samedi 11 mars 2017

Plainte auprès du Haut-Commissaire des droits de l’Homme concernant le nombre élevé de prisonniers iraniens

 Un groupe de prisonniers de Gohardasht a demandé dans une lettre au Haut-Commissaire des droits de l’Homme aux Nations-Unies de prendre des mesures immédiates pour empêcher la diffusion de brouillage dans la prison.
Dans une déclaration faite par les prisonniers, ils affirment que le bruit en augmentation avait causé des maux de tête chroniques, des nausées et des étourdissements et que les gardiens leur avaient dit que c’était de leur faute, car il y avait eu des fuites d’informations concernant la prison à l’extérieur. Voici le texte de la déclaration :

Conseil des droits de l’Homme des Nations-Unies
Zaid Raad AlHussien :
Nous envoyons ce rapport alors que pendant ces dernières 24h, plus de 7 de nos codétenus ont été transférés à l’hôpital avec des maux de tête chroniques, des nausées et des étourdissements. Et même avec ces mesures, à part donner des antidouleurs, rien n’est fait.
Les docteurs de la prison savent également que la situation ne va pas s’arranger avec le blocage des fenêtres, des portes et de tous les conduits d’aération avec des plaques en métal sous prétexte d’empêcher la communication et le transfert d’information entre les prisonniers, tout comme avec l’installation de cinquante transmetteurs et de dispositifs de brouillage des ondes (un pour tous les 5 mètres carrés).
La pollution de l’air à cause du manqué de circulation et des interférences montre des effets évidents. Mais les responsables de la prison affirment que ceci est de notre faute à cause des fuites d’informations venant de la prison et que les autorités allaient nous en tenir rigueur…!
De leur point de vue, nous sommes coupables et ils ont le droit de faire ce qu’ils veulent. En plus des conditions difficiles par le passé, de telles pressions, passages à tabac, interrogatoires et plus tard d’isolement et de faux dossiers, les deux cas mentionnés au-dessus (blocage de l’air et interférences) ont été récemment intensifiés et aucune autorité ne considère ce cas comme important. Ainsi nous demandons des actions urgentes.
Prison de Gohardasht à Karaj, mars 2017

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