Parisa Darvish, âgée d’environ 30 ans et femme au foyer, n’a pas été vue ou entendue depuis les premiers jours de février. Sa famille et ses proches n’ont aucune information sur son lieu de résidence, son état physique ou son statut juridique.
Poursuite de l’utilisation des disparitions forcées comme outil de répression
La disparition forcée est une grave violation des droits de l’homme reconnue par les organismes internationaux, y compris les Nations Unies, comme un crime contre l’humanité. En Iran, cette méthode est utilisée depuis longtemps pour réduire au silence la dissidence et semer la peur dans le public.
L’enlèvement de Parisa Darvish à Mashhad est emblématique du recours continu à cette pratique par les services de sécurité iraniens. Au cours des dernières décennies, de nombreuses personnes — y compris des militants de la société civile, des manifestants et même des citoyens ordinaires — ont été arrêtées sans mandat judiciaire et détenues dans des centres de détention secrets pendant de longues périodes. Pendant ces détentions, les individus sont souvent soumis à une pression psychologique extrême, à la détention au secret, au refus d’accès à un avocat, à des interrogatoires coercitifs et à des aveux forcés.
Les efforts de la famille ont rencontré le silence
La famille de Parisa Darvish a tenté à plusieurs reprises, au cours des dernières semaines, d’obtenir des informations sur son sort en contactant les forces de l’ordre et les services de sécurité à Mashhad. Ces efforts ont cependant été accueillis par le silence total des autorités. L’absence de réponses officielles a accru les préoccupations quant à la légalité de sa détention et à la possibilité de mauvais traitements.
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