CNRI - "Plus une seule attaque sanglante et meurtrière ne doit pouvoir être perpétrée contre les réfugiés du camp Liberty. Ils sont maintenant sous la protection du droit international, mais ils sont aussi une source d'espoir, une source et un modèle de courage pour leurs propres compatriotes en Iran", a déclaré François Colcombet.
Le coprésident du Comité français pour un Iran démocratique s’exprimait dans une conférence internationale à Paris intitulée « Un an après le massacre d’Achraf, le Moyen-Orient en crise : menaces et solutions ».
En présence de personnalités internationales venues des Etats-Unis, d’Europe et du Moyen-Orient, l'ancien député et magistrat, a ajouté: "Au nom du Comité français pour un Iran Démocratique (CFID) qui a appelé à cette commémoration, en ce jour anniversaire d'une tragédie qui nous a tous profondément touchés, je tiens tout d'abord à remercier nos invités venus des quatre coins du monde, dont Monsieur le Premier Ministre Sid Ahmed Ghozali, les personnalités venues d'outre-Atlantique, de l'Europe, des membres du Parlement Européen, nos élus français, et des personnalités, députés, des maires, ainsi qu'une délégation de l'opposition syrienne.
"Il y a un an, jour pour jour, 52 vaillants fils et filles du peuple iranien sont tombés martyrs sur le sol d'Achraf. Aujourd'hui, non seulement nous voulons rendre hommage à leur mémoire, et nous rappeler aussi leurs sept collègues qui ont été pris en otage et qui n'ont pas encore été retrouvés, mais nous voulons surtout dire notre grande préoccupation pour le sort des 3000 et quelques réfugiés iraniens qui ont été transférés du camp d'Achraf au camp de Liberty, près de l'aéroport de Bagdad.
"Nous avons fait savoir notre inquiétude aux plus hauts niveaux. Nous continuons de le faire, car nous pensons que l'actualité irakienne, aussi abondante et aussi cruelle soit elle, ne doit pas faire oublier le sort de ces femmes et de ces hommes qui n'ont d'autre crime que d'avoir persévéré pour l'instauration d'une démocratie et le respect des droits de l'homme dans leur pays.
Il se trouve aussi que nous sommes dans les journées anniversaires d'un autre massacre : celui de 30 000 membres et sympathisants des Moudjahidine du Peuple d'Iran, en août et septembre 1988, suivant une fatwa de Khomeiny. Ils ont été exécutés, tous, pour avoir défendu les mêmes objectifs que leurs compagnons de route aujourd'hui à Liberty, dont certains sont aussi les survivants de ces massacres dans les prisons.
"Ni le massacre de 1988, ni les massacres d'Achraf de 2013 et d'avant n'ont fait l'objet d'enquête internationale sérieuse, d'enquête indépendante, car les États occidentaux ont toujours fait prévaloir leurs différentes négociations et leurs marchandages avec Téhéran. Ils ont cru plus courageux de tourner la tête. Ils ont piétiné nos principes et les principes que défendaient les Moudjahidine.
"Cette conférence veut surtout souligner nos attentes du nouveau Conseil de Sécurité pour que plus une seule attaque sanglante et meurtrière ne puisse être perpétrée contre les réfugiés du camp Liberty. Ils sont maintenant sous la protection du droit international, mais ils sont aussi une source d'espoir, une source et un modèle de courage pour leurs propres compatriotes en Iran."
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