Ramin Zeleh, un prisonnier politique kurde originaire de Naqadeh et détenu dans la prison locale, a été condamné à mort par la première chambre du tribunal révolutionnaire de Mahabad, présidée par le juge Siyami, pour « baghi » (rébellion armée). Le verdict lui a été prononcé le samedi 6 décembre. Selon certaines sources, l'accusation repose sur l'allégation selon laquelle il « appartiendrait à un parti politique kurde », une accusation fréquemment utilisée par le régime iranien contre les militants kurdes. Mahabad et Naqadeh sont situées dans le nord-ouest de l'Iran, une région à forte population kurde.
s nouvelles de lui. Depuis son arrestation, ce prisonnier politique a passé plus de 508 jours en interrogatoire, en détention et sous forte pression sécuritaire.
Selon des sources bien informées, la famille de Zeleh a subi des pressions constantes et des menaces répétées de la part des forces de sécurité durant toute cette période, afin de l'empêcher de divulguer des informations sur l'état de santé de leur fils. Ces menaces comprenaient des avertissements quant aux conséquences de la médiatisation de l'affaire – une tactique d'intimidation fréquemment utilisée par le régime iranien – provoquant une anxiété extrême et une profonde détresse émotionnelle au sein de la famille.
Refus d'accès à un avocat et procès expéditif de quelques minutes
Selon une source proche du dossier, Ramin Zeleh s'est vu refuser l'accès à un avocat de son choix à toutes les étapes de son arrestation et de son interrogatoire, et même après. Il a été totalement privé de son droit à un avocat indépendant, et le tribunal lui a désigné un avocat commis d'office dont le nom et l'identité sont inconnus, même de sa famille. Ce type de procédure est fréquent dans les affaires à motivation politique traitées par les tribunaux révolutionnaires iraniens.
Le procès de ce prisonnier politique kurde s'est tenu lors d'une audience en ligne de quelques minutes seulement, ne lui offrant ni la possibilité de se défendre ni celle de présenter des preuves. Selon les informations recueillies, la procédure judiciaire a été si rapide et opaque que même l'avocat commis d'office n'a joué aucun rôle significatif dans sa défense. C'est sur la seule base de cette brève audience que la peine de mort a été prononcée et exécutée.
Privation d'appels téléphoniques et de visites familiales
Selon certaines sources, Ramin Zeleh a été privé, durant toute sa détention, de son droit aux appels téléphoniques et aux visites familiales. Cette interdiction s'est appliquée aussi bien pendant ses interrogatoires que lors de ses placements ultérieurs en centres de détention et en prison. La plupart du temps, sa famille n'avait aucune information sur son état de santé ni sur le lieu où il se trouvait – une pratique courante du régime iranien pour faire pression sur les détenus politiques.
Pressions sur la famille et restrictions de sécurité sévères
La famille de ce prisonnier politique s'est vu refuser l'accès à son dossier et, selon ses proches, elle a été menacée à plusieurs reprises par les forces de sécurité : « Si vous parlez, l'affaire se compliquera davantage. » Ces pressions l'ont empêchée d'exprimer publiquement ses inquiétudes.
Incertitude dans le processus judiciaire et inquiétude parmi les militants des droits de l'homme
La condamnation à mort d'un prisonnier politique à l'issue d'un procès expéditif de quelques minutes, tenu sans la présence de son avocat, a suscité une vive inquiétude parmi les défenseurs des droits humains. Selon des sources bien informées, l'affaire Ramin Zeleh a été marquée dès le départ par de graves violations de ses droits fondamentaux, sans qu'aucun principe de procès équitable ou de procédure régulière n'ait été respecté.

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