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jeudi 16 mai 2024

Le MAE du régime iranien appelle à des restrictions en Occident contre l’OMPI

 Le ministère des Affaires étrangères du régime iranien a une fois de plus imploré les pays occidentaux de mettre fin aux activités de la Résistance iranienne. Un journaliste du régime, chargé de soulever cette question lors de la conférence de presse, a demandé au porte-parole du ministère iranien des AE :  « Ces dernières semaines on a observé que les dirigeants du groupe des monafeghine [hypocrites, terme péjoratif du régime pour diffamer l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran] ont fait activement pression sur divers pays européens, dont l’Italie, le Royaume-Uni, l’Allemagne et même le Congrès américain, pour intensifier les sanctions contre l’Iran et contraindre les Européens à activer le mécanisme de retour en arrière sur les sanctions. Quelle est la position diplomatique officielle sur cette question ? »

En lisant prudemment ses notes et en suivant les calomnies habituelles contre l’OMPI, Naser Kanaani, ministère des Affaires étrangères des mollahs, a déclaré : « Si ces pays tiennent compte des conseils des hypocrites, cela suscitera évidemment de sérieux doutes quant à leur sens politique et leur clairvoyance. »

Kanaani a ensuite habilement déplacé son attention vers le contournement des sanctions par Téhéran et vers l’inertie flagrante des puissances occidentales.

« Les nations qui ont constamment appliqué des sanctions unilatérales et illégales contre la République islamique », a-t-il fait remarquer, « devraient évaluer de manière critique les conséquences de leurs actions. Ils doivent reconnaître le résultat de ces sanctions injustes et, par conséquent, il est évident que les hypocrites se trouvent obligés, chaque jour qui passe, de rechercher des nations encore enclines à faire écho à leurs hostilités malavisées contre l’Iran. Simultanément, les pays qui sanctionnent, eux-mêmes doivent procéder à un bilan sobre de leurs faux pas passés et recalibrer leurs politiques défectueuses en conséquence ». 



Cet incident, combiné au récent lancement par le régime iranien d’une campagne de diabolisation de la Résistance iranienne par l’intermédiaire d’anciennes responsables ou de personnalités affiliées à l’étranger, souligne l’agitation de Téhéran.

Le correspondant, mandaté par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, souligne les rencontres entre Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, avec les représentants et parlementaires de divers pays.

Lors de ces réunions, Mme Radjavi a appelé à la désignation terroriste du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), activant le mécanisme de retour en arrière en vertu de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU et déclarant le régime iranien comme une menace à la paix et à la sécurité mondiales en vertu du chapitre VII de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU et de la Charte des Nations Unies. Cependant, ce que le journaliste affilié à l’État n’a pas osé soulever, c’est la quatrième et principale revendication de Mme Radjavi, à savoir la reconnaissance formelle du droit du peuple iranien à lutter et à renverser le régime des mollahs.

Ce que les autorités officielles du régime ne peuvent exprimer, leurs pairs l’expriment avec clarté et franchise. Le site Internet public « Alef », dirigé par Ahmad Tavakoli, ancien directeur du Centre de recherche du Parlement, a écrit le 12 mai : « Les événements de l’automne 2022 ont prouvé que le grand projet de l’OMPI était profondément enraciné dans un vaste campagne de l’opposition contre la République islamique. »

Il ajoute en outre : « La contemplation des développements environnants indique un avenir dangereux, dont le mépris aura des conséquences désastreuses… À l’ombre de la négligence des gardiens de la culture, la faillite intellectuelle et celle du système éducatif et médiatique, ainsi que diverses divisions qui s’aggravent, il semble que, jour après jour, le discours de l’OMPI soit diffusé auprès d’un segment de la population iranienne à travers des programmes culturels attrayants et diversifiés. »

En conclusion, le site Internet prévient : « Ces efforts, parallèlement aux activités culturelles destructrices visant à influencer l’esprit de la jeunesse iranienne, devraient ouvrir les yeux des gardiens culturels du pays sur de nombreuses vérités amères. Si nous négligeons, nous nous retrouverons entourés de jeunes qui, en raison d’un manque de compréhension des réalités historiques et des divisions économiques et sociales, seront attirés par le discours caché de l’OMPI, qui n’a pas d’équivalent en matière de criminalité. » 

Source : CNRI 

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