Le récent arrêt de la Cour, qui rejette l’appel de Noury, confirme son engagement à lutter contre l’impunité pour les graves violations des droits de l’homme et à maintenir les principes du droit international et de la justice.
La condamnation de M. Noury porte sur de graves violations du droit humanitaire international et sur le massacre de prisonniers politiques en 1988. Plus de 30 000 prisonniers politiques, principalement associés aux Moudjahidines du peuple iranien (OMPI), ont été exécutés à la suite de l’acceptation par le régime d’un cessez-le-feu avec l’Irak.
Arrêté à l’aéroport de Stockholm en novembre 2019, Noury a été jugé en vertu du principe de compétence universelle de la Suède, qui permet de poursuivre des personnes pour des infractions graves, quel que soit l’endroit où elles ont été commises.
Bien que Noury ait toujours nié les accusations sur le massacre de prisonniers politiques en 1988 , la cour d’appel a confirmé le verdict initial en décembre 2023.
Malgré le refus persistant de Noury de répondre aux accusations sur le massacre de prisonniers politiques en 1988, la cour d’appel a confirmé le verdict initial en décembre 2023.
Le refus de la Cour suprême d’examiner l’appel de M. Noury souligne l’attachement indéfectible de la Suède à la justice et sa position contre l’impunité pour les crimes contre l’humanité commis lors du massacre de prisonniers politiques en 1988. Malgré les efforts du régime clérical pour contester le verdict, la Haute Cour de Suède a réaffirmé la primauté de la justice, envoyant un message résolu contre les violations des droits de l’homme.
Cette saga juridique, qui met en lumière les violations flagrantes des droits de l’homme commises par l’Iran, pourrait inciter Téhéran à reconsidérer ses tactiques coercitives à l’égard de la Suède. Des cas récents, tels que le fameux échange de prisonniers entre la Belgique et l’Iran dans le cas d’Assadollah Assadi, mettent en évidence la volonté de Téhéran d’exploiter les canaux diplomatiques à des fins inavouées.
Le conflit en cours au Moyen-Orient met en évidence l’incapacité de la communauté internationale à tenir Téhéran pour responsable de son rôle dans le soutien apporté à des groupes militants par procuration. Accorder l’impunité à des meurtriers de masse et à des terroristes parrainés par l’État ne fera que renforcer le régime iranien, lui permettant de continuer à déstabiliser la région et à constituer une menace pour la sécurité mondiale sous le couvert d’un levier stratégique et d’une soi-disant « diplomatie de terrain ».
Source : Stop Fundamentalism/ CSDHI
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