Durant les deux journées de mardi 12 et mercredi 13 janvier, le régime iranien a exécuté dix prisonniers. Ces exécutions font partie d’une campagne de terreur pour détourner les regards des échecs des mollahs dans leur confrontation avec les pays arabes, laquelle a abouti à la rupture des relations diplomatiques de plusieurs de ces pays avec le régime iranien.
Selon des rapports reçus d’Iran, les dix exécutions susmentionnées ont eu lieu à Karadj (à l’ouest de Téhéran) et à Oroumieh (chef-lieu de la province d’Azarbaïdjan occidentale, au nord-ouest de l’Iran). Parmi les dix prisonniers exécutés, quatre ont été condamnés à mort pour des déliés liés aux stupéfiants et six ont été condamnés à mort selon la loi réactionnaire de « Qisas » (loi de talion).
Les instances internationales ont exprimé à de nombreuses reprises leurs inquiétudes concernant les procès inéquitables en Iran qui aboutissent à ces condamnations à mort, notamment en raison de la privation des accusés du droit d’accès à un avocat. Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a souligné dans son rapport de septembre 2015 que les verdicts de condamnation à mort prononcés en Iran contre des personnes accusées de trafic de stupéfiants constituent une violation de la Convention internationale des droits civiques et politiques.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire