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lundi 7 octobre 2024

Akhtar Ghorbanlou, victime d’un mariage d’enfants, exécutée à la prison d’Ahar

 Le matin du mardi 1er octobre 2024, une jeune femme a été exécutée dans la prison d’Ahar, dans la province d’Azerbaïdjan oriental. Akhtar Ghorbanlou, victime d’un mariage d’enfants, avait été arrêtée pour meurtre et condamnée à mort.

À l’âge de 17 ans, Akhtar a été mariée de force à un homme de 18 ans son aîné, dans le cadre d’un mariage arrangé par sa famille. Le père d’Akhtar l’aurait obligée à épouser la victime en raison de sa richesse. Elle a été accusée d’avoir tué son mari en lui donnant des pilules mortelles.

Au moment de la rédaction du présent article, les médias iraniens et les sources officielles n’avaient pas encore annoncé l’exécution d’Akhtar Ghorbanlou.

22 femmes exécutées en 2024

Selon les statistiques compilées par la Commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne, avec l’exécution d’Akhtar Qorbanlou dans la prison d’Ahar, au moins 251 femmes ont été exécutées en Iran depuis 2007.

Le nombre de femmes exécutées en Iran depuis le début de l’année 2024 s’élève à 22. 11 de ces exécutions ont eu lieu pendant le mandat de Masoud Pezeshkian. Le nombre total d’exécutions en Iran en 2024 s’élève à ce jour à 559.

Le nombre moyen de femmes exécutées chaque année était de 15, mais ce chiffre est passé à 21 pendant la présidence du Raïssi. Cette année, alors qu’il reste encore 3 mois à écouler, le nombre de femmes exécutées s’élève à 22.

Record d’exécutions de femmes

Le régime iranien détient le record mondial d’exécutions de femmes.

Aucun gouvernement au monde n’a exécuté autant de femmes. Cette liste ne tient pas compte des dizaines de milliers de femmes exécutées en Iran pour des motifs politiques.

La Commission des femmes du CNRI a déjà mentionné que de nombreuses femmes exécutées par le régime des mollahs sont elles-mêmes victimes de violences domestiques à l’encontre des femmes et ont agi en état de légitime défense.

En moyenne, 15 femmes ont été exécutées chaque année sous l’ancien gouvernement iranien.

Cependant, 26 femmes ont été exécutées sous le gouvernement du Raïssi en 2023, soit 11 de plus que la moyenne précédente.

La Commission des femmes du CNRI appelle les Nations unies, l’Union européenne et les autres organisations internationales concernées à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des condamnés à mort et mettre fin à l’application de la peine de mort en Iran.

Source : CNRI Femmes 

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