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lundi 31 août 2020

Iran : Les pasdarans arrêtent deux convertis chrétiens

 CSDHI – Les pasdarans ont arrêté deux convertis chrétiens dans des villes du nord-ouest et du sud-ouest de l’Iran. Les deux hommes ont été emmenés dans des endroits inconnus.

Une arrestation en force

Ils ont arrêté Shirku Siavoshi, 37 ans, à son domicile de Sardasht, le 22 août. Il a été emmené dans le service du renseignement des pasdarans (IRGC) dans la ville. Par ailleurs, il été battu lors de son arrestation. Non seulement le domicile du converti chrétien a été fouillé mais certains de ses effets personnels – dont son ordinateur portable et ses disques durs – ont été saisis.

Un autre converti chrétien, Mehdi Ibrahimzadeh, originaire aussi de Sardasht, a été arrêté dans la province de Fars, dans le sud-ouest de l’Iran. Ce converti chrétien de 37 ans a été emmené dans un lieu inconnu. On ne sait pas exactement où les deux hommes sont actuellement détenus. Cependant certaines sources affirment qu’ils ont été arrêtés par les pasdarans.

Les arrestations se multiplient

Il y a moins de deux semaines, un tribunal de Téhéran a condamné trois convertis chrétiens à un total de 35 ans de prison.

Selon la loi iranienne, l’évangélisation, le travail missionnaire et la conversion au christianisme peuvent constituer une infraction punie de plus de 10 ans de prison. La distribution de littérature chrétienne en persan est actuellement illégale en Iran.

L’apostasie peut entrainer la mort

Il n’existe officiellement aucun délit connu sous le nom d’apostasie dans le code pénal. Pourtant, il y eût une loi à ce sujet avant 1994. La dernière exécution connue pour cette infraction remonte à 1990. Toutefois, bien qu’il n’existe pas de loi civile officielle sur l’apostasie. Les juges peuvent toujours condamner un accusé s’ils statuent sur la base de fatwas religieuses.

Selon l’article 18 de la Déclaration universelle des droits humains, « tout individu a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. Ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, individuellement ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites. »

Source : Iran News Wire

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