Le FIDH a exprimé ses vives inquiétudes sur l'interdiction de soins pour les prisonniers de conscience malades en Iran. Selon le rapport de l'organisation de défense des droits de l'homme, publié le 7 mars, cette situation a causé l'aggravation de l'état de santé de plusieurs prisonniers. Par cette pratique les autorités cherchent à réprimer la voix de la contestation dans la société civile, estime l'ONG.
La Fédération internationale des Droits de l'Homme cite une lettre, du 2 mars 2014, d'une vingtaine de prisonniers de conscience détenus dans la prison d'Evine, qui estiment que c'est le sinistre juge Salavati, président de la 15e chambre " inconstitutionnelle" du " tribunal révolutionaire", qui est responsable des privations médicales pour les prisonniers politiques, comme moyen de torture.
Une liste non-exhaustive des prisonniers privés de soins est citée par la Fédération: Mme Bahareh Hedayat et les Messieurs Hamidreza Moradi-Sarvestani, Mostafa Daneshju, Afshin Karampour, Amir Eslami, Abdolfattah Soltani, Hossein Ronaghi-Maleki, Mohammad Davari, Akbar Amini, Shahram Ahmadi, Arash Sharifi, Asghar Ghatan, Ali Salanpour, Mohammad Hossein Na’iminpour, Mohammad Sadeq Rabbani-Amlashi, Behzad Arab-Gol et Mohammad Amin Hadavi.
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