Comme tous les autres gouvernements, le régime iranien a soumis un rapport à la CSW69, bien que celui-ci soit rempli de rhétorique creuse et de statistiques manipulées.
Le régime des mollahs en Iran n’est pas seulement peu intéressé par la progression vers les idéaux mondiaux, mais il est aussi un vestige du féodalisme, enraciné dans des idéologies médiévales qui sont totalement incompatibles avec la civilisation moderne et les objectifs de développement durable à l’horizon 2030.
Ses principaux outils de survie sont la répression intérieure et l'exportation du terrorisme à l'étranger. En Iran, les femmes sont ses principales cibles. Ce régime ne représente pas le peuple iranien ; il est plutôt son ennemi et l'une des plus grandes menaces pour la sécurité mondiale.

Il est illogique qu'un État puisse prétendre à des progrès, notamment en matière d'autonomisation des femmes, tout en fonctionnant sous des lois où :
l Les hommes sont considérés comme les chefs de famille par nature.
l Les femmes ne pouvaient pas quitter leur domicile sans la permission de leur mari.
l Les femmes ne pouvaient pas choisir leur profession ou voyager sans l’approbation des hommes.
l Des filles âgées de 13 ans ou moins peuvent être mariées de force avec le consentement d’un père ou d’un juge, souvent contre la volonté de la fille ou de sa mère.
l Les femmes sont reconnues comme la propriété sexuelle des hommes, ce qui criminalise le refus de se conformer aux exigences d’un mari.
Les pères peuvent tuer leurs filles de la manière la plus brutale sans risquer de graves sanctions.
l La violence et le meurtre contre les femmes ne sont pas criminalisés.
Dans un tel pays, l’idée d’autonomiser les femmes et de parvenir à l’égalité des sexes semble totalement absurde.
Ce rapport va au-delà de la simple réfutation des affirmations infondées du régime clérical ; il fournit une évaluation complète de la situation des femmes iraniennes dans diverses dimensions, en s’appuyant presque entièrement sur des sources gouvernementales.

Le contenu de ce document, organisé en 13 chapitres, ne rend pas pleinement compte de la réalité sur le terrain, mais donne un aperçu de la vie difficile des femmes iraniennes sous le régime clérical, en particulier dans le contexte de la session CSW69 marquant le 30e anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing (Beijing+30).
D’autres questions, notamment les vastes violations des droits de l’homme, l’ exécution de femmes et la situation des prisonniers politiques, ont été traitées dans le rapport annuel 2025 de la Commission des femmes du CNRI .
Néanmoins, les souffrances des femmes iraniennes sous le régime clérical, un gouvernement enraciné dans la misogynie et les violations des droits de l’homme, ne peuvent être capturées dans les pages d’aucun livre.

Cependant, le statut de victime n'est qu'un aspect de la situation des femmes iraniennes. Guidées par le cri de ralliement « Femmes – Résistance – Liberté », les Iraniennes sont depuis le premier jour en première ligne du combat contre ce régime médiéval. Leur lutte a été longue, complexe et sanglante, avec des dizaines de milliers de martyres et des centaines de milliers d'autres emprisonnées et torturées. Elles sont à la tête du mouvement de résistance depuis plus de 40 ans, inspirant les femmes de tout le pays. Le monde a été témoin de l'ampleur de l'élan social que ce mouvement, porté par les femmes, a pris lors des soulèvements de 2019 et 2022.

Les femmes iraniennes ont montré au monde qu'en menant le mouvement de résistance et en luttant activement contre la tyrannie religieuse misogyne, elles joueront un rôle décisif dans le renversement de ce régime oppressif. Une nouvelle république démocratique naîtra sans aucun doute dans un Iran libéré. Ce jour-là, le monde sera témoin d'un modèle d'égalité des sexes sans précédent – une nouvelle norme de justice et de liberté sans précédent.

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