mardi 16 décembre 2025

Le champion de boxe iranien Mohammad Javad Vafaei risque une exécution imminente alors que le régime intensifie la répression

 Le 15 décembre 2025, Mohammad Javad Vafa’i a été informé à la prison de Vakilabad à Machhad que sa demande de nouveau procès avait été rejetée par la Cour suprême du régime.

Le même jour, sa mère de Javad a obtenu de manière inattendue l’autorisation de lui rendre visite à la prison de Vakilabad, ce qui pourrait laisser présager son exécution imminente. De plus, elle a été informée par un appel téléphonique de la prison que sa condamnation avait été transmise au département chargé de l’exécution des peines à Machhad. Sa vie est désormais en grand danger.

Javad, 30 ans, champion de boxe et entraîneur à Machhad, médaillé d’argent national, a été arrêté en janvier 2020. Après avoir subi de graves tortures, il a été condamné à mort pour appartenance à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK). La Cour suprême du régime a désormais confirmé cette condamnation à trois reprises.

Depuis son arrestation, Javad s’est vu refuser tout congé médical et a également été empêché d’assister aux funérailles de son père. Son père, M. Seyed Ali Vafa’i, est décédé en novembre dernier après que sa santé se soit détériorée en raison de l’immense chagrin causé par la confirmation de la condamnation à mort de son fils.

La vengeance du Guide suprême des mollahs, Ali Khamenei, et de son système judiciaire envers les Moudjahidine du peuple et leurs familles dépasse l’imagination. Le 29 août 2025, M. Valiollah Daneshvar-Kar, père du prisonnier politique Shahrokh Daneshvar-Kar, est décédé. Malgré sa maladie, il avait fait campagne pour son fils dans les rues, brandissant sa photo et scandant « Non aux exécutions ». Shahrokh n’a pas été autorisé à assister aux funérailles de son père. De même, en janvier 2025, lorsque Mme Khadijeh Farsi, mère de la prisonnière politique Marzieh Farsi et du martyr de l’OMPI Hassan Farsi, est décédée, les agents de Khamenei ont empêché Marzieh d’assister aux funérailles de sa mère. Trois de ses autres enfants (Hossein, Azam et Maryam) sont membres de l’OMPI à la cité d’Achraf.

«L’absence de réaction de la communauté internationale face à ces faits équivaut à une tolérance des violations graves des droits humains. Il est impératif que les mécanismes internationaux mettent en place, sans délai, un contrôle indépendant des conditions de détention et que les responsables de ces violations soient tenus de rendre des comptes.»

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