Le régime iranien accélère le rythme des exécutions en Iran avec seize nouveaux cas les 26, 27 et 29 aout dans diverses villes en Iran. Le 26 août, outre l’exécution criminelle du prisonnier politique Behrouz Alkhani à Oroumieh, douze autres prisonniers ont été mis à mort par groupes dans les prisons de Kermanchah et d’Oroumieh, dans l’ouest de l’Iran. Le régime s’est cependant abstenu de publier des informations à ce sujet.
Le 27 août, Jamal Jafari, originaire de Sanandaj, a été pendu dans la prison centrale de cette ville au bout de quatre ans de détention. Le 29 août, deux prisonniers ont été exécutés dans les prisons de Bandar-Abbas et de Khoramabad. Abdollah Zareï qui a été pendu dans cette dernière prison, avait 25 ans. Par ailleurs, on est sans nouvelles d’un autre prisonnier de 23 ans, placé en même temps qu’Abdollah Zareï en isolement.
Ces exécutions qui visent à instaurer la terreur et contenir les protestations populaires croissantes, ne constituent qu'une infime partie de la répression qui s'abat sur la population avec une intensité redoublée depuis la présidence du président soi-disant « modéré » Hassan Rohani. En effet le nombre de pendaisons sous son mandat a dépassé les 2000.
Le silence de la communauté internationale, notamment de l'Union européenne, vis-à-vis des violations flagrantes des droits humains en Iran, quelles qu'en soient les raisons, relève de la complicité dans la répression du peuple iranien.Toute relation avec le régime des mollahs doit être subordonnée à la fin des exécutions en Iran et à la libération de tous les prisonniers politiques.
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