vendredi 12 décembre 2025

Le prix des produits de première nécessité s'envole en Iran

 Alors que les prix des biens de consommation, des produits alimentaires et des fournitures essentielles continuent d'augmenter en Iran, l'agence de presse officielle ILNA a cité un militant syndicaliste affirmant que le prix d'un seul grain de riz est désormais de 800 rials.

L'agence ILNA a rapporté jeudi 11 décembre que le prix des médicaments augmente à nouveau et que, selon des sources officielles, il sera multiplié par quatre à douze.

Les retraités iraniens font face à une crise croissante de leurs moyens de subsistance et de leurs soins de santé.

 L’augmentation des crédits budgétaires ne permet pas de résoudre le problème des dettes publiques impayées, de la réduction de la couverture d’assurance et de la vague de manifestations nationales des retraités.

Les retraités iraniens tirent à nouveau la sonnette d'alarme face à l'aggravation de la crise de leurs moyens de subsistance, de l'accès aux soins de santé et du non-respect par le gouvernement de ses engagements financiers envers les caisses de retraite du pays. Du 21 septembre à lundi dernier, les retraités affiliés à l'Organisation de la sécurité sociale ont organisé 12 manifestations dans plusieurs villes, poursuivant ainsi un mouvement de protestation croissant depuis des mois.

Crise sanitaire croissante mettant en danger des centaines de prisonniers à Iranshahr

 La surpopulation, les transferts forcés et l'absence de soins médicaux ont créé des conditions mettant des vies en danger dans un entrepôt fermé utilisé pour détenir des prisonniers avant leur transfert à Zahedan.

Une grave crise sanitaire se déroule à la prison d'Iranshahr, où des transferts forcés et une dégradation systématique des conditions de détention mettent en danger la santé de centaines de détenus. Le dimanche 7 décembre, le transfert massif des prisonniers du quartier « Ra'ye Baz 1 » vers la prison centrale de Zahedan s'est poursuivi, tandis que les autorités confinaient un grand nombre de détenus dans un entrepôt scellé et non ventilé.

Iran : Un prisonnier politique kurde condamné à mort après un procès expédié en quelques minutes

 Ramin Zeleh, un prisonnier politique kurde originaire de Naqadeh et détenu dans la prison locale, a été condamné à mort par la première chambre du tribunal révolutionnaire de Mahabad, présidée par le juge Siyami, pour « baghi » (rébellion armée). Le verdict lui a été prononcé le samedi 6 décembre. Selon certaines sources, l'accusation repose sur l'allégation selon laquelle il « appartiendrait à un parti politique kurde », une accusation fréquemment utilisée par le régime iranien contre les militants kurdes. Mahabad et Naqadeh sont situées dans le nord-ouest de l'Iran, une région à forte population kurde.

Zeinab Hezbapour transférée à la prison de Sepidar à Ahvaz, alors que la pression s'intensifie sur la famille Jamee'i

 Zeinab Hezbapour, l'épouse de Massoud Jame'i — un prisonnier politique condamné à deux peines de mort — a été transférée au quartier des femmes de la prison de Sepidar à Ahvaz pour y purger une peine de 15 ans.

Son transfert intervient alors que sa fille, Nahid Jame'i, a également été condamnée à 12 ans de prison, les deux peines ayant été prononcées à l'issue de procédures qui étaient loin de respecter les normes internationalement reconnues en matière de procédure régulière.

jeudi 11 décembre 2025

Iran : Utilisation du système judiciaire pour persécuter les bahaïs Vague de détentions arbitraires et confiscations de biens

 HUMAN RIGHTS WATCH – (Geneva) – Les autorités iraniennes intensifient leur répression des bahaïs, avec une récente série de peines de prison sévères et de confiscations de biens, ont déclaré aujourd’hui la Communauté Internationale Bahaïe (BIC) et Human Rights Watch. Le système judiciaire iranien dirige la persécution des bahaïs, dans un contexte de montée de l’incitation publique à la discrimination par des responsables étatiques, de propagande haineuse et de désinformation ciblant cette minorité religieuse.

Mai Sato : La libération de Goli Kouhkan est une victoire humaine, mais les injustices structurelles envers les femmes en Iran doivent cesser

Mi Sato , Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en Iran : J’ai reçu des informations selon lesquelles Goli Kouhkan a été libérée. Plus tôt ce mois-ci, je me suis joint aux experts des Nations Unies pour demander l’arrêt de son exécution. Le diyé (prix du sang) a été réuni — mais alors que nous célébrons une vie sauvée, nous ne pouvons ignorer les injustices institutionnelles qui ont failli coûter la vie à Goli Kouhkan. Vendue en mariage alors qu’elle était enfant, elle a subi des violences domestiques dans un pays où ces violences ne sont pas correctement criminalisées.