Selon des images diffusées à la télévision française, Louis Arnaud, fatigué mais souriant, a débarqué d'un petit avion à l'aéroport du Bourget en banlieue parisienne, a serré la main de Stéphane Séjourné, le ministre français des Affaires étrangères, puis a embrassé ses parents.
Tenant la main de ses proches, Arnaud entre dans un salon privé de l'aéroport, à l'abri des caméras.
Stéphane Séjourné s'est dit heureux du retour de l'otage français.
Il a ajouté que notre service diplomatique travaille toujours à la libération de trois autres citoyens français : Jacques Paris, Cécile Kohler et un homme connu uniquement sous le nom d'Olivier, qui sont détenus dans les prisons iraniennes .
Arnaud, consultant de 36 ans, a entamé en juillet 2022 une tournée mondiale qui l'a amené en Iran.
Sa mère, Sylvie, a déclaré il y a quelques mois que c'était un pays qu'il souhaitait depuis longtemps visiter en raison de sa riche histoire et de son peuple hospitalier.
Mais le 28 septembre 2022, il a été arrêté avec d'autres Européens accusés d'avoir participé à des manifestations contre la mort de Mahsa Amini alors qu'il était sous la garde de la police des mœurs .
Alors que les compagnons d'Arnaud ont été rapidement libérés, il est resté en prison jusqu'à sa condamnation en novembre pour propagande et atteinte à la sécurité nationale de l'Iran.
Le président français Emmanuel Macron a remercié mercredi 12 juin Oman pour sa médiation et tous ceux qui ont joué un rôle dans la libération de Louis Arnaud.
Le président français Emmanuel Macron a remercié mercredi 12 juin Oman pour sa médiation et tous ceux qui ont joué un rôle dans la libération de Louis Arnaud.
Le président français a également appelé le régime iranien à libérer sans condition les autres citoyens français emprisonnés en Iran.
Auparavant, Bernard Phelan, citoyen franco-irlandais de 64 ans, et Benjamin Brière, un touriste français de 38 ans, tous deux détenus à la prison de Vakilabad à Mashhad, avaient été libérés le 11 mai 2024.
Fariba Adelkhah, une chercheuse franco-iranienne libérée l’hiver dernier mais interdite de sortie du pays depuis des mois, a finalement pu quitter l’Iran et rentrer en France.
Téhéran utilise depuis longtemps la prise d’otages comme un élément majeur de sa politique étrangère pour faire pression sur ses homologues afin qu’ils lui accordent des concessions.
Les militants des droits humains ont constamment condamné cette politique de « prise d’otages » du régime iranien, qualifiant ces détentions d’« arbitraires ».
Source : Iran Focus
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