Mahnaz Mohammadi, réalisatrice de documentaires et militante des droits des femmes, a été condamnée par un tribunal des mollahs à Téhéran à une peine de cinq ans de prison. Le samedi 7 juin, elle a été incarcérée dans la sinistre prison d’Evine (située au nord de Téhéran).
Cette réalisatrice a été accusée de « complot contre la sécurité de l’Etat » et « propagande contre le régime ».
Selon Mahnaz Mohammadi, sa collaboration avec BBC et la production de documentaires pour cette chaîne télévisée a été le principal motif de sa condamnation. Mahnaz Mohammadi a ajouté qu’elle a également été condamnée pour ses collaborations avec Al-Jazeera et avec des medias occidentaux, notamment Radio France et Radio « Voix de l’Amérique ».
Elle a aussi été condamnée pour la réalisation de films tel que « Nous sommes la moitié de la population d’Iran » et pour sa participation aux manifestations anti-régime en 2009.
Mahnaz Mohammadi avait été arrêtée pour la première fois en été 2009 au cimetière Behecht-e-Zahra (au sud de Téhéran), lors d’une cérémonie de commémoration de la mort de Néda Agha-Soltan. Cette jeune femme de 26 ans tuée par balle le 20 juin 2009 par des agents du régime était devenue le symbole du soulèvement populaire de 2009 en Iran.
« Les femmes sans ombre » est le film le plus connu de Mahnaz Mohammadi et a été primé dans plusieurs pays.
En 2011, lors du 64e Festival de Cannes, Costa-Gavras avait lu une lettre de Mahnaz Mohammadi envoyée de Téhéran dans laquelle elle disait : « Je suis une femme et je suis cinéaste, deux raisons pour être considérée comme une criminelle dans ce pays ».
Selon Mahnaz Mohammadi, sa collaboration avec BBC et la production de documentaires pour cette chaîne télévisée a été le principal motif de sa condamnation. Mahnaz Mohammadi a ajouté qu’elle a également été condamnée pour ses collaborations avec Al-Jazeera et avec des medias occidentaux, notamment Radio France et Radio « Voix de l’Amérique ».
Elle a aussi été condamnée pour la réalisation de films tel que « Nous sommes la moitié de la population d’Iran » et pour sa participation aux manifestations anti-régime en 2009.
Mahnaz Mohammadi avait été arrêtée pour la première fois en été 2009 au cimetière Behecht-e-Zahra (au sud de Téhéran), lors d’une cérémonie de commémoration de la mort de Néda Agha-Soltan. Cette jeune femme de 26 ans tuée par balle le 20 juin 2009 par des agents du régime était devenue le symbole du soulèvement populaire de 2009 en Iran.
« Les femmes sans ombre » est le film le plus connu de Mahnaz Mohammadi et a été primé dans plusieurs pays.
En 2011, lors du 64e Festival de Cannes, Costa-Gavras avait lu une lettre de Mahnaz Mohammadi envoyée de Téhéran dans laquelle elle disait : « Je suis une femme et je suis cinéaste, deux raisons pour être considérée comme une criminelle dans ce pays ».
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