Le procureur général d’Ourmia a annoncé l’exécution sans révéler l’identité de la femme. Sediqeh Ghorbani avait été arrêtée deux ans plus tôt pour le meurtre prémédité de sa belle-fille âgée de quatre ans, Ava Ghahremani, et était détenue depuis cette date.
Les tragédies sociales trouvent leurs racines dans des causes politiques plus profondes. En dernière analyse, elles doivent être imputées au régime clérical anti-humain et misogyne, qui a constitué le terreau des pathologies profondes de cette période de l’histoire de l’Iran. Au cœur de cette idéologie et de cette politique déshumanisantes se trouve la victimisation systématique des femmes et des filles.
Avec l’exécution de Sediqeh Ghorbani à la prison centrale d’Ourmia, le nombre de femmes exécutées en Iran depuis le début de l’année civile 2025 s’élève à 59.
Iran : premier bourreau mondial de femmes exécutées
Selon les données compilées par la Commission des Femmes du Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI), au moins 322 femmes ont été exécutées en Iran depuis 2007.
Jusqu’à présent en 2025, le régime clérical a exécuté au moins 70 % de femmes en plus que durant toute l’année 2024, et l’année n’est pas encore terminée.
Depuis l’arrivée au pouvoir de Massoud Pezeshkian, le régime clérical a exécuté plus de 2 700 prisonniers.
Le silence et l’inaction face aux meurtriers du peuple iranien nourrissent le terrorisme, la répression et la guerre. Le régime des exécutions et de la terreur doit être rejeté et condamné par la communauté internationale, et son dossier de violations des droits humains doit être soumis au Conseil de sécurité des Nations unies.

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