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mardi 3 septembre 2024

La jeunesse iranienne meurt sous la torture : les appels à une condamnation internationale s’élèvent

 

 – Lors d’un incident inquiétant à Langarud, dans le nord de l’Iran, un jeune homme est mort sous la torture et les coups violents infligés par des agents dans un poste de police local. Le régime iranien n’a pas officiellement divulgué le nom de la victime, mais des sources locales l’ont identifié comme étant Mohammad Mirmousavi, un habitant de 36 ans de Lahijan. Sa mort n’a été reconnue par le régime qu’après que des photos de son corps, montrant des signes clairs de torture, ont été publiées sur les réseaux sociaux.

Selon certaines informations, Mirmousavi a été arrêté par les forces de l’unité spéciale de la police du comté et soumis à des traitements brutaux au poste de police de Langarud, ce qui a entraîné sa mort. Son inhumation a eu lieu le 27 août, sous des mesures de sécurité strictes. La famille de Mirmousavi a été mise sous pression par les forces de sécurité pour qu’elles gardent le silence sur les circonstances entourant sa mort, soulignant ainsi la tentative du régime de supprimer l’information.

La mort de Mirmousavi a suscité l’indignation des militants des droits humains et des figures de l’opposition. Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne, a condamné l’incident, déclarant que le régime iranien s’appuie sur la répression, la torture et les exécutions pour maintenir son emprise sur le pouvoir. Elle a exhorté les défenseurs des droits humains du monde entier à dénoncer cette atrocité et appelé à des sanctions internationales contre les dirigeants du régime pour les tenir responsables de leurs actions.

Cet incident s’inscrit dans un schéma plus large de répression et de torture croissantes en Iran. Ces derniers mois, le nombre d’exécutions a augmenté de façon significative, avec plus de 120 exécutions signalées au cours du seul dernier mois, dont une pendaison publique à Shahrud le 26 août. Ces actions se déroulent dans un contexte d’augmentation alarmante de la violence contre les prisonniers politiques, qui ne peuvent accéder aux soins médicaux et à d’autres besoins essentiels, ainsi que de répression accrue dans les rues, ciblant particulièrement les femmes et les filles au sujet des règles du hijab.

La mort de Mirmousavi et la répression continue de la dissidence coïncident avec la présidence de Massoud Pezeshkian, une figure souvent étiquetée comme modérée et réformiste. Cependant, la violence et la corruption qui continuent sous son leadership laissent penser que des réformes significatives au sein du régime iranien restent insaisissables. La communauté internationale est invitée à reconnaître ces actions comme des indicateurs clairs d’un régime qui ne peut être réformé et à prendre position contre ces violations continues des droits de l’homme.

Source : Stop Fundamentalism/CSDHI 

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