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jeudi 5 décembre 2024

Exécutions de plusieurs prisonniers en Iran au cours des trois derniers jours

 Entre le 1er et le 3 décembre 2024, les autorités iraniennes ont procédé à une série d’exécutions dans plusieurs prisons. Ces cas concernaient des accusations allant du meurtre à des délits liés à la drogue, touchant à la fois des hommes et des femmes. L’absence d’annonces officielles de la part des médias officiels iraniens ou des sites web du pouvoir judiciaire met en évidence les préoccupations actuelles concernant la transparence et le respect des procédures dans le système judiciaire du pays, qui continue de figurer parmi les pays ayant les taux d’exécution les plus élevés au monde.

1er décembre 2024

Prison centrale d’Ispahan : Farrokhandeh Allahmoradi, une femme de 50 ans condamnée pour meurtre il y a cinq ans, est exécutée.
Prison d’Adelabad, Chiraz : Payman Zarei, un berger de 27 ans originaire de Gonabad, est exécuté pour meurtre.

2 décembre 2024

Prison centrale de Gorgan : Mousa Ahmadian, 45 ans, chauffeur de camion et père de deux enfants, est exécuté pour des accusations liées à la drogue.

3 décembre 2024

Prison centrale d’Ilam : Hassan Hasanbeigi, de Sarab Karzan, est exécuté pour meurtre.
Farideh Moradi, une femme condamnée pour meurtre, est exécutée.
Alieh Kavarizadeh, 60 ans, de Dehloran, est exécuté pour meurtre.
Abdolvahab Babakhanyan, un homme de 60 ans originaire de Badreh, dans la province d’Ilam, a été exécuté pour meurtre.
Prison de Yasuj : Sadeq Asadi, un habitant de Gachsaran âgé de 40 ans, condamné pour meurtre, a été exécuté.
Prison de Lakan, Rasht : Hassan Sa’adati, 47 ans, a été exécuté pour des accusations liées à la drogue.

Le recours fréquent à la peine de mort en Iran, en particulier pour des crimes tels que le meurtre et les délits liés à la drogue, a suscité de nombreuses critiques de la part des organisations internationales de défense des droits de l’homme. Le secret qui entoure ces exécutions exacerbe les inquiétudes concernant l’équité judiciaire, les aveux forcés et le respect des normes internationales en matière de droits de l’homme.

Source : Iran HRM/CSDHI 

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