriste est désormais considéré comme de la myopie politique.

Pourtant, certains acteurs internationaux, en particulier ceux qui prônent une politique d’apaisement à l’égard du régime iranien, restent réticents. Ces factions, sans les preuves flagrantes du bellicisme des pasdarans et les révélations faites par la Résistance iranienne, pourraient encore plaider en faveur d’une facette rachetable du CGRI.

Depuis 1981, la Résistance iranienne n’a cessé de déployer des efforts pour mettre en lumière l’implication du CGRI dans l’oppression, le soutien au terrorisme et le développement potentiel de l’armement nucléaire. Leur dévouement est évident à travers de nombreuses publications, séminaires et événements de presse. Des titres tels que « Terrorist Training Camps in Iran », « IRAN : The Rise of the Revolutionary Guards’ Financial Empire » et « How Iran Fuels Syria War » (Comment l’Iran alimente la guerre en Syrie) décrivent clairement le rôle du CGRI dans l’instabilité régionale.

Les inquiétudes du régime quant à l’impact de la Résistance iranienne ont été mises à nu à de nombreuses reprises. Notamment, après le vote décisif du Parlement européen en 2022 pour désigner les pasdarans comme une entité terroriste, les médias iraniens contrôlés par l’État ont rapidement riposté.

Avec des décennies de documents, de révélations et d’appels à l’action, les arguments contre les activités destructrices des pasdarans sont solides. Les gouvernements occidentaux, bien informés de ces allégations, feraient en effet un pas en arrière s’ils ne reconnaissaient pas les pasdarans comme une organisation terroriste.

Targeting the Resistance, state-run television notably highlighted Mrs. Maryam Rajavi’s association with European Parliament members. Similarly, the Etelaat newspaper, in January 2022, emphasized previous calls by the National Council of Resistance of Iran (NCRI) leader, Mrs. Rajavi, for the terrorist designation of the IRGC.

Ciblant la Résistance, la télévision officielle a notamment souligné l’association de Mme Maryam Radjavi avec des membres du Parlement européen. De même, le journal Etelaat, en janvier 2022, a mis l’accent sur les appels précédents de la dirigeante du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), Mme Radjavi, à la désignation terroriste des pasdarans.

Source : Stop Fundamentalism/ CSDHI 

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