Il a dénoncé la façade trompeuse de stabilité du régime iranien : « Téhéran veut donner une image de stabilité malgré les manifestations nationales de 2017. L’objectif du régime est assez simple, il s’agit de projeter un semblant de puissance dans la région pour effrayer les États arabes du Golfe, les Israéliens et tout le monde dans la région. Nous voulons tous le contraire et nous y parviendrons. »
Mike Pompeo a dénoncé l’incitation par Téhéran des conflits au Moyen-Orient : « Téhéran orchestre les conflits que nous voyons aujourd’hui en Israël, dans la mer Rouge où des Américains ont été tués, et dans toute la région. Parce qu’il veut que l’attention mondiale soit portée sur ses mandataires. Il veut nous distraire de sa propre faiblesse interne. C’est quelque chose que nous savons tous. Nous ne devons pas les laisser faire cela. Téhéran veut utiliser la terreur et le chaos propagés par ses mandataires pour obtenir des concessions de notre part, pour semer la peur ici aux États-Unis et parmi leurs dirigeants. Nous ne devrions jamais céder à ses exigences ni récompenser sa brutalité et sa destruction. Nous ne pouvons pas laisser cela se produire. »
Pompeo a en outre dénoncé la représentation propagandiste de Téhéran des conflits régionaux comme une lutte entre Israël et le peuple palestinien, la qualifiant de mensonge flagrant : « Le grand espoir de Téhéran est de présenter ce qui se passe dans la région comme une lutte entre Israël et le peuple palestinien. Ceci est un mensonge. Nous devons y répondre avec la vérité : la tête du serpent de la terreur mondiale se trouve à Téhéran. »
L’ancien secrétaire d’État américain s’est ensuite tourné vers la solution, saluant le courage et la résilience de la Résistance iranienne : « Nous devons voir une détermination et une puissante résistance continuer à croître. Elle est désormais riche de décennies de lutte contre cette dictature malveillante et la théocratie. Je suis convaincu que cette résistance ne fera que croitre. »
M. Pompeo a mis en garde contre les efforts du régime visant à saper l’opposition iranienne qu’il conçoit comme une menace importante pour son existence : « Depuis décembre dernier, le régime a commencé à organiser des procès fictifs… Nous les avons vu mener des procès par contumace visant des membres de l’OMPI, le principal mouvement d’opposition. Ces hommes et ces femmes qui vivent partout en Europe, notamment en France et en Albanie. Le régime souhaite créer un faux précédent juridique à leur encontre et les faire extrader vers l’Iran ou utilise de fausses allégations pour justifier la terreur à leur encontre. J’espère que les pays rejetteront cela car c’est une imposture. »
Tournant son attention vers la situation désastreuse des droits de l’homme en Iran, Pompeo a déploré l’escalade de la répression et le nombre record d’exécutions du régime : « Le nombre d’exécutions enregistré rien qu’en 2023 a atteint pas moins de 860, ce qui représente le chiffre le plus élevé des huit dernières années. Ces exécutions ont également augmenté en 2024 et cette tendance se poursuit. Cela montre que le régime iranien est faible et craint ceux-là mêmes qu’il exécute.»
Qualifiant les récentes élections simulées organisées par le régime comme une démonstration de sa faiblesse, l’ancien secrétaire d’État américain a déclaré : « Le 1er mars, l’Iran a organisé une nouvelle élection truquée. Cette élection à l’Assemblée des experts a une fois de plus refusé au peuple iranien la capacité de voter réellement et de manière significative pour les candidats qu’il préférait. C’est pour cette raison que beaucoup ont décidé de ne pas participer aux élections. La bonne nouvelle est que ce que nous avons vu ce jour-là était un écho de ce que nous avons vu en 2022, un soulèvement où les manifestants dans tout l’Iran ont scandé contre l’oppresseur, qu’il s’agisse du Shah ou du guide suprême. »
Il a ajouté : « Je n’ai pas eu l’occasion au début de féliciter Mme Maryam Radjavi et son mouvement pour avoir mené le boycott de ces élections. Et comme elle le fait depuis des décennies – oui, vous méritez d’être profondément remerciée pour cela. Vous et moi, tous les Américains, devons connaître l’histoire. Nous savons que c’est l’OMPI qui a boycotté le référendum de décembre 1979 et n’a pas approuvé cette constitution défectueuse. Et ce, même s’il est devenu la principale cible de la colère du clergé au pouvoir, dont il souffre encore aujourd’hui. »
Rejetant la propagande du régime contre la Résistance iranienne, le secrétaire d’État Mike Pompeo a déclaré : « Je me souviens que lorsque je suis devenu secrétaire d’État, j’ai trouvé intéressant qu’une réflexion soit menée. Ils disent constamment qu’il n’y a pas d’alternative à leur régime, et pourtant ils dépensent des milliards de dollars pour se défendre contre cette alternative. Ils dépensent tout leur capital politique, tout leur temps, toutes leurs ressources, à nier les possibilités alternatives. Ils ont mené plusieurs séries de cyberattaques majeures contre l’Albanie, demandant à ce gouvernement de faire taire la principale opposition. De quoi ont-ils peur s’il n’y a pas d’alternative ? Chaque semaine, dans chaque ville d’Iran, le régime dirige ses prières du vendredi vers ses dirigeants pour scander contre une alternative inexistante ! Toute cette énergie devrait nous encourager. Cela devrait nous rappeler que la seule alternative est la Résistance et les efforts visant à renverser ce régime maléfique. »
Pompeo a conclu par un cri de ralliement à la solidarité mondiale en faveur de la quête de liberté du peuple iranien : « Ceux d’entre nous qui ont la capacité d’influencer le monde et la façon dont il réagit au travail incroyable de ces combattants de la résistance ne peuvent pas les laisser tomber. Le régime iranien veut être récompensé pour son terrorisme. Nous ne pourrons jamais permettre cela. Prises d’otages, guerres par procuration, tels sont les outils des hommes faibles. La force réside dans le peuple iranien. Récompensez-les, pas les terroristes. Ces combattants de la liberté sur le terrain en Iran finiront par obtenir un résultat, tout comme les combattants de la liberté l’ont fait pour le peuple des États-Unis d’Amérique il y a 250 ans. »
Source: CNRI
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