samedi 2 septembre 2017

Récit de la répression contre la liberté de l'information en Iran depuis le 1er janvier 2017

 Reporters sans Frontières, le 30.08.2017 – Libération provisoire de Hengameh Shahidi et Zeniab Karimian. RSF a appris avec soulagement la libération provisoire le 29 août 2017 de la journaliste et directrice du blog Paineveste, Hengameh Shahidi, et de Zeniab Karimian, journaliste d'une émission de la 3e chaîne de la télévision iranienne.
Hengameh Shahidi avait été interpellée le 9 mars 2017. Gravement malade, la journaliste avait entamé plusieurs grèves de la faim afin de protester contre son arrestation et ses conditions de détention. Zeniab Karimian avait pour sa part été arrêtée le 23 janvier 2017 à son domicile par des agents en civil du ministère des Renseignements.

 Après avoir été maintenues à l’isolement dans différentes sections sécurité de la prison d'Evin, d’abord sous le contrôle du ministère des Renseignements, puis sous celui des service de renseignements de la justice iranienne, les deux journalistes ont été provisoirement libérées après avoir versé une caution de 900 millions de toman (environs 810 000 euros). Hengameh Shahidi est apparue à sa sortie de prison visiblement affaiblie et très amaigrie.
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 07.08.2017 – Arrestation de l'épouse du journaliste-citoyen emprisonné Soheil Arabi
Reporters sans frontières (RSF) condamne fermement l'arrestation le 31 juillet 2017 de Nastaran Naîmi. L'épouse du journaliste-citoyen emprisonné Soheil Arabi a été arrêtée à son domicile par des agents en civil après une perquisition. La famille n’a toujours pas été informée des motifs de l’arrestation et ne sait pas non plus où elle est maintenue en détention.
Soheil Arabi a été arrêté le 27 décembre 2013, par les Gardiens de la révolution et transféré dans la section de sécurité 2a de la prison d'Evin. Maintenu pendant deux mois à l’isolement, il a subi de mauvais traitements dans le but de lui faire avouer son implication dans la mise en place d’un réseau sur Facebook blasphémant l’islam et critiquant le régime. Ces aveux ont été utilisés par la suite contre lui lors de son procès. Suite à la protestation de son avocat et l’intervention des rapporteurs spéciaux des Nations unies, sa condamnation initiale à la peine capitale en août 2014, a été commuée, lors d'un nouveau procès le 6 septembre 2015, en une peine de sept ans et demi de prison ferme, dont deux ans en observation pour prouver sa repentance et être ainsi sauver définitivement de la peine capitale.
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 02.08.2017- Libération provisoire d’une journaliste et de quatre administrateurs des pages d’information sur Telegram
Reporters sans frontières (RSF) a appris la libération provisoire, les 30 et 31 juillet 2017, de Seid Mojtaba Bagheri, Said Naghdi, Javad Jamshidi et Nima Keshvari, administrateurs de pages d’information publiées sur la messagerie Telegram, après le versement d’une caution de 500 millions de toman (environs 410 000 euros) dans l’attente de leur jugement. Quant à Sobhan Jafari Tash et Ali Ahmadinia, selon leur avocat Ali Mojtahad zadeh, ils seront pour leur part libérés dès versement de la caution. Leur procès commencera le 12 août 2017. Arrêtés par les gardiens de la révolution, le 16 mars 2016, ils étaient en détention provisoire à la prison d’Evin.
RSF a également été informée de la libération provisoire le 13 juillet 2017 de la journaliste et photographe Assal Esmaeilzadeh, après le versement d’une caution de 300 millions toman (environs 270.000 euros) en attendant son jugement. Elle avait été arrêtée, le 20 juin dernier, par la chambre du parquet culture et médias de Téhéran alors qu’aucune charge ne pesait contre elle.
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 30.06.2017 -Deux mois après sa libération, Issa Saharkhiz est condamné à six mois de prison
Reporters sans frontières (RSF) dénonce la condamnation le 19 juin 2017 à six mois de prison ferme d'Issa Saharkhiz, deux mois après sa libération de prison. Selon son avocat, Me Mahmoud Alizadeh-Tabatabaie, « il a été condamné à six mois de prison ferme pour insulte envers le chef du système judiciaire».
Le directeur de plusieurs journaux réformateurs suspendus depuis, est l’une des victimes de la vague d'arrestations du 2 novembre 2015. Le 9 août 2016, il avait été condamné à trois ans de prison ferme par la 28e chambre du tribunal de la révolution de Téhéran, pour «propagande contre le régime» et «insulte envers Ali Khamenei, le guide suprême de la République islamique. Le même jour, son avocat avait précisé que d'autres charges pesant sur lui comme «insulte envers le chef du système judiciaire», vont être jugées devant une cour d'assises, en tant que délits politiques. Selon Me Mahmoud Alizadeh-Tabatabaie, «le tribunal considère que les critiques de son client émises contre le chef du système judiciaire revêt un caractère personnel et ne peut constituer en cela un délit politique et une condamnation à six mois de prison». Il a annoncé qu’il allait faire appel de cette décision.
Issa Saharkhiz avait été libéré, le 25 avril 2017, après avoir purgé sa peine. Pendant sa détention, il avait entamé plusieurs grèves de la faim pour protester contre son arrestation et sa détention. Il était hospitalisé dans un établissement de Téhéran, depuis le 10 mars 2016.
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26.06.2017 - Libération provisoire d'une journaliste
Reporters sans frontières (RSF) a appris la libération provisoire le 24 juin 2017, de Tahereh Riahai, la responsable des pages sociales de Borna news après le versement d’une caution de 300 millions toman (environs 270 000 euros) en attendant son jugement. Arrêté le 27 décembre 2016, par des agents en civil du ministère des Renseignements, la journaliste a été pendant des mois confinée à l’isolement dans la section 209 de la prison d’Evin.
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23.06.2017 - Arrestation de l’ancien conseiller de presse du président Mahmoud Ahmadinejad
Reporters sans frontières (RSF) a appris le 31 mai 2017, l’arrestation d’Abdol Reza Davari. L'ancien directeur du quotidien Shahrvand et de l'agence officielle d’Irna a été renvoyé derrière les barreaux pour purger une peine de trois ans de prison ferme. L’ancien conseiller de presse du président Mahmoud Ahmadinejad avait déjà été condamné en septembre 2013, pour trois commentaires sur sa page Facebook à six ans d’emprisonnement pour “insulte envers Ali Khamenei”, réduit par le tribunal d'appel à trois ans de prison ferme. Abdol Reza Davari a été arrêté deux jours après avoir publié une lettre ouverte, dans laquelle il interpellait Ebrahim Raïssi et Mostafa Pour Mohammadi, membres d’une commission qui a condamné à mort des milliers de prisonniers politiques qui refusaient de renoncer à leurs convictions.
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 01.06.2017 - Narges Mohammadi renvoyée en prison deux jours après son opération
Reporters sans frontières (RSF) est préoccupée par l'état de santé de Narges Mohammadi. La journaliste et défenseur des droits de l'homme a été hospitalisée, le 28 mai 2017, après une hémorragie utérine. Opérée le lendemain, la journaliste a été renvoyée en prison deux jours après.
Arrêtée le 5 mai 2015, elle a été condamnée à 10 ans de prison ferme un an plus tard. Le 17 mars 2017, elle a terminé de purger sa première peine de six ans de prison et entamé la 2e, cette fois-ci de 10 ans.
La journaliste souffre de plusieurs maladies, notamment d’une paralysie musculaires. Elle est privée de soins médicaux dont elle a besoin, sa santé est en danger. Sa place n'est pas en prison. Nous demandons sa libération immédiate.
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24.05.2017 - Libération provisoire du journaliste Morad Saghafi
Reporters sans frontières (RSF) a appris la libération provisoire le 20 mai 2017, de Morad Saghafi, directeur de la revue goft o gu (dialogue en persan). Arrêté le 16 mars 2017, à son domicile de Téhéran, le journaliste a été libéré provisoirement, après le versement d’une caution dans l’attente de son procès.
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18.05.2017 - Hengameh Shahidi a arrêté sa grève de la faim
Reporters sans frontières(RSF) a appris avec soulagement, le 18 mai 2017, que la journaliste emprisonnée Hengameh Shahidi avait décidé d’interrompre sa grève de la faim, pour laquelle elle avait complètement cessé de s’alimenter depuis le 10 mai 2017.
 Cette décision a été prise après la visite le 16 mai 2017 de sa famille et la promesse du parquet de Téhéran d’améliorer ses conditions de détention jusqu’ici déplorables et de procéder à des examens médicaux complets. Selon sa famille, Hengameh Shahidi souffre de plusieurs maladies cardiaques et respiratoires, notamment.
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 12.05.2017 – Libération conditionnelle de Mohammad Sedegh Kabodvand après 10 ans de prison
Reporters sans frontières (RSF) a appris avec satisfaction la libération conditionnelle, le 12 mai 2017, de Mohammad Sedegh Kabodvand, directeur du journal Payam-e mardom-e Kurdestan (suspendu en 2004), après avoir purgé sa peine de dix ans prions.

Incarcéré depuis juillet 2007 à la prison d’Evin, à Téhéran, il a été condamné à onze ans de prison, pour ses activités journalistiques et pour avoir créé une association de défense des droits de l’Homme au Kurdistan.
 Le journaliste a été libéré provisoirement en attendant que la justice se prononce sur l'application de l’article 134 du nouveau code pénal islamique, concernant le reste de sa condamnation. La loi, amendée en 2013, préconise qu’un accusé condamné pour plusieurs délits ou crimes ne purge que la peine principale. Avec cette loi, le journaliste devrait être libre depuis déjà quatre ans.
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 27.04.2017- Libération conditionnelle de deux journalistes
Reporters sans frontières (RSF) a appris la libération les 20 et 25 avril 2017, de Kaivan Karimi et Issa Saharkhiz.
 Kaivan Karimi, journaliste et documentariste, a été condamné le 28 novembre 2016 à purger une peine de un an de prison ferme. Le jeune documentariste a pu bénéficier d'une libération conditionnelle après avoir purgé la moitié de sa peine.
 Issa Saharkhiz, directeur de plusieurs journaux réformateurs, a été libéré, après avoir purgé sa peine, selon son avocat Me Mahmoud Alizadeh-Tabatabaie. Il était l’une des victimes de la vague d'arrestations du 2 novembre 2015. Le 9 août 2016, il avait été condamné à trois ans de prison ferme par la 28e chambre du tribunal de la révolution de Téhéran, pour «propagande contre le régime» et «insulte envers d’Ali Khamenei, le guide suprême de la République islamique. Pendant sa détention, Issa Saharkhiz avait entamé plusieurs grève de la faim afin de protester contre son arrestation et sa détention. Il était hospitalisé dans un établissement de Téhéran, depuis le 10 mars 2016.
Avec 28 journalistes et citoyen-journalistes emprisonnés, l’Iran est aujourd’hui l'une des cinq plus grandes prisons du monde pour les professionnels de l’information. Le pays occupe la 165e place sur 180 dans le Classement 2017 de la liberté de la presse publié par RSF.
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 19.04.2017 – Narges Mohammadi commence sa deuxième peine de dix ans de prison
Alors qu’elle a terminé de purger une première peine de six ans de prison, Narges Mohammadi doit désormais subir une 2e peine de prison ferme cette fois-ci de 10 ans. Reporters sans frontières (RSF) exprime sa profonde indignation face au sort qui est réservé à cette journaliste et proche collaboratrice de Shirin Ebadi.
Arrêtée le 5 mai 2015, elle a été condamnée à 10 ans de prison ferme un an plus tard. Narges Mohammadi porte à son actif un lourd historique de harcèlements judiciaires. Elle avait été arrêtée à plusieurs reprises, notamment dans la soirée du 10 juin 2010, à son domicile. Deux mois plus tard, elle avait été condamnée à onze ans de prison ferme pour “réunion et complot contre la République islamique”, “publicité contre le régime” et “collaboration avec le Centre des défenseurs des droits de l’homme”. Le 4 mars 2011, cette condamnation avait été réduite à six ans de prison ferme par la cour d’appel. A la suite de pressions subies durant les interrogatoires, la journaliste avait été victime d’une paralysie musculaires. Le 31 juillet 2012, Narges Mohammadi avait bénéficiée d’une permission de sortie de prison pour traitement médical.
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17.03.2017 - Plusieurs journalistes arrêtés en Iran
Reporters sans frontières (RSF) condamne une nouvelle fois la répression exercée par les autorités iraniennes à l’encontre des journalistes. En moins d’une semaine, au moins trois journalistes ont été arrêtés.
Le 16 mars 2016, Morad Saghafi, directeur de la revue goft o gu ( dialogue en persan) a été arrêté à son domicile de Téhéran et transféré dans un lieu inconnu. Hamed Zargar, son avocat, a déclaré que ni la famille ni lui n’avaient été informés du motif de cette arrestation.
 Le même jour, Ali Motahari, le vice-président du Parlement iranien, a demandé au ministre des Renseignements de s’expliquer sur l'arrestation récente de 12 responsables des pages d'information réformateurs sur la messagerie Telegram par un organe militaire. Ce député a également protesté contre l'arrestation de l'ancien directeur du quotidien Farhikhteghan, Ehssan Mazandarani. ( liez le Cp 13 mars 2017 ) Ce journaliste a arrêté de s'alimenter afin de protester contre son arrestation. Son épouse, Malieh Hossieni, également journaliste pour le quotidien Farhikhteghana a été licenciée un jour après l’arrestation de son mari.
 Malgré leur interdiction, les réseaux et applications tels que Telegram, Facebook ou Twitter jouent actuellement un rôle important dans la diffusion d'informations dans le pays. Selon le chiffre officiel de Telegram, l’Iran a plus de 15 millions d’utilisateurs.
Selon le site d’information Kalameh, le 14 mars, Ali Ahmadinia l’administrateur du canal Eslahat News ( réforme news) sur Telegram a été arrêté et transféré dans un lieu inconnu.
 RSF est inquiète de l'état de santé de Henghameh Shahidi et Ehssan Mazandarani, les deux journalistes arrêtés les 9 et 12 mars, en grève de la faim depuis leur arrestation.
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 15.03.2017 – Condamnation à six mois ferme d’Hossein Karoubi, ancien directeur de média
Reporters sans frontières (RSF) dénonce la condamnation à six mois de prison ferme de Hossein Karoubi, ancien directeur exécutif du journal Etemad Meli, (suspendu depuis le 17 août 2009) pour la publication de la lettre ouverte de son père Mehdi Karoubi, en résidence surveillée, au président de la République.
Dans cette lettre datée d'avril 2016 et publiée dans plusieurs médias majoritairement basés à l’étranger et sur les réseaux sociaux, Mehdi Karoubi demandait à Hassan Rohani, d’être jugé devant un tribunal public. « Je demande un tribunal public pour présenter les preuves que j’aies sur les fraudes massives lors des élections présidentielle de 2005 et 2009 et montrer ce qui est arrivé aux jeunes Iraniens dans les centres de détention légale et illégale du pays», écrivait-il.
 Avec Mir Hossein Mousavi, ancien Premier ministre et propriétaire du journal suspendu Kalameh Sabaz, et son épouse, l’écrivain Zahra Rahnavard, Mehdi Karoubi (propriétaire du journal suspendu Etemad Melli et ancien président du Parlement) ont été placés en résidence surveillée depuis le 24 février 2011. Les deux hommes, ex-candidats à la présidentielle, sont placés illégalement en résidence surveillée, privés de tous leurs droits. Leur état de santé est très inquiétant.
 RSF a été également informée de la libération, le 11 mars 2017, de Saman Safarzai, journaliste pour le mensuel Andisher Poya, après avoir purgé une peine de deux ans de prison ferme. Arrêté avec trois autres journalistes, victimes de la vague d’arrestation du 2 novembre 2015, Saman Safarzai a été condamné à cinq ans de prison ferme, le 7 mars 2016, par la 28e chambre du tribunal de la révolution pour “activités de propagande contre le régime”. Cette condamnation a été réduite à deux ans de prison ferme.
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 28.02.2017 – Suspension d’un quotidien dans ville sainte de Qom
Reporters sans frontières (RSF) dénonce la décision du procureur de la ville de Qom de suspendre, le 26 février 2017, le quotidien ShakhehSabz (la branche verte en persan). Cette décision fait suite à l'avertissement des 136 députés déposée au Parlement pour «insulte envers la population de la ville sainte de Qom ». Le journal a publié dans son numéro du 25 février, un article critique sur l’insécurité dans un quartier populaire et défavorisé de la ville le comparant à une jungle.
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23.02.2017– Renvoi en prison d'Ahmad Montazeri
Reporters sans frontières (RSF) condamne fermement l'arrestation le 22 février 2017 d'Ahmad Montazeri. Le responsable du site de l'ayatollah Hossein Ali Montazeri a été renvoyé en prison à la suite de sa convocation par le tribunal spécial du clergé.
Ce théologien progressiste avait été jugé à huis clos et sans avocat le 19 octobre et condamné, le 27 novembre 2016, en somme à 21 ans de prison, donc dix ans pour «atteinte à la sécurité de l'Etat», dix ans de prison pour avoir rendu publics «des enregistrements audio classés secrets» et à un an supplémentaire pour «propagande contre le régime.» Il avait fait d'appel de cette décision.
Ahmad Montazeri avait publié le 9 août 2016 sur le site un enregistrement audio témoignant de la vague de condamnations à mort de prisonniers politiques dans les années 80.
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17.02.2017 - Libération conditionnelle d’Ehssan Mazndarani au terme d’une peine de deux ans de prison
Reporters sans frontières (RSF) a appris la libération, le 9 février 2017 du journaliste Ehssan Mazndarani. Selon son avocat, le journaliste a été libéré après avoir purgé une peine de deux ans de prison. Le directeur du quotidien Farhikhteghan est l’une des victimes de la vague d'arrestations du 2 novembre 2015. Condamné à sept ans de prison ferme, il a vu sa peine réduite à deux ans par le tribunal d’appel. Ehssan Mazndarani avait été plusieurs fois hospitalisé pour des problèmes pulmonaires et cardiaques après plus de trois semaines de grève de la faim.
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 10.01.2017- Un journaliste a reçu 40 coups de fouet pour la publication “des fausses information”
Reporters sans frontières (RSF) exprime son indignation après l’application d’une peine inhumaine et moyen-âgeuse de 40 coups de fouet à l’égard de Hossien Movahedi, journaliste du site d’information Najafabad News dans la ville de Najafabad (centre du pays).
Le journaliste avait publié, le 14 juin 2016, une information sur la confiscation de 35 motocyclettes de lycéennes d’un lycée technologique de la ville par la police. Malgré la publication d'un droit de réponse par le média et l’excuse du journaliste pour avoir publié un mauvais chiffre (apparemment le nombre exact de motocyclettes s’élevaient à huit), la police a maintenu sa plainte contre ce dernier. Le tribunal de la ville de Najafabad a condamné le journaliste pour “publication de fausses informations” et sa peine a été appliquée le 4 janvier 2017.
L’Iran n’a toujours pas ratifié la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégrada.nts

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