lundi 2 juin 2014

Action urgente d’Amnesty International sur l’exécution d’un dissident iranien

                        
REUTERS – (Ce rapport a été publié la veille de l’exécution de G. Khosravi le 1er juin) –  Amnesty International a exhorté l’Iran de ne pas exécuter un dissident politique reconnu coupable d’« être en guerre contre le Dieu » à l’issu d’un procès qualifié d’inéquitable. Selon sa famille, ce prisonnier risque d’être exécuté par pendaison dans quelques heures.
Gholamreza Khosravi Savajani a été condamné en 2010 à cause de ses liens présumés avec l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), un groupe qui cherche à renverser la République islamique, selon Amnesty International.

L’OMPI, qui a un bureau à Paris, a affirmé que la famille de Gholamreza Khosravi Savajani a été convoquée à la prison où il était détenu et a entendu qu’il sera exécuté dimanche matin.

« Encore une fois, les autorités iraniennes sont sur le point d’exécuter un homme qui n’a même pas bénéficié d’un procès équitable, au mépris total du droit international et des lois iraniennes », a affirmé Hassiba Hadj-Sahraouie, un responsable d’Amnesty International basé à Londres.

Le régime iranien affirme que son système judiciaire est juste et accuse les puissances occidentales d’utiliser les accusations de violations des droits de l’Homme comme un moyen pour dénigrer ce régime.

Les groupes de défense des droits de l’Homme disent qu’en Iran, le nombre des exécutions en proportion de la population est plus élevé que dans tout autre pays au monde. En mars 2014, le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon, a affirmé que le nombre des exécutions en Iran a augmenté depuis l’élection du président Hassan Rohani qui a eu lieu l’année dernière.

La dernière exécution en Iran qui a retenu l’attention internationale fut l’exécution annoncée la semaine dernière par les médias iraniens d’un homme condamnés à mort (sur un groupe de quatre) dans le cadre des malversations financières qui ont entaché le gouvernement de l’ancien président Mahmoud Ahmadinéjad. 

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