Le "tribunal spécial de la presse" a condamné le quotidien Bahar à six mois d'interdiction, a rapporté l'agence officielle Irna.
Le directeur du quotidien Bahar, Saïdpour Azizi, a confirmé la suspension du quotidien par une décision de justice qu'il l'a également condamné à 91 jours de prison, selon l'agence.
Il a été condamné pour la publication d'un article affirmant que le premier imam des chiites, l'imam Ali, n'aurait pas cherché à s'accaparer du pouvoir politique par tous les moyens.
Bahar a été condamné sous le chef de "propagation de la prostitution, propagande contre l'État et la publication d'articles contraires aux principes islamiques". Le tribunal a en outre jugé que le journal aurait attaqué la constitution de la "République islamique".
Bahar est pourtant un quotidien gouvernemental, financé par le régime, dont le directeur et les journalistes sont tous des fidèles de la constitution basée sur le principe du pouvoir absolu du Guide suprême. Par de telles sanctions, les autorités cherchent à consolider leur emprise permanente sur la presse.
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