Un groupe de prisonniers politiques à Gohardacht – à Karaj, à l’ouest de la capitale, Téhéran, a annoncé après 40 jours de grève de la faim, une pause temporaire de leur grève jeudi 7 septembre.
Ils ont affirmé que bien que jusqu’à maintenant on n’a répondu à aucune de leurs demandes, et qu’ils vivaient toujours dans des conditions inhumaines, mais que sur la demande de groupes d’individus et sociaux, de militants des droits du travail, d’enseignants et d’étudiants, d’actuels prisonniers politiques et parlementaires britanniques, italiens, allemands et du parlement européen, Amnesty International et d’autres organisations et militants des droits de l’Homme, et enfin de leurs familles, ils allaient arrêter temporairement leur grève de la faim, le 8 septembre 2017, après 40 jours de grève de la faim de protestation politique.
Les prisonniers politiques ont souligné au même moment que si leurs demandes n’avaient pas de réponse, ils recommenceraient leur grève de la faim.
Les 40 jours de grève de la faim des prisonniers politiques et de consciences dans la prison de Gohardasht étaient une protestation contre le dénie de leurs droits fondamentaux et le traitement violent des prisonniers contraire à la dignité humaine des détenus, par le régime iranien.
Dans la déclaration aux Iraniens et aux organisations des droits de l’Homme pendant leur grève de la faim, on peut voir que les prisonniers ont été privés de leurs droits fondamentaux, de l’accès à des procédures légales en prison et à un traitement médical. De plus, les autorités pénitentiaires essayaient d’ignorer et de nier leur grève de la faim.
Les prisonniers politiques de Gohardacht ont déclaré qu’ils étaient reconnaissants pour le soutien qu’ils avaient reçu et ont ajouté : « Nous admettons tous que nos 40 jours de résistance dans une situation difficile dans la prison de Gohardacht n’ont été possibles que grâce à votre soutien, votre sympathie et votre solidarité. Nous pensons que la réalisation de la liberté et l’égalité ne seront possibles que grâce à l’unification de toutes les forces politiques et sociales. »
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