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jeudi 24 octobre 2019

L’Iran arrête encore des bahaïs


bahaïs arrêtés iran Le 21 octobre 2019, trois citoyens bahaïs ont été arrêtés à Chiraz, et leurs maisons et plusieurs autres maisons bahaïes ont été fouillées et leurs biens personnels, tels que des ordinateurs portables, des téléphones portables et des ordinateurs, ont été saisis.

Ces trois bahaïs qui s’appellent Farzan Masoumi, Kiana Shoaei et Soroush Abadi ont été arrêtés par des agents du service du renseignement et transférés dans un lieu tenu secret. Les identités des autres citoyens bahaïs dont les maisons ont été fouillées sont encore inconnues.
Les citoyens bahaïs d'Iran sont systématiquement privés de liberté religieuse, alors que, conformément à l'article 18 de la Déclaration universelle des droits humains et à l'article 18 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté d'avoir ou d'adopter une religion ou une conviction de son choix, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, individuellement ou en commun, tant en public qu'en privé, par le culte et l'accomplissement des rites, les pratiques et l'enseignement.
Bien que des sources non officielles estiment à plus de 300 000 le nombre de la population bahaïe en Iran, la Constitution iranienne ne reconnaît officiellement que l’islam, le christianisme, le judaïsme et le zoroastrisme, et ne reconnaît pas la religion bahaïe en tant que religion officielle. En conséquence, les droits des bahaïs en Iran sont systématiquement violés. Ils sont privés d’enseignement supérieur, leurs commerces ou entreprises sont systématiquement fermés, ils n’ont pas le droit d’occuper des emplois gouvernementaux, leurs mariages ne sont pas reconnus et leurs lieux saints et cimetières sont très souvent profanés. Le régime iranien incite à la haine des bahaïs, pourtant, il nie systématiquement toute politique de discrimination, de persécution à leur encontre.
La foi bahaïe est une religion née après l’islam. Y croire est considéré par le régime des mollahs, comme un crime d’hérésie et d’apostasie. Nombre de principes bahaïs leur sont intolérables, comme l’égalité des droits de la femme et de l’homme, la vision internationaliste des affaires publiques etc. Les mollahs au pouvoir qui ne tolèrent ni la modernité, ni le féminisme, ni la culture, ni les arts, ont mis en place une politique répressive à l’égard de la minorité bahaïe, ne tolérant plus rien de leur part et leur réservant un avenir bien sombre sur les terres d’Iran.
Source : Agence de presse officielle, Khabarfori, Militants des droits humains en Iran - 21 octobre 2019

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