Pages

jeudi 31 août 2017

Une experte de l'ONU préoccupée par la situation des prisonniers en grève de la faim en Iran

 ONU GENEVE (31 août 2017) - La rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme en Iran, Asma Jahangir, a exprimé aujourd'hui sa vive inquiétude face à la situation d'un certain nombre de prisonniers menant une grève de la faim prolongée pour protester contre leur transfert dans une section de haute sécurité de la prison de Radjaï-Shahr à Karadj, à l'ouest de Téhéran, et sur leur traitement pendant leur détention.
"Je suis profondément alarmée par les informations sur la détérioration des conditions médicales des prisonniers en grève de la faim et le fait que leur torture et mauvais traitements ont continué depuis leur transfert", a déclaré Mme Jahangir.

Iran : Les filles de moins de 15 ans en danger de mort dès le début de leur grossesse

 Un membre de l'Association des femmes et des sages-femmes en Iran a déclaré que les jeunes filles âgées de moins de 15 ans étaient cinq fois plus susceptibles de mourir pendant leur accouchement que les femmes de plus de 20 ans.
« Notre association a annoncé qu'elle a mis en garde contre le mariage et la grossesse des jeunes filles à la lumière des faits scientifiques », a ajouté Ferechteh Sarbazi.

Exposition- interventions-témoignages - Justice pour les victimes du massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988 en Iran

 Alerte sur le sort des prisonniers politiques en grève de la faim
Le 31 août 2017, à la Mairie du 2 de Paris
À l'occasion de l'anniversaire du massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988 en Iran, une exposition a été organisée les 30 et 31 août à la mairie du 2 de Paris à l’initiative du Comité des maires de France pour un Iran démocratique et du Comité de Soutien aux droits de l’homme en Iran (CSDHI).
Cette exposition de photos, de documents et de témoignages d’anciens prisonniers apportait un éclairage bouleversant de ce crime contre l'humanité commis par le régime iranien resté jusqu’alors impuni.

Un homme condamné à la flagellation à Téhéran en Iran

 Un homme, qui a été accusé de harcèlement envers une jeune femme à Téhéran en Iran, a été condamné à la prison et à la flagellation.
Il s’appelle Meisam. Son procès a eu lieu à huis clos devant la septième branche de la cour pénale de Téhéran.
 Il a été condamné à 99 coups de fouet pour avoir eu des rapports sexuels avec la jeune fille et à un an et demi de prison pour s’être fait passer pour un médecin.
 Source : Agence de presse officielle, ISNA

Iran : Un couple zoroastrien, irano-américain, réfute les accusations portées contre eux

 Karen Vafadari et Afarin Neisari sont un couple zoroastrien irano-américain, emprisonné, qui ont été placés en détention dans un état d’incertitude, dans la prison d'Evine, en Iran, depuis leur arrestation en 2016.
Dans une lettre envoyée depuis la prison, Karen a déclaré que les accusations portées contre elle et son mari n’étaient que « des mensonges et résultent de malentendus » et que les autorités judiciaires les ont arrêtés « en l’absence d’enquête adéquate et de collecte de documents nécessaires du fait de la poursuite d'objectifs politiques et économiques ».

Deux prisonniers pendus dans la prison centrale d'Ardebil en Iran

 À l'aube du 30 août, au moins deux prisonniers accusés d’infractions liées à la drogue ont été pendus dans la prison centrale d'Ardebil, en Iran.
Ils ont été identifiés comme étant Fardin Hosseini et Massoud Valizadeh. Selon une source informée, Fardin Hosseini était ingénieur chimiste et il n'avait aucun casier judiciaire.
 Source : Organisation Iranienne des Droits de l'Homme en Iran

Des mineurs proposent de vendre leurs reins en Iran ; Une honte pour le régime des mollahs

 Le 28 août, les mineurs du complexe minier Chahar-gonbad de Sirjan, dans le centre de l'Iran, ont posé une pancarte à l'entrée du site sur laquelle il était écrit : « Les travailleurs de ce complexe de cuivre souhaitent vendre des reins en raison de la pauvreté. »
« Nous n'avons pas reçu nos salaires au cours des deux derniers mois, a déclaré un représentant des travailleurs. Nous n'avons pas encore perçu nos pensions de retraite depuis des mois. Nos salaires sont très bas, nous ne recevons que le salaire minimum exigé par le Département du travail. Même ce salaire déjà très bas ne nous est versé que tous les deux ou trois mois. Au cours des deux dernières années, ils ont diminué nos pensions. Ils ont d'abord baissé la rémunération sur les heures supplémentaires. Ensuite, ils ont réduit les groupes de travailleurs afin de diminuer nos droits. Et à présent, nous sommes ici, joignant à peine les deux bouts. Ces travailleurs sont locataires et endettés. Quand ils ne reçoivent pas leurs salaires, ils ne peuvent littéralement pas gérer leur vie quotidienne. Ils n'ont pas été payés au cours des deux derniers mois et sont sans le sous. Dans de telles circonstances, ils ont décidé de fournir leurs numéros de téléphone portable pour offrir leurs reins à vendre. » (Quotidien officiel Sharq - 28 août 2017)

mercredi 30 août 2017

mardi 29 août 2017

Les exécutions massives et effrénées de la peine de mort continuent en Iran


NCRI- Appel à condamner Téhéran et à conditionner les relations avec lui à l’arrêt des exécutions
Le fascisme religieux au pouvoir en Iran continue la frénésie des condamnations à mort. Le nombre de prisonniers exécutés pour le seul mois d'août a atteint plus de cinquante.
Seyed Jamal Seyed Mousavi, un prisonnier politique kurde sunnite, a été exécuté le 23 août sur la fausse accusation de moharebeh (inimitié contre Dieu), pour avoir entretenu des contacts avec des groupes sunnites. Il avait passé neuf ans derrière les barreaux.

Iran : Un prisonnier politique fait une grève de la faim pour protester contre des accusations fausses portées contre sa famille

 Le prisonnier politique Soheil Arabi, qui a été arrêté en 2013 pour avoir publié son opinion sur Facebook, a envoyé une lettre ouverte de la prison annonçant qu'il a entamé une grève de la faim le 24 août pour protester contre les accusations portées contre les membres de sa famille par des agents de sécurité des Pasdarans ».
Il a dit qu'il ne mettrait pas fin à sa grève de la faim tant que sa mère et sa belle-mère ne seraient pas innocentées.
Soheil Arabi est un photographe de 32 ans et il a été arrêté par les Pasdarans.
 Source : Campagne internationale des droits de l'homm

Iran : Un Prisonnier détenu pendant 10 ans sous la menace d’une peine d'exécution

 Nima Kermanshahi se trouve dans la file des exécutions depuis 10 ans.
Il a été accusé du meurtre d’un policier lors d'un combat. L'officier avait l'intention d'arrêter Nima et ses deux amis puis il s’est affronté avec les hommes et a été  blessé par Nima.
 Soure : Actualités Maf

L’ONG « Ne touchez pas à Caïn » appelle le gouvernement italien à agir pour les grévistes de la faim en Iran

Communiqué de Presse diffusé par l’ONG italien « Hands Off Cain »*, le 27 août 2017 : « Ne touchez pas à Caïn » exhorte le gouvernement italien à écouter les revendications des prisonniers politiques qui sont en grève de la faim dans la prison de Gohardacht en protestation contre les conditions cruelles de détention.
ROME - 27 août: « Ne touchez pas à Caïn » se joint à la campagne internationale soutenant les revendications des prisonniers politiques dans la prison de Gohardacht en Iran. Les prisonniers ont entamé, il y a 27 jours, une grève de la faim et demandent au gouvernement iranien de respecter leurs droits humains.

lundi 28 août 2017

Iran- le massacre de l'été 1988 était voulu et planifié de longue date (Yves Bonnet)

 Des défenseurs des droits de l’homme, des hauts dignitaires et des responsables politiques européens se mobilisent dans le cadre d’une campagne pour sauver une vingtaine de prisonniers politiques iraniens en grève de la faim et pour appeler à la constitution d’une commission internationale d’enquête sur les massacres des prisonniers politiques en Iran, pendant l’été 1988.
Une conférence a eu lieu en marge d’une exposition qui s’est tenue à ce sujet à la Mairie du 1er arrondissement de Paris, en présence du Maire Jean-François Legaret, le jeudi 17 août 2017.
Une exposition sera également organisée les 30 et 31 août à la mairie du 2ième arrondissement de Paris. Des interventions auront lieu le jeudi 31 août à 14h à cette mairie du 2ième.

Lors de la conférence le 17 aout à la mairie du 1er arrondissement, le Préfet honoraire Yves Bonnet, Président du Centre international de recherches et d’études sur le terrorisme et l’aide aux victimes du terrorisme (CIRET-AVT) est intervenu.

Iran – « La grande majorité de ces morts étaient des morts sans visages, sans tombes, sans mémoire, sans hommage » (Jean-François Legaret)

 Des défenseurs des droits de l’homme, des hauts dignitaires et des responsables politiques européens se mobilisent dans le cadre d’une campagne pour sauver une vingtaine de prisonniers politiques iraniens en grève de la faim et pour appeler à la constitution d’une commission internationale d’enquête sur les massacres des prisonniers politiques en Iran, pendant l’été 1988.
Une conférence a eu lieu en marge d’une exposition qui s’est tenue à ce sujet à la Mairie du 1er arrondissement de Paris, en présence du Maire Jean-François Legaret, le jeudi 17 août 2017.

Iran : Des metteurs en scène iraniens soumis à l’interdiction de faire des films qui traitent de problèmes sociaux

 En Iran, les réalisateurs de cinéma iraniens Mohammad Hossein Mahdavian, Saied Rostayi et Pouran Derakhshandeh ont été empêchés de poursuivre leurs activités cinématographiques.
Mahdavian avait demandé un mandat pour faire un nouveau film intitulé « Latari » au sujet du trafic des femmes iraniennes dans les pays arabes, mais il n'a pas obtenu de mandat de la part du Conseil des licences cinématographiques.
Selon d'autres rapports, Saied Rostayi cherchait à faire un nouveau film, « 6.5 par mètre », qui n'a pas obtenu de mandat.
Pouran Derakhshandeh a également été empêché de réaliser son nouveau film.
Après son film, "Hush ! Girls Do not Scream », elle voulait faire, « Hush ! Boys Do not Scream », concernant les problèmes sociaux récents.
 Source : Site web officiel, Tabnak

Deux militants des droits civils condamnés à une lourde peine en Iran

 Mahmoud Massoumi et Elham Rassouli-Baghi, deux militants des droits humains en Iran ont été lourdement sanctionnés pour avoir participé à des rassemblements de protestation, avoir eu des contacts avec des familles de prisonniers et pour outrage au guide suprême. Mahmoud a écopé de 12 ans de prison et Elham d'un an de réclusion.
Ils avaient manifesté contre la corruption financière des autorités en Iran devant le bâtiment connu sous le nom "Lastic Dana", ancienne usine à pneus qui abrite désormais un centre des forces de sécurité. Ils avaient été arrêtés le 12 mai 2016. Ils avaient alors été durement interrogés par les services de renseignement des gardiens de la révolution avant d’être libérés sous une forte caution le 13 juin de la même année.
Le tribunal s'est prononcé le 1er juillet dernier et ils retournent en prison. La corruption financière des autorités continuent, en toute impunité.

Iran : Les forces de sécurité tirent et blessent sévèrement un jeune Kurde

 À l'aube du jeudi 24 août, les forces de sécurité ont ouvert le feu sur une voiture à Baneh, en Iran.
Le jeune conducteur kurde a été abattu par quatre tirs au cours de l'incident et il a été sévèrement blessé.
Nejad Mohammadi a été emmené dans un hôpital de Sanandaj.
Source : Kurdpa

Iran : Les prisonniers en grève de la faim appellent la population et la communauté Internationale à soutenir leur mouvement pour la justice

 Grève de la faim des prisonniers politiques- Numéro 6
Les prisonniers politiques de la prison de Gohardacht ont invité leurs concitoyens à se joindre à leur mouvement pour la justice et s’insurger contre les abus du despotisme religieux au pouvoir en Iran. Les prisonniers, qui entament leur 30ème journée de grève de la faim, ont exhorté les organisations internationales de défense des droits de l'homme à rendre visite aux prisonniers politiques iraniens et œuvrer à garantir leurs droits.

Iran : Les courageux grévistes de la faim réitèrent leur positions fermes

 Les courageux prisonniers politiques de Gohardacht ont adressé une lettre aux organisations de défense des droits de l'homme, au 26ème jour de leur grève de la faim, pour obtenir la reconnaissance de leurs droits.
Les grévistes ont exhorté les organisations de défense des droits de l’homme à visiter les prisons en Iran afin de s'enquérir des conditions précaires des prisonniers politiques. Dans leur lettre, ils ont également évoqué les quatre décennies de répression et de violation des droits de l'homme : « Une personne ne parvient pas facilement à l'estime de soi et à la liberté. Nous et certains de nos frères, qui avons été emprisonnés à l'âge de 70 ans, sommes témoins d'une violation flagrante des droits de l'homme contre les prisonniers d'opinion de la part des responsables du système judiciaire, des services de renseignement et des gardiens.»

Eurodéputés : Appel urgente pour sauver les prisonniers politiques de Gohardacht en Iran

 25 août 2017 : Gérard Deprez, président de l’intergroupe des « Amis d’un Iran Libre » au Parlement européen, a publié un communiqué de presse au sujet des grévistes de la faim de la prison de Gohardacht en Iran : « Nous sommes profondément troublés par les nouvelles en provenance d’Iran concernant des conditions extrêmes de détention pour les prisonniers politiques en grève de la faim dans la prison de Gohardacht en Iran.
A ce sujet, Amnesty International a lancé un appel urgent : « IRAN. DES PRISONNIERS POLITIQUES MÈNENT UNE GRÈVE DE LA FAIM COLLECTIVE POUR PROTESTER CONTRE DES CONDITIONS INHUMAINES ». L’ONG a déclaré : « Le fait que les conditions de détention soient si déplorables que des prisonniers désespérés se sentent obligés d'entamer une grève de la faim pour réclamer le respect des normes élémentaires de la dignité humaine est scandaleux »

dimanche 27 août 2017

Iran : La situation des prisonniers politiques s’aggrave au seuil de la 5ème semaine de grève de la faim

 Les sbires du régime refusent les grévistes de soins
En réaction à la vague de solidarité en Iran et à l'étranger en faveur des prisonniers politiques en grève de la faim dans la prison de Gohardacht, le Procureur général de Téhéran, Jafari Dowlatabadi, a déclaré avec arrogance : « Le pouvoir judiciaire n’abdiquera pas face à la grève de la faim des prisonniers » (médias officiels, 23 août 2017). Ceci intervient alors que les pressions sur les prisonniers, qui bouclent le premier mois de leur grève de la faim, se sont intensifiées.

Iran : Des patrouilles de sécurité pour interdire les pantalons déchirés et les manteaux sans boutons !

 « Les pantalons déchirés et les manteaux sans boutons ne sont pas des vêtements iraniens. Les forces de police prendront en charge ce problème si nécessaire. » C’est un résumé de la nouvelle loi qui a été annoncée sur le marché aux vêtements.
Selon l’organe de presse officiel, le 21 août 2017, le chef de l’association des vêtements, Abolghasem Shirazi, a annoncé la nouvelle et a déclaré : « Les modes comme les pantalons déchirés et les manteaux ouverts sans boutons n’ont pas leur place dans notre pays. Nous n’avons que faire des autres pays, mais les vêtements disponibles doivent être conformes aux coutumes des musulmans et des Iraniens ! »

Communiqué du Dr. Mohammad Maleki , à l’occasion de l’anniversaire du massacre de 1988

 L'ancien recteur de l'université de Téhéran solidaire avec les prisonniers politiques en grève de la faim, demande justice 
« Je n'abandonnerai pas la campagne pour la justice en faveur des victimes du massacre de 1988 jusqu’à mon dernier souffle »
Chers compatriotes, jeunes iraniens et étudiants,
Environ un an s'est écoulé depuis la divulgation du fichier audio de feu Ayatollah Montazeri, qui a exposé un épisode qu'il décrivait comme un crime historique. Ce fichier audio a communiqué de nombreux secrets, car pour la première fois, la voix de l'ayatollah a atteint des millions d'hommes et de femmes iraniens.

samedi 26 août 2017

Iran : Les prisonniers politiques d’autres prisons rejoignent la grève de la faim de leurs camarades à Gohardacht

 Dans une lettre adressée au Rapporteur spécial sur la situation des droits de l'Homme en Iran et au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, un groupe de prisonniers politiques de la prison d'Ardebil, dans le nord-ouest de l'Iran, a exprimé son soutien aux grévistes de la faim dans la prison de Gohardacht, à l'ouest de la capitale, exhortant les autorités à céder aux revendications légitimes des prisonniers.
Selon les sources proches des détenus, plus de 20 prisonniers politiques sont en grève depuis 25 jours et leur état de santé se détériore. Les médecins ne sont pas autorisés à entrer dans les quartiers pour les examens médicaux et aucun détenu n'a été transféré à l'unité médicale.

Rassemblements pour les prisonniers politiques en grève de la faim en Iran

  La diaspora iranienne s’est mobilisée ce samedi pour les prisonniers de conscience en grève de la faim depuis près d’un mois en Iran. Sur le parvis des Invalides à Paris et dans plusieurs villes à travers le monde, les défenseurs des droits de l’homme cherchaient à alerter sur la détérioration de leur état de santé et l’intransigeance des autorités à répondre à leurs revendications élémentaires.
Les prisonniers politiques protestent contre les violences et intimidations des gardiens de la prison de Gohardacht (Téhéran) et les mesures visant à les priver de condition d’incarcération décentes

Iran : Deux journalistes arrêtés, un troisième emprisonné pendant trois ans

 RSF - Reporters sans frontières (RSF) déplore l'arrestation de deux journalistes sur leur lieu de travail par des agents du renseignement et l’emprisonnement d'un troisième journaliste pendant trois ans, dans un souci de persécution continuelle contre les membres des médias au cours des deux dernières semaines.
Les partisans de la section de la protection du renseignement du ministère de la justice ont arrêté Sasan Aghai, le rédacteur adjoint du quotidien Etemad, au journal le 11 août. Dix jours plus tard, ils ont arrêté Yaghma Fashkhami, journaliste du site internet Dideban e Iran, à son bureau.

Iran : Trois jeunes Kurdes disparaissent après leur arrestation

 Les agents du renseignement affiliés au Département du renseignement de Tokab, en Iran, ont arrêté trois jeunes Kurdes et ils les ont emmenés dans un lieu inconnu.
Ces hommes ont été identifiés, ils se nomment : Behzad Baradaran, Hamed Sabzi et Saman Sabzi. Leurs familles ne savent pas où ils se trouvent.
Source : Kurdpa

vendredi 25 août 2017

Iran : Une Patrouille de l’Orientation harcèle des femmes dans les lieux publics

 Un clip vidéo, publié sur Internet, montre le harcèlement que subissent les femmes dans les lieux publics en Iran.
Dans ce petit clip, vous pouvez voir la scène tragique des agents de la Patrouille de l’orientation qui traitent avec deux jeunes femmes marchant dans un parc. Vous pouvez voir des agents féminins de la Patrouille de l’orientation essayer de pousser avec force une des filles à l'intérieur de la camionnette de la Patrouille, et vous pouvez la voir résister de toutes ses forces.

Trois nouvelles pendaisons en Iran

 Le 21 août, au matin, un prisonnier baloutche qui s’appelait Abdulkarim Sheh Bakhsh et était âgé de 43 ans, a été pendu dans la prison de Dastgerd à Isfahan, en Iran.
Il avait six enfants. Sa famille a fait de gros efforts pour sauver sa vie en se rassemblant à l’extérieur du siège du pouvoir judiciaire à Téhéran et à l'extérieur du bureau du Procureur d'Isfahan. Ils n'ont eu que 15 minutes pour voir leurs proches pour la dernière fois. Un autre membre de cette famille, Abdulsattar Sheh Bakhsh, attend également l’exécution de sa peine de mort dans la prison d'Isfahan. (Source : Les militants des droits de l’homme et de la démocratie en Iran)

Iran : Trois courageuses déclarent leur soutien aux grévistes de la faim de Gohardacht

 Trois prisonnières politiques détenues à Evine ont déclaré leur soutien aux revendications des prisonniers politiques en grève de la faim dans la prison de Gohardacht (Téhéran). Les trois courageuses, Golrokh Iraei, Atena Daemi et Maryam Akbari Monfared, ont souligné dans une lettre que le silence et l’inaction permettent aux mollahs de poursuivre leurs violations généralisées des droits de l’homme en Iran.

Iran : Nomination d’un membre de la ‘commission de la mort’ au poste de Conseiller du pouvoir judiciaire

 Mostafa Pourmohammadi, un des quatre membres de la « commission de la mort » dans le massacre des prisonniers politiques en 1988 à Téhéran, et ministre de la Justice dans le premier gouvernement de Rohani, a été nommé par Khamenei au poste d’adjoint du chef du pouvoir judiciaire, Sadegh Larijani.
Après les dénonciations faites à l’échelle nationale et internationale au sujet des atrocités perpétrées par Pourmohammadi, Rohani l'a remplacé par un autre criminel, Alireza Avaei, qui était quant à lui membre de la « commission de la mort » dans la province du Khouzistan. Le premier adjoint au chef du pouvoir judiciaire, le mollah Mohseni Eje'i, a décrit Pourmohammadi comme « un gestionnaire compétent et un serviteur », lors de sa présentation.

jeudi 24 août 2017

Iran : Exécution d’un prisonnier politique sunnite dans la prison de Gohardacht

 Appel à la condamnation internationale du régime des mollahs et au conditionnement des relations à l’arrêt des exécutions et de la torture
Dans les tout premiers jours du nouveau gouvernement Rohani, les sbires des mollahs ont commis un autre crime horrible en exécutant, le mercredi 23 août, Jamal Seyyed Mousavi, un prisonnier politique sunnite Kurde, accusé de Moharebeh (guerre contre Dieu), après 9 ans d’emprisonnement dans la prison de Gohardacht à Karaj.

Iran : La santé des prisonniers politiques en grève de la faim se détériore

 Appel à une action urgente pour sauver leurs vies
Le 24ème jour de la grève de la faim lancée par les prisonniers politiques de la salle 10 de la prison de Gohardacht (Rajaï Shar), plusieurs d'entre eux voient leur état physique se détériorer et sont dans des conditions dangereuses.
Le lundi 21 août, M. Hassan Sadeghi a été transféré à l'hôpital Farabi situé à la Place Qazvin au sud de Téhéran. Il souffre de glaucome en raison des coups sévères portés sur ses yeux, par les autorités pénitentiaires. Les médecins disent qu'il est possible que les vaisseaux sanguins de ses yeux soient éclatés, et qu’il perde la vue. Ses yeux sont actuellement dans un état critique en raison de sa grève de la faim, et sa vue a considérablement baissé. Il a été arrêté en 2015 pour la troisième fois, pour soutien à l'Organisation des Moudjahidine du Peuple d'Iran (OMPI / MEK) et condamné à 15 ans d’emprisonnement. Beaucoup de prisonniers en grève de la faim n'ont pas la force de se tenir sur leurs deux jambes se sont évanouis à plusieurs reprises, même pendant les visites.

Amnesty International : Grève de la faim massive des prisonniers politiques en Iran

 Ils protestent contre des conditions cruelles de détention
Amnesty International, 22 août 2017 : (traduction de l’anglais) Plus d’une douzaine de prisonniers politiques, notamment des prisonniers d'opinion, ont commencé une grève de la faim pour protester contre les conditions cruelles, inhumaines et dégradantes dont ils ont été l’objet dans une prison de haute sécurité à Karaj, dans la province d'Alborz, a déclaré aujourd'hui Amnesty International.

Vague d’arrestations de femmes en Iran - vidéos

Le régime iranien a lancé une vague d’arrestation contre les femmes sous prétexte qu’elles sont mal-voilées. Elles sont agressées en pleine rue par les forces de sécurité de l’Etat qui les embarquent pour les emmener vers la prison où elles peuvent recevoir de nombreuses coup de fouet. Une vidéo filmée par un passant montre l’agressivité des agents répressifs à l’encontre des femmes.
Sous le second mandat d’Hassan Rohani la situation demeure inquiétante pour les libertés individuelles en Iran, où règne un régime islamiste foncièrement misogyne. 

Iran : Keivan Karimi en liberté conditionnelle

 Keivan Karimi, célèbre cinéaste, a été libéré du quartier 8 de la prison d'Evine, en Iran, après que sa libération conditionnelle ait été approuvée, le 19 avril 2017.
Keivan Karimi, âgé de 31 ans, a été accusé d'avoir « insulté des valeurs sacrées » et de « propagande contre le régime ».
Il a été condamné à cinq ans d'emprisonnement en avril 2016, mais à la suite de manifestations internationales, sa peine a été réduite à une peine de prison d'un an et à 223 coups de fouet.

Augmentation de la violence domestique dans la province du sud-ouest de l’Iran

 Au cours des quatre premiers mois de l'année (persane), 266 personnes ont contacté le département de la médecine légale de la province de Kohkiluyeh et Boyer-Ahmad pour violence conjugale.
Sur l’ensemble de ces personnes, 11 étaient des hommes et 255 étaient des femmes.
Au cours de la même période, l'année dernière, ce nombre était de 237, ce qui représente une augmentation de 12,23 %.
 Source : Site web officielle, Bame Dena

Les forces de sécurité en Iran arrêtent un journaliste

 Un certain nombre de journalistes ont déclaré que Yaghma Fashkhami avait été arrêté.
Selon les rapports, il a été arrêté lundi pour des raisons inconnues. Fashkhami a également été arrêté, il y a deux ans. Il travaille à Rozan Daily.
 Source : Site web officiel, Insaf

Un groupe musical traditionnel contraint d’annuler son concert à Téhéran en Iran

 En Iran, les managers du groupe musical traditionnel Mehraveh ont été mis dans la position d’annuler leur concert eux-mêmes.
Le directeur de ce groupe, Shahram Rezaie, a déclaré que leur concert devait avoir lieu le vendredi 18 août dans la salle Andisheh à Téhéran.
« Nous avons reçu un certain nombre d'appels téléphoniques qui nous ont finalement poussés à annuler le concert », a-t-il ajouté.

Iran : Une militante des droits des femmes convoquée par l'agence du renseignement à Kermanshah

 La militante des droits des femmes, Farzaneh Jalali, a été convoquée par l'Agence du renseignement de Kermanshah, en Iran et a été interrogée.
Son avocat Mostafa Ahmadian a déclaré que la convocation de sa cliente a été effectuée de manière illégale et lui a été verbalement annoncée et que sa cliente était émotionnellement bouleversée après son interrogatoire.
Mostafa Ahmadian a déclaré qu'il avait été empêché de voir son dossier, par conséquent, il ignorait la raison de cette convocation.
Source : Campagne internationale pour les droits de l'homme

Manœuvres anti-émeutes à Karaj en Iran

 Une manœuvre anti-émeute a eu lieu lundi en présence des forces spéciales de Fardis dans la base de l'unité de sécurité à Karaj, en Iran.
Au terme de la manœuvre, le commandant de l'unité de protection des prisons de la province d'Alborz a déclaré que la manœuvre avait été effectuée dans le but d'augmenter les compétences et afin de se préparer à la sédition, au soulèvement et aux enlèvements.

La police traque les jeans troués et les manteaux sans bouton en Iran

 Une patrouille de police pour les vêtements sans bouton en Iran ! "Les jeans troués et les manteaux sans bouton ne sont pas dignes d'être portés en Iran. Si nécessaires les forces de police interviendront." C'est en résumé la directive adressée au marché vestimentaire par les autorités en Iran.
Le quoidien Chahrvand en Iran, cite le président de l'union vestimentaire du paays réagissant à cette nouvelle le 22 aout : les modes comme les pantalons troués et les manteaux sans boutons n'ont pas leur place dans notre pays. Nous ne somme pas concernés par ce que font les pays étrangers et la mode doit convenir à la fois aux musulmanes et aux Iraniennes."

Iran : Un jeune homme condamné à être fouetté

 Deux jeunes hommes accusés de harcèlement envers un garçon de 16 ans à Téhéran ont été condamnés par la justice d’Iran.
Les juges ont condamné l'un des suspects à recevoir 100 coups de fouet et à l'exil dans une ville dans le sud de l'Iran pendant un an alors que l'autre suspect qui était âgé de moins de 18 ans a été condamné à payer une lourde amende.
 Source : Agence de presse officielle, ROKNA

lundi 21 août 2017

Le 29e anniversaire du massacre de 30 000 prisonniers politiques en Iran célébré en Albanie

 Maryam Rajavi appelle à la constitution d’une commission d’enquête pour poursuivre les auteurs de ce terrible crime en justice

Le 29e anniversaire du massacre de prisonniers politiques en Iran a été célébré à Tirana (Albanie), en présence de Maryam Rajavi, présidente-élue du CNRI, ainsi que de personnalités et des défenseurs des droits de l’homme venus d’Europe et des États-Unis et un grand nombre de membres de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (l’OMPI).
Le « Mouvement en faveur de la justice pour les victimes du massacre de 1988 en Iran » a connu une flambée sensible parmi les Iraniens et les défenseurs des droits de l’homme à travers le monde entier, a constaté Maryam Radjavi dans son intervention, appelant à la mise sur pied d’une commission d’enquête sur ce génocide.

Le gouvernement français et l'UE devraient exiger une enquête complète de l'ONU sur le massacre de 1988 (Struan Stevenson)

 Struan Stevenson président de l'European Iraqi Freedom Association (EIFA) et auteur d’un ouvrage sur l’opposition iranienne participait à une conférence en marge d’une exposition sur les droits de l’homme en Iran, à la Mairie du 1er arrondissement de Paris. Membre du Parlement eu-ropéen (1999-2014), il a présidé la délégation du Parlement européen pour les relations avec l'Iraq (2009-14).
Les intervenants ont souligné que la question des Droits de l’homme, devrait être au cœur de la poli-tique à l’égard de l’Iran. Ils ont appelé les Nations Unies, l’UE et les États-Unis à mettre la question des violations flagrantes et systématiques des Droits de l’Homme en Iran dans leurs priorités.

Des Iraniens spoliés par les institutions financières des des Pasdaran - vidéos

 Des centaines de personnes qui ont été spolié par l’institution de crédit Caspian, ont organisé un rassemblement, dimanche 20 août, devant le bureau de l’appareil judiciaire à Téhéran, entonnant des slogans de colère.
Les protestataires criaient « mort à Seif », le gouverneur de la banque centrale, Valiollah Seif. Ces derniers mois, il y a eu de nombreuses protestations similaires contre l’institution de crédit Caspian dans d’autres villes contre son refus de rembourser les placements des citoyens.

Iran : Confession d'un mollah au pouvoir sur l'exécution de personnes innocentes

 Un membre du parlement du régime iranien se référant à l’interpellation du pouvoir judiciaire iranien sur le nombre croissant des exécutions et sur le fait que 5 300 personnes sont dans le quartier des condamnés à mort dans les prisons du régime, a déclaré : « Le trafiquant possède 500 milliards de dollars de capitaux à Téhéran et ailleurs a été relâché , mais nous allons exécuter le pauvre porteur ».

Iran : Un prisonnier politique se joint aux grévistes de la faim dans la prison de Rajaie Shahr

 Le prisonnier politique Navid Khanjani a entamé une grève de la faim le 15 août pour protester contre le transfert des prisonniers politiques dans la section 10 de la prison de Rajai Shahr à Karaj en Iran et contre les conditions difficiles auxquelles ils sont confrontéss.
Après l'annonce de Khanjani de se mettre en grève de la faim, les agents de la prison l'ont transféré en isolement. Mardani, le responsable de la prison de Rajai Shahr, a annoncé que dès lors, quiconque débuterait une grève de la faim pour protester contre les conditions de détention serait placé en isolement.
 Source : Blog Web Zandaniran

Iran : Les prisonniers politiques en grève de la faim sont en danger, appel à une action urgente

 Dix-sept prisonniers politiques sont en grève de la faim en signe de protestation pour avoir été transférés dans une section de haute sécurité dans la prison de Rajai Shahr à Karaj, en Iran.
Ils ont été transférés dans la section 10, qui est équipé de 40 caméras et six dispositifs d'écoute dans chaque cellule.
Les noms de certains de ces prisonniers politiques sont Abolghassem Fouladvand, Saied Masouri, Mohammad Banazadeh Amir Khizi, Saied Shirzad, Amir Ghaziani, Khaled Hardani, Shahin Zoghi Tabar, Jafar Eghdami, Loghman et Zaniar Moradi, Majid Assadi, Payam Shakiba et Houshang Rezaie.

dimanche 20 août 2017

Discours de Maryam Radjavi pour l’anniversaire du massacre des prisonniers politiques de 1988 en Iran

 Chères sœurs et Chers frères, 
Chers amis de la résistance iranienne
Je vous adresse mes salutations
La présence de partisans de la Résistance iranienne, à ce rassemblement pour la justice en faveur des victimes du massacre de 1988, est réconfortante pour ce mouvement.
Ce rassemblement sort de l’ordinaire : Il y a parmi vous, Moudjahidine de la liberté ici présents, plus de 920 personnes parmi vous ont passé des années dans les prisons du chah et des mollahs. Environ 10% à l’époque du chah et 90% à l’époque des mollahs. Vous avez passé de cinq à dix ans, voire douze, treize ou quinze ans et même 17 ans en prison. En 2009, Massoud [Radjavi] avait demandé d’envoyer les noms et les informations de tous les prisonniers de cette époque qui se trouvaient alors à Achraf à l’ensemble des organes internationaux.

Lettre de soutien d’Ali Moezzi aux prisonniers politiques en grève de la faim en Iran

 Le célèbre prisonnier politique Ali Moezzi, détenu à la prison centrale de Téhéran, a écrit une lettre de soutien aux prisonniers politiques en grève de la faim dans la prison de Gohardacht à Karaj.
Il y évoque ses mémoires de la prison de Gohardacht à Karaj, dont les murs rappellent les souvenirs des martyrs des années 1980, et particulièrement les victimes du massacre de 1988 en Iran :
« Au cours de ces dernières années, de courageux résistants tels que Hojjat Zamani, Ali Saremi, Valiollah Feyz Mahdavi, Abdolreza Rajabi, Mohsen Dogmehchi, Mansour Radpour, et Shahrokh Zamani… ainsi que plusieurs prisonniers politiques sunnites, ont perdu la vie dans cette prison.

Iran : amendes et coups de fouet pour les ouvriers congédiés

 Un ouvrier congédié a été condamné à six mois de prison, 30 coups de fouet et une amende de 90 millions de rials (environ 2800 de dollars) pour avoir « troublé l’ordre public ». Selon l’avocat d’Ehsani Rad, la sentence de l’ouvrier expulsé de la société Sove Pipe doit être référée à la Cour d’appel de la province.
Dans un communiqué, le Comité des travailleurs iraniens, daté du 11 août 2017, ajoute : « Cependant, ce qui a soulevé nos protestations est la nature inhumaine des coups de fouet. Ces dernières années, d’autres travailleurs ont également été condamnés à des coups de fouet.