CNRI - Le 5 septembre, au 25e jour du blocus renforcé du camp Liberty, les forces irakiennes aux ordres de Maliki ont à nouveau empêché un camion citerne de carburant de pénétrer à Liberty et l’ont renvoyé dès l’entrée de la zone de l’aéroport.
Or le gouvernement irakien a refusé de connecter le camp Liberty au réseau national d’électricité et toutes les infrastructures, services publics et système de refroidissement dépendent de l’électricité fournie par les générateurs du camp, eux-mêmes fonctionnant au carburant. Ces 25 derniers jours, à peine quatre camions citernes ont été autorisés à entrer dans le camp, ce qui représente moins de 10% du fuel nécessaire.
Ce 5 septembre, les forces irakiennes ont encore empêché l’entrée de trois camions de vivres arrivés le 3 septembre. Il s’agit de farine pour préparer le pain quotidien, des denrées périssables et de légumes qui se décomposent vite en raison de la forte chaleur quand ils restent à l’entrée du camp.
La Résistance iranienne souligne que priver une population de fuel, de nourriture et de médicaments est un cas flagrant de crime contre l’humanité. Elle rappelle aux USA et à l’ONU leurs engagements répétés et écrits sur la sécurité et le bien-être des habitants de Liberty et les appelle à agir de toute urgence pour mettre fin au blocus criminel du camp Liberty et pour assurer un accès libre des habitants aux biens et aux services de première nécessité, comme le carburant, la nourriture, les médicaments et les soins médicaux.
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