CNRI – Ed Rendell, ancien maire de Philadelphie et ex-président du Parti Démocrate américain, s’est exprimé le 1er juillet à Paris à l’occasion du rassemblement de dizaines de milliers d’Iraniens et leurs soutien internationaux sous le thème, « Pour un « Iran libre ». Il a ouvert son discours en mentionnant les nombreuses personnes qui avaient œuvré pour libérer les habitants d’Achraf. Ce camp des opposants iraniens en Irak, menacé par les mollahs qui ont perpétré plusieurs massacres dans le camp.
Il a déclaré que Bob Torricelli et le colonel Wes Martin méritaient des remerciements pour les efforts et le temps qu’ils avaient investi dans l’opération de transfert des habitants vers les autres pays, dont l’Albanie.
Il a également affirmé que l’opération avait été complexe à ce moment-là, car l’OMPI était sur la liste des organisations terroristes et personne ne voulait avoir de liens avec cette opération. Cependant, ils ont été persévérants et finalement la situation est devenue plus facile à contrôler.
Après avoir entendu de nombreuses critiques vis-à-vis du gouvernement Obama et de ses erreurs en politique étrangère, Ed Rendell a rappelé : « D’ailleurs, qui les a retirés de cette liste ? Qui était le secrétaire d’État qui les a retirés de cette liste ? Rappelons-nous que c’était Hilary Clinton. Et pour qui travaillait Hilary Clinton ? Elle travaillait pour le président Barack Obama. Mais, lorsque le département d’État nous a aidés à transférer 3000 habitants d’Ashraf jusqu’en Albanie, Bob Torricelli et tous ceux présents à ce moment vous diront que cela a été possible grâce au travail du secrétaire d’État des États-Unis, John Kerry. Et laissez-moi vous poser une question, pour qui travaillait John Kerry ? Barack Obama.
Donc, soyons clairs à ce sujet. Trois mille personnes sont en Albanie aujourd’hui grâce à Hilary Clinton, John Kerry et de nombreux Américains, démocrates et républicains confondus, qui se sont retroussé les manches et ont travaillé dur, car ils avaient foi en ces gens. Nous avons foi en leur bonté, nous avons foi en leur talent, nous avons foi en leur énergie, nous croyons qu’ils pourraient être la pierre angulaire de la construction d’un Iran libre. »
Il a ensuite affirmé que la prochaine étape est de libérer l’Iran, et ceci est le travail du peuple. Il a souligné que les États-Unis devaient les soutenir fermement.
Ed Rendell a souligné aussi qui libérer l’Iran et apporter la liberté et la démocratie aux Iraniens, c’est également dans l’intérêt des États-Unis, car cela mettrait fin à l’extrémisme et instaurerait la paix et la sécurité.
Ed Rendell a terminé son discours en affirmant qu’il n’avait jamais vécu une telle réussite dans toute sa carrière publique, que lors de la libération des habitants d’Ashraf. Il a déclaré : « Je n’ai jamais rien ressenti de plus satisfaisant que de savoir que mon travail et mon énergie ont contribué, à une petite échelle, à transférer les habitants d’Achraf en dehors de l’Irak pour être en sécurité. Je n’ai jamais été aussi fier de quelque chose que j’ai fait pendant ma carrière publique. Et je souhaiterais – c’était une récompense en soi, de voir ces visages sur les écrans aujourd’hui, c’est une récompense en soi. Vous ne devez pas me remercier. C’est magnifique, c’est une sensation formidable. »
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