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mardi 23 janvier 2024

Khamenei verse le sang sans compter par peur du soulèvement populaire

 • Exécution du prisonnier du soulèvement Mohammad Qobadlou et du prisonnier politique sunnite Farhad Salimi après 14 ans d’emprisonnement

• Maryam Radjavi : La tentative de Khamenei de contrer le soulèvement est vouée à l’échec. Le martyre de la jeunesse courageuse du pays avive les flammes du soulèvement et de la résistance

A l’aube de ce 23 janvier, les bourreaux de Khamenei, ont exécuté le prisonnier du soulèvement Mohammad Qobadlou, 23 ans, à la prison de Qezelhessar accusé d’avoir tué un agent de la répression. Dans un autre incident effroyable, Farhad Salimi, un prisonnier politique sunnite en grève de la faim, emprisonné depuis 14 ans, a été pendu au même moment dans cette prison.

L’agence de presse Mizan du système judiciaire des mollahs a écrit ce 23 janvier : la peine prononcée contre Mohammad Qobadlou « pour avoir tué un agent de police et blessé 5 autres policiers lors des émeutes de l’année dernière a été exécutée après l’aval de la Cour suprême ».

Les agents criminels de l’unité spéciale ont attaqué la famille et les personnes rassemblées devant la prison de Qezealhasar après l’exécution de Mohammad Qobadlou. Ils les ont matraqués et ont procédé à des arrestations.

Farhad Salimi, et six autres compatriotes de confession sunnites, ont été arrêtés en décembre 2009 et gravement torturés dans le centre de détention des services de renseignements d’Oroumieh pour leur arracher des aveux forcés.

Ils ont été condamnés à mort une première fois en février 2016, par le sinistre juge Mohammad Moghisseh, et une seconde fois par le juge « potence « , Abolqassem Salavati, pour « atteinte à la sécurité nationale », « propagande contre l’État » et « corruption sur Terre« . La Cour suprême du régime clérical a finalement confirmé leurs peines en 2019.

Farhad Salimi et ses six coaccusés étaient accusés d’avoir tué l’imam de la prière du vendredi de Khamenei de la mosquée du Califat Rashedein à Mahabad pendant le soulèvement de décembre 2009. Davoud Abdollahi, Ayoub Karimi et Qassem Abesteh ont été exécutés à la prison de Qezel Hesar à Karadj, respectivement le 12 janvier 2024, le 29 novembre 2023 et le 5 novembre 2023. Trois autres coaccusés, Anvar Khezri, Khosrow Besharat et Kamran Sheikheh, sont toujours dans le couloir de la mort à Qezel Hessar.

La présidente élue du CNRI, Mme Maryam Radjavi, a déclaré : Le régime clérical a battu un nouveau record de cruauté et de crime avec ces exécutions. Il ne fait aucun doute que la courageuse jeunesse iranienne ne laissera pas les actions de ce régime médiéval sans réponse. Le sang versé sans compter par Khamenei révèle sa peur face à l’explosion de la colère populaire et ses vaines tentatives de réprimer les soulèvements en Iran. Le martyre de ces jeunes courageux ne fera qu’aviver les flammes du soulèvement et de la résistance.

Mme Radjavi a appelé les Nations unies et l’Union européenne à prendre des mesures immédiates pour arrêter la machine à tuer des mollahs et sauver la vie de milliers de condamnés à mort, en particulier les prisonniers politiques, les manifestants emprisonnés et les trois autres co-accusés dans le dossier de Farhad. Au moins 360 prisonniers ont été exécutés depuis le 7 octobre, c’est-à-dire depuis le début de la guerre dont le régime clérical est le principal instigateur. Le silence et l’inaction ne feront qu’encourager la dictature religieuse à intensifier ses crimes en Iran et à l’étranger.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 23 janvier 2024

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