Un prisonnier récemment libéré d'Evine a pu identifier pour la première fois l'identité du principal tortionnaire de cette prison. Cité par "Freedom Messenger", un site d'information renseigné sur l'actualité du monde militant en Iran, un ancien prisonnier politique a révélé l'identité du "boucher" de la prison d'Evine: un certain "Javad Momeni".
Avant lui, c'est le sinistre Assadollah Lajevardi qui avait dirigé les exactions à la prison d'Evine dans les années 1980. Avant d'être abattu en 1998 par des résistants pour ses immenses crimes contre l'humanité. Javad Momeni était alors son adjoint dans les chambres de torture.
L'ex-prisonnier, identifié par ses initiaux M.J., a expliqué: "le dernier visage que chaque condamné peut voir avant sa mise à mort à Evine depuis 30 ans, c'est le visage de Momeni. Caché derrière les hauts murs d'Evine, il n'a pas besoin de se masquer le visage lors des pendaisons, qui se font à l'aube. Il a un portrait de Lajevardi sur son bureau de travail et se dit fière d'être "l'humble élève du maître".
M.J. ajoute: "Depuis de nombreuses années ce directeur exécutif d'Evine a un "règne absolu" dans l'établissement. Il se plaît à dire qu'il est "le second Lajevardi" et il reste chaque jour bien au-delà des heures requis par son travail à Evine. Sur un simple coup de fil il peut envoyer un prisonnier en isolement. Il importe peu que ce châtiment soit conforme ou non aux règlements de l'établissement carcéral, seul la volonté de Momeni compte dans ce cas (…) Faire souffrir et martyriser les prisonniers politiques ont été un moyen d'ascension professionnelle pour lui."
Il ajoute: "Javad Momeni et son fils ont également un bureau de l'autre côté des murs d'Evine. Son fils, M. Momeni usait de l'influence paternelle pour extorquer d'importants bakchichs auprès des familles démunies".
L'ex-prisonnier, identifié par ses initiaux M.J., a expliqué: "le dernier visage que chaque condamné peut voir avant sa mise à mort à Evine depuis 30 ans, c'est le visage de Momeni. Caché derrière les hauts murs d'Evine, il n'a pas besoin de se masquer le visage lors des pendaisons, qui se font à l'aube. Il a un portrait de Lajevardi sur son bureau de travail et se dit fière d'être "l'humble élève du maître".
M.J. ajoute: "Depuis de nombreuses années ce directeur exécutif d'Evine a un "règne absolu" dans l'établissement. Il se plaît à dire qu'il est "le second Lajevardi" et il reste chaque jour bien au-delà des heures requis par son travail à Evine. Sur un simple coup de fil il peut envoyer un prisonnier en isolement. Il importe peu que ce châtiment soit conforme ou non aux règlements de l'établissement carcéral, seul la volonté de Momeni compte dans ce cas (…) Faire souffrir et martyriser les prisonniers politiques ont été un moyen d'ascension professionnelle pour lui."
Il ajoute: "Javad Momeni et son fils ont également un bureau de l'autre côté des murs d'Evine. Son fils, M. Momeni usait de l'influence paternelle pour extorquer d'importants bakchichs auprès des familles démunies".
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