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vendredi 6 décembre 2024

Cinq sympathisants de l’OMPI dans le couloir de la mort défient la tyrannie des exécutions et des intimidations du régime iranien

 Cinq prisonniers politiques iraniens dans le couloir de la mort ont publié une déclaration courageuse et intrépide, se moquant des tentatives vaines du régime pour intimider l’opposition avec des exécutions. En tant que sympathisants de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK), ces prisonniers transforment la peur de la mort en un cri de ralliement pour la liberté et la justice.

Entre-temps, le sixième prisonnier, Mohammad Taghavi, a été transféré dans le quartier 209 de la prison d’Evine, et on ignore où il se trouve et son état de santé.

Les cinq prisonniers, qui participent à une grève de la faim dans le cadre de la campagne nationale des mardis non aux exécutions en Iran, ont condamné le système judiciaire du régime comme illégitime et inhumain. Dans leur déclaration, ils affirment : « Notre appel à la justice n’a pas pour objectif de sauver nos vies… mais il s’agit d’une invitation à s’opposer à la peine de mort – dans son essence et dans son intégralité – et à défendre tous les prisonniers politiques et non politiques. »

Malgré leur condamnation à mort, ces courageux militants refusent de céder à la peur, transformant leur situation en source d’inspiration pour la résistance. Leur appel à l’action est clair : « Il est possible et nécessaire de transformer le désespoir et la peur causés par les condamnations à mort massives en audace, en rébellion et en feu révolutionnaire pour déraciner ce régime. »

En restant fermes, ces prisonniers rejettent non seulement l’intimidation du régime, mais réaffirment également la détermination du peuple iranien à parvenir à la démocratie et à la liberté. Leurs paroles résonnent comme une victoire morale sur l’oppression.

Le texte de la déclaration des cinq sympathisants de l’OMPI :

La position de cinq prisonniers politiques pro-OMPI condamnés à mort par la justice du régime iranien

Le 2 décembre 2024

Nous, cinq prisonniers politiques condamnés à mort, partisans de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK), qui sommes en grève de la faim aujourd’hui avec de nombreux prisonniers à travers le pays à l’occasion de la 45e session de la campagne des mardis « Non aux des exécutions », publions cette déclaration à un moment où la sixième personne, notre frère Mohammad Taghavi – témoin et survivant du massacre de 1988 – a été renvoyé dans les cellules du quartier 209 il y a quatre mois et maintenant nous ne savons rien sur son sort, uniquement parce qu’il avait déclaré que le procès manquait de légitimité et de validité légale et avait refusé d’y participer.

La nature du régime du velayat-e faqih est trop claire pour que tout le monde puisse expliquer la torture et les tortures, les centaines de violations de nos droits humains fondamentaux depuis le moment de notre arrestation jusqu’à aujourd’hui, et les accusations sans fondement qui ont été portées contre nous.

Bien sûr, on ne peut rien attendre d’autre des meurtriers de Reza Rasaï et de Mohammad Ghobadlou, du meurtre de milliers de jeunes de ce pays, et des usurpateurs de la souveraineté du peuple iranien ! De plus, quelle légitimité pour ce régime, son système judiciaire, ses tribunaux et ses enquêteurs, qui sont fondamentalement illégitimes et inhumains ?!

Par conséquent, nous et tous les prisonniers politiques condamnés à mort ne cherchons que justice pour le peuple opprimé d’Iran, les unités de résistance héroïques et les consciences éveillées, et bien sûr, cela nous suffit et constitue une source de fierté !

Mais notre appel à la justice ne vise pas à sauver nos vies et n’est pas seulement pertinent aujourd’hui, alors que nous voyons les nœuds coulants devant nous. Mais c’est une invitation à s’opposer à la peine de mort – dans son essence et dans son intégralité – et pour tous les prisonniers politiques et non politiques.

Il est possible et nécessaire de transformer le désespoir et la peur causés par les condamnations à mort massives en audace, rébellion et feu révolutionnaire pour déraciner ce régime !

Oui ! C’est ainsi que la révolution démocratique du peuple iranien vaincra.

Signatures :

Seyyed Abolhassan Montazer
Le prisonnier politique Babak Alipour dans le quartier 4 d’Evin
Shahrokh (Akbar) Daneshvarkar, prisonnier politique dans le quartier 4 de la prison d’Evin
Vahid Bani Amerian, quartier 4 de la prison d’Evin
Le prisonnier politique Pouya Ghobadi, quartier 4 de la prison d’Evin

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