mardi 15 avril 2025

Révélations choquantes supplémentaires sur le massacre des prisonniers politiques en 1988 en Iran

 D’après les propos de l’ayatollah Montazeri, alors successeur désigné de Khomeiny, s’adressant à la « commission de la mort » :

• Révélation de nouveaux aspects du génocide visant les Moudjahidine du peuple et des exécutions de membres d’autres groupes politiques sur ordre de Khomeiny.
• 300 femmes Moudjahidine du peuple capturées lors de l’opération Lumière éternelle, dont deux Françaises, ont été exécutées en une seule fois.
• Ahmad Khomeiny a déclaré qu’il fallait exécuter 10 000 lecteurs de la presse des Moudjahidine du peuple.
• La dictature religieuse est désormais répugnante aux yeux du peuple et la population n’en veut plus.

La publication d’un nouvel enregistrement audio de la deuxième rencontre de l’ayatollah Montazeri, alors successeur de Khomeiny, avec les membres de la commission de la mort sur le massacre des prisonniers politiques en 1988 en Iran, dévoile encore plus de vérités bouleversantes sur ce crime majeur (diffusé par la BBC dans la soirée du 14 avril 2025).

La machine à tuer de l’Iran continue : 6 exécutions lors de la dernière vague de répression

 Lors de la dernière vague d’exécutions en Iran, au moins six prisonniers ont été exécutés dans les prisons de Qazvin, Kermanshah et Zahedan. Certaines de ces exécutions ont été effectuées secrètement sans informer les familles et n’ont pas été rapportées par les médias officiels.

Iran : Après 4 ans et demi, Vahid Afkari sort de l’isolement mais retourne en cellule

 Vahid Afkari, prisonnier politique et frère de Navid Afkari, le manifestant exécuté lors des manifestations de 2018, a été transféré au quartier général de la prison d’Adelabad à Chiraz après avoir passé 1679 jours en isolement cellulaire.

Le dimanche 13 avril 2025, Saeed Afkari, le frère de Vahid, a partagé cette nouvelle sur les réseaux sociaux, déclarant que Vahid avait pu téléphoner à leur mère pour la première fois en quatre ans et demi.

Le commerce des cheveux pour survivre : comment la pauvreté pousse les femmes iraniennes à vendre leurs cheveux naturels

 En Iran aujourd’hui, la pauvreté pousse de plus en plus de femmes à vendre leurs cheveux. Ce qui fut autrefois un symbole de beauté est devenu une monnaie d’échange dans un marché parallèle alimenté par le désespoir.

Les manifestations nationales des retraités mettent en évidence l'aggravation de la crise économique en Iran

 Face à l'incapacité persistante du régime iranien à répondre aux revendications des retraités, des groupes de retraités des secteurs de l'acier et de la sécurité sociale ont organisé des rassemblements et des marches de protestation dans plusieurs villes du pays, exprimant leurs doléances concernant leurs revendications professionnelles et leurs moyens de subsistance non satisfaits. Les retraités du secteur pétrolier ont également appelé à manifester.

Le taux de change pour l'importation de matériel médical en Iran a été multiplié par sept

 Alors que des informations font état d'une nouvelle vague de hausse des coûts de santé en Iran, Mehdi Pirsalehi, directeur de l'Agence des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) du régime, a annoncé qu'à compter de cette année (qui a débuté le 21 mars), le taux de change de 42 000 rials pour un dollar américain pour l'importation de matériel médical serait supprimé. Cette décision se traduit par une multiplication par sept du taux de change utilisé pour l'importation de matériel médical.

lundi 14 avril 2025

Exécutions en Iran : Quatre prisonniers pendus

Ces derniers jours, quatre prisonniers ont été exécutés dans différentes prisons en Iran, notamment dans les villes de Gonbad-e Kavus, Shiraz, Arak et Borazjan.

Le régime iranien défend les exécutions de prisonniers politiques face à l’indignation mondiale

 La justice du régime clérical a remis un rapport de 12 pages au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, cherchant à justifier les condamnations à mort de Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani, deux prisonniers politiques affiliés à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK). Le document les accuse d’avoir orchestré des actes de violence lors des manifestations nationales de 2022, d’appartenir à l’OMPI et de diffuser de la propagande antigouvernementale. Cette décision intervient alors que le régime fait l’objet de vives critiques internationales pour ses violations persistantes des droits humains, la communauté internationale dénonçant ces condamnations dans le cadre d’une campagne plus vaste visant à museler l’opposition.

La justification désespérée du régime iranien pour les exécutions expose sa peur

 Dans une nouvelle tentative de blanchir ses crimes contre les dissidents politiques, le régime iranien a publié un rapport de 12 pages au Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme dans une vaine tentative de justifier la condamnation à mort de deux prisonniers politiques : Mehdi Hassani et Behrouz Ehsani. Couvert de jargon juridique, le rapport n’est rien d’autre qu’un effort désespéré pour légitimer des meurtres sanctionnés par l’État et réprimer les voix de la résistance.

Le prisonnier politique Mohammad Boroghani s’est vu refuser un congé médical malgré son état de santé alarmant

 Mohammad Boroghani, prisonnier politique et l’un des détenus lors des manifestations nationales de 2022 en Iran, s’est vu refuser une permission médicale malgré sa détérioration de son état de santé. Selon des sources proches de sa famille, son traitement a été interrompu à mi-parcours et bien que les médecins de la prison aient souligné la nécessité de poursuivre les soins médicaux, les autorités judiciaires et de sécurité continuent de bloquer son accès au congé médical.

Découverte du corps d’un adolescent baloutche porteur de carburant, Issa Nazari, après 28 jours de disparition

 Le corps d’Issa Nazari, un adolescent baloutche de 15 ans, a été découvert le jeudi 10 avril 2025 dans la zone frontalière de « Doroudan », située dans le village de Fahreh, dans le comté de Golshan, dans la province de Sistan-Baloutchistan. Il avait été arrêté le 13 mars 2025, lors d’une fusillade menée par des agents du poste frontière de Fahreh visant des transporteurs de carburant.

dimanche 13 avril 2025

Soutien de 1 000 maires de France : Conférence à la mairie de Paris contre les exécutions en Iran

 Dans un puissant élan de solidarité avec le peuple iranien, la mairie du 5e arrondissement de Paris a organisé vendredi 11 avril une conférence sous le thème « 1 000 villes françaises contre la peine de mort en Iran ». L’événement a rassemblé des dizaines de maires, d’élus, de défenseurs des droits humains, d’experts juridiques et de dignitaires internationaux pour condamner la vague d’exécutions du régime clérical et affirmer leur soutien à la Résistance iranienne.

Le journal des pasdaran estime que même l’allègement des sanctions ne pourront sauver le régime en Iran

 Dans un rare moment de franchise, Javan, le journal des Gardiens de la révolution islamique (CGRI ou pasdaran), a écrit ce que beaucoup d’Iraniens savent déjà : le déclin économique et social du pays ne trouve pas sa source dans les sanctions étrangères, mais dans des décennies de mauvaise gestion interne, de corruption et de dysfonctionnements structurels. Dans un éditorial cinglant intitulé « La brise des négociations ne calme pas le désert des problèmes intérieurs », publié le 10 avril 2025, le journal démonte le discours tenace du régime selon lequel les sanctions sont la principale source de difficultés nationales.

Le prisonnier politique Azar Korvandi, 60 ans, se voit refuser des soins médicaux malgré son état de santé critique

 Le prisonnier politique Azar Korvandi Mousazadeh, âgé de 60 ans, détenu à la prison d'Evin à Téhéran, serait confronté à de graves complications de santé et se verrait refuser l'accès à un traitement médical approprié et l'orientation vers des centres de santé spécialisés.

Le prisonnier politique Azar Korvandi, qui souffre d’une hernie discale cervicale, d’une maladie cardiaque et d’antécédents de cancer, serait dans un état profondément préoccupant.

Pourquoi le régime iranien a besoin de fabriquer une fausse opposition ?

 Dans la dictature cléricale au pouvoir en Iran, la survie est une science. Face à l’aggravation des dissensions internes, à l’effondrement économique et à des boycotts électoraux historiques, les religieux au pouvoir ont développé une double stratégie pour défendre leur emprise sur le pouvoir. D’un côté, ils restent inflexibles dans leur recours à la force brute. Des manifestants ont été abattus, emprisonnés, aveuglés ou ont disparu lors de chaque soulèvement majeur depuis 1992. Mais lorsque la répression à elle seule risque de provoquer une réaction plus violente, le régime se tourne vers une stratégie plus calculée : la conception de fausses alternatives.

samedi 12 avril 2025

Parvin Ghadyani, chrétien converti, maintenu en détention à la prison de Kachouii

 Parvin Ghadyani, convertie au christianisme, est détenue depuis plus de trois mois et reste dans un état d'incertitude juridique à la prison de Kachouii à Karaj.

L'arrestation de Parvin Ghadyani a eu lieu début janvier 2012 par les forces de sécurité. Après avoir été interrogée dans un centre de détention de Karaj, elle a été transférée à la prison de Kachouii .

Féminicides : 13 femmes et filles assassinées en 2.5 semaines signe d’une violence structurelle croissante

 Entre le 24 mars et le 9 avril 2025, soit en l’espace de 2 semaines et demie, au moins 13 jeunes femmes et jeunes filles ont été tuées dans des villes et villages d’Iran, la plupart du temps par des hommes de leur famille – pères, maris, frères, etc. Ces incidents tragiques mettent en lumière l’épidémie persistante de féminicides et de violences fondées sur le genre dans le pays, où les auteurs agissent souvent en toute impunité et où les victimes sont laissées sans protection ni justice.

Informations rapportées :

vendredi 11 avril 2025

Catastrophe éducative en Iran : 70 % des élèves souffrent de pauvreté d'apprentissage

 Le 7 avril, le journal Etemad , affilié au régime, a publié un rapport dénonçant l'état de l'éducation en Iran. Plus de 70 % des élèves iraniens ne maîtrisent pas suffisamment l'alphabétisation par rapport aux normes internationales. Ce chiffre constitue un avertissement alarmant pour l'avenir de l'Iran.

Le cas du prisonnier politique Hafez Forouhi reste opaque et injuste; Reflet de la pression systémique exercée sur les détenus politiques en Iran

 Hafez Forouhi est un prisonnier politique de la province de Gilan, dans le nord de l’Iran. Il a été arrêté le 18 janvier 2023 par les forces de sécurité lors des manifestations nationales en Iran. Après avoir passé 23 jours à l’isolement et subi des interrogatoires, il a été transféré à la prison de Lakan à Rasht. Malgré des promesses répétées de libération sous caution, ces assurances ne se sont jamais concrétisées et auraient été utilisées comme moyen de coercition psychologique.

L’état de santé de Kamran Rezaei-Far se dégrade : Les autorités judiciaires ignorent l’état critique du prisonnier politique

 Kamran Rezaei-Far, un prisonnier politique de 59 ans, est actuellement détenu dans le pavillon 4 de la prison d’Evine dans des conditions de santé extrêmement précaires. Après avoir été opéré d’un cancer de l’estomac, il a développé une embolie pulmonaire et se trouve maintenant dans un état critique. Malgré cela, il s’est vu refuser l’accès à des soins médicaux spécialisés, à des traitements essentiels et même à des soins d’hygiène et nutritionnels de base.

Plus de 200 jours d’incertitude pour deux militants civils d’Izeh dans la prison de Sheiban à Ahwaz

 Hojjat Al-Mohammadi et Mohammad Tahmasbi, deux militants civils de la ville d’Izeh, sont détenus dans l’incertitude juridique depuis plus de 200 jours dans la prison de Sheiban à Ahwaz. Malgré des mois de détention, aucun procès formel n’a eu lieu et ils se sont vus refuser une libération

Crise des internes en Iran : suicide de Narges Mohammadpour après une garde éprouvante

 Le suicide de Narges Mohammadpour, résidente en quatrième année de médecine obstétrique et gynécologique dans un hôpital de Tabriz, en Iran, a mis en lumière les conditions désastreuses auxquelles sont confrontés les internes en médecine et la crise croissante de la santé mentale dans le système de santé iranien.

jeudi 10 avril 2025

Trois femmes exécutées dans la prison de Vakilabad à Machhad

 Trois femmes ont été exécutées à l’aube du mardi 8 avril 2025, parmi au moins dix détenus de la prison de Vakilabad à Machhad, en Iran.

Cinq des victimes étaient des prisonniers d’opinion sunnites, exécutés après 9 ans d’emprisonnement. Quatre d’entre eux – dont deux femmes – avaient été condamnés à mort pour des affaires liées à la drogue. Une autre femme, qui avait été emprisonnée pour meurtre, a également été exécutée le même jour.

À l’heure où nous rédigeons cet article, les médias d’État et les sources officielles du régime iranien n’ont pas confirmé l’exécution. Avec l’exécution de ces 3 femmes, le nombre de femmes exécutées en Iran en 2025 s’élève à 11.

Dans son rapport annuel 2024, Amnesty International a annoncé que 64 % des exécutions dans le monde avaient eu lieu en Iran.

Au moins 16 prisonniers exécutés en Iran en deux jours

 Des rapports provenant de sources des droits de l’homme indiquent que du mardi 8 avril au mercredi 9 avril, au moins 16 prisonniers, dont cinq prisonniers politiques et trois femmes, ont été exécutés dans des prisons à travers l’Iran.

La communauté internationale doit agir immédiatement pour mettre fin aux condamnations à l’amputation de trois prisonniers à Oroumieh

 Trois prisonniers, Mehdi Sharifian, Hadi Rostami, et Mehdi Shahivand, qui ont été condamnés à l’amputation d’un doigt pour vol, sont en danger imminent d’exécution de leur peine à la prison centrale d’Oroumieh (Darya).

Iran Human Rights prévient que, étant donné l’histoire de la République Islamique dans l’application de punitions inhumaines telles que les exécutions, les amputations et autres formes de châtiments corporels pendant les périodes où l’attention publique et internationale est concentrée ailleurs, il y a un risque sérieux que ces peines soient bientôt appliquées dans le cadre des tensions et des négociations actuelles entre l’Iran et les Etats-Unis.

Iran : SMS envoyés aux familles de jeunes filles concernant le port du hijab

 Bien que la nouvelle loi sur le hijab obligatoire du régime iranien n'ait pas encore été officiellement annoncée, Mohsen Mazaheri, secrétaire du Comité pour l'injonction au bien et l'interdiction du mal à Ispahan (centre de l'Iran), a défendu la pratique consistant à envoyer des SMS aux familles des femmes et des filles qui se livrent à la désobéissance civile contre le hijab obligatoire. Il a déclaré qu'il s'agissait d'une action courante, appliquée pour diverses raisons.

Iran : Un éboulement mortel à Bajestan, troisième accident mortel en quatre jours

 Un agent de sécurité minière de 46 ans a été tué et deux autres blessés lors d’un accident mortel à la mine d’Ahang à Bajestan, dans la province de Khorasan-e-Razavi, le 9 avril. Ce décès, causé par le déplacement d’une pierre au plus profond du deuxième niveau de la mine, constitue le troisième accident minier mortel en Iran en seulement quatre jours, portant à neuf le nombre total de mineurs tués depuis le Nouvel An persan.

Les crises de l’électricité et de l’eau en Iran dégénèrent en menaces pour la sécurité du régime

 L’Iran est confronté à un effondrement interne multiforme, alors que des infrastructures essentielles s’effondrent après des années de mauvaise gestion, de corruption et de priorités mal placées de la part du régime au pouvoir. Des coupures de courant à répétition aux ravages agricoles, en passant par l’intensification de la crise de l’eau et la corruption économique systémique, la négligence du régime islamiste alimente un mécontentement généralisé qui, selon les analystes, prépare le terrain à des troubles inévitables.

mercredi 9 avril 2025

Le régime iranien veut installer 15 000 caméras pilotées par l’IA pour assurer la répression en 2025

 Le régime clérical iranien renforce son emprise sur une population de plus en plus mécontente en déployant des technologies de surveillance avancées, notamment l’intelligence artificielle et des milliers de nouvelles caméras, pour surveiller et réprimer la dissidence. Pendant ce temps, les infrastructures du pays, en proie à un sous-investissement chronique, continuent de se détériorer, exacerbant les souffrances des Iraniens ordinaires et révélant l’hypocrisie flagrante du régime.

Disparition forcée de Parisa Darvish à Mashhad ; Préoccupations soulevées par l’utilisation continue de tactiques répressives en Iran

 Des informations ont été publiées indiquant que Parisa Darvish, une jeune femme de Mashhad, a disparu de force depuis début février 2025. Selon des sources crédibles mais non officielles, elle a été arrêtée par des agents du ministère iranien du renseignement et transférée dans un lieu inconnu. Cependant, aucune autorité judiciaire ou de sécurité iranienne n’a officiellement reconnu sa responsabilité dans son arrestation ou sa détention.

Iran : Menace imminente d’amputation des doigts des prisonniers

 HUMAN RIGHTS WATCH (Beyrouth) – Les autorités iraniennes s’apprêtent à exécuter des sentences d’amputation de doigts, dès le 11 avril 2025, contre trois hommes emprisonnés pour vol après des procès grossièrement injustes, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch. Tous les États membres des Nations Unies devraient demander d’urgence à l’Iran de respecter ses obligations en matière de droits de la personne et de révoquer immédiatement ces peines.

Une source informée a déclaré à Human Rights Watch que le 13 mars, le bureau chargé de l’exécution des peines dans la prison centrale d’Oroumieh dans la province d’Azerbaïdjan occidental avait convoqué Hadi Rostami, 38 ans, Mehdi Sharifian, 42 ans et Mehdi Shahivand, 29 ans, et leur a remis une lettre des procureurs les informant que leurs peines seraient exécutées dès le 11 avril.

L’augmentation alarmante des exécutions en Iran : le rapport d’Amnesty International révèle les abus généralisés de la peine de mort

 Le rapport d’Amnesty International sur les condamnations à mort et les exécutions de 2024 dresse un tableau sombre et troublant du recours à la peine capitale par la République islamique d’Iran. Avec au moins 972 exécutions, 2024 a marqué le plus grand nombre d’exécutions enregistrées en Iran depuis 2015, ce qui représente une augmentation de 14 % par rapport à l’année précédente et 64 % de toutes les exécutions connues dans le monde.

L’Iran exécute cinq prisonniers politiques après 10 ans de détention

 le 8 avril 2025, Mashhad en Iran – Dans une démonstration effrayante de brutalité, le régime iranien a exécuté cinq prisonniers politiques dans la prison de Vakilabad, à Mashhad, après les avoir maintenus en détention pendant près d’une décennie. Les exécutions ont eu lieu sans préavis et ont privé les prisonniers d’une dernière rencontre avec leurs familles.

Les victimes – Farhad Shakeri, Taj Mohammad Khormali, Abdolrahman Gorgij, Abdolhakim Azim Gorgij et Malek Fadaei- avaient été arrêtées en 2015 et 2019. Ils ont été condamnés à mort pour baghi (rébellion armée) par le tristement célèbre juge Davoodabadi de la branche 1 du tribunal révolutionnaire de Mashhad, connu pour ses verdicts sévères dans les affaires politiques.

Incertitude juridique persistante pour Hoda Mehreganfar et son père à la prison d’Adelabad

 Plus de 160 jours après leur arrestation, Hoda Mehreganfar et son père, Mohammad-Ali Mehreganfar – habitants de Zarqan, une ville de la province de Fars – sont toujours en détention préventive prolongée à la prison d’Adelabad, à Chiraz, sans qu’aucune accusation formelle n’ait été portée contre eux et sans qu’aucune décision de justice n’ait été prise. Le refus persistant de soins médicaux en prison a suscité de vives inquiétudes quant à la détérioration de leur état de santé.

mardi 8 avril 2025

La campagne des mardis contre les exécutions en Iran continue de prendre de l’ampleur dans sa 63e édition

 La campagne des mardis contre les exécutions en Iran a continué de se développer en Iran, atteignant sa 63e semaine consécutive avec une large participation des prisonniers politiques dans au moins 38 prisons à travers le pays. Lancée en février 2024, cette campagne vise à abolir la peine de mort et a bénéficié d’un soutien malgré la répression persistante du régime.

En Iran, l’exécution imminente de la prisonnière politique Pakhshan Azizi suscite des craintes croissantes

 Alors que l’on s’inquiète de plus en plus de l’exécution imminente de la prisonnière politique kurde Pakhshan Azizi, la Cour suprême d’Iran a rejeté sa deuxième demande de révision du procès. Selon la défense de la prisonnière politique Pakhshan Azizi, la Cour a refusé de demander ou d’examiner son dossier et a rejeté sa demande pour des raisons purement procédurales, sans prendre en compte les preuves ou les arguments juridiques présentés par la défense de Mme Pakhshan Azizi.

Le prisonnier politique Rouhollah Khosravi est enchaîné dans le quartier de quarantaine de la prison de Dezful

 Le prisonnier politique Rouhollah Khosravi, un Bakhtiari de la ville d’Izeh dans le sud-ouest de l’Iran, est détenu depuis plus de dix jours dans des conditions dégradantes et inférieures aux normes dans le quartier de quarantaine de la prison de Dezful. Il aurait les mains et les pieds enchaînés. Son récent transfert de la prison de Sepidar à Ahwaz à celle de Dezful est considéré comme faisant partie d’une pression systématique et d’un traitement punitif à son encontre.

Iran : Le militant civil Salar Taher Afshar transféré à la prison d’Evine pour purger une peine de cinq ans

 Salar Taher Afshar, un militant civil d’Oroumieh, a été transféré à la prison d’Evine à Téhéran le dimanche 6 avril 2025 pour commencer à purger une peine de cinq ans d’emprisonnement. Il a été arrêté après s’être présenté au bureau d’exécution des peines du bureau du procureur d’Evine, en réponse à une convocation.

Des femmes iraniennes vendent leurs cheveux dans un contexte de pauvreté croissante

 Alors que le régime iranien continue de ne pas réussir à lutter contre la pauvreté et à améliorer la situation économique de son peuple, des rapports en provenance d'Iran indiquent qu'en raison de la détérioration des conditions de vie et des faibles revenus, le marché de l'achat et de la vente de cheveux naturels pour femmes s'est développé à Téhéran.

lundi 7 avril 2025

La participation des femmes iraniennes au marché du travail chute à un niveau historiquement bas

 Le taux de participation des femmes iraniennes à la population active est tombé à son niveau le plus bas ces dernières années, ce qui reflète l’approfondissement des obstacles structurels, culturels et économiques à l’emploi des femmes dans le pays.

Forte hausse des exécutions : au moins 74 prisonniers exécutés, dont quatre femmes

 En mars 2025, la République islamique d’Iran a poursuivi son utilisation systématique des exécutions à un rythme alarmant. Selon les conclusions du Human Rights Monitor iranien, au moins 74 personnes, dont quatre femmes, ont été exécutées dans tout le pays au cours du mois. Cette vague d’exécutions a coïncidé avec le début du nouvel an iranien et le mois saint du ramadan, soulignant le mépris persistant du régime pour les droits humains fondamentaux et les appels internationaux à mettre fin à la peine de mort.

Cri silencieux : 57 prisonniers politiques condamnés à mort en Iran

 
Imaginez un enfant de 12 ans, aux petites mains et aux yeux pleins de rêves qui n’ont jamais eu la chance de s’épanouir, enfermé pendant des années dans une cellule froide avec l’ombre de la potence au-dessus de sa tête.

Situation des prisonniers politiques condamnés à mort en Iran – Partie 9

 
En Iran, les prisonniers politiques croupissent sous le poids des condamnations à mort, de la torture et des procès injustes – des individus dont les voix ont été réduites au silence dans les cellules froides et sombres de la prison d’Evine. Ali-Akbar (Shahrokh) Daneshvarkar, l’un de ces prisonniers, ainsi que cinq autres, ont été condamnés à mort en décembre 2024 (1er décembre 2024). Ces personnes sont victimes d’un système qui a remplacé la justice par des aveux obtenus sous la torture et des simulacres de procès. Les rapports d’organisations de défense des droits de l’homme, dont Amnesty International, indiquent que ces condamnations constituent non seulement une violation flagrante des droits de l’homme, mais qu’elles s’inscrivent également dans le cadre d’une vague croissante d’exécutions visant à réprimer la dissidence politique en Iran. Ce rapport raconte l’histoire de Shahrokh et de ses compagnons d’infortune et lance un appel désespéré pour sauver leur vie.